Le wali d’Alger, Abdelkader Zoukh, accusé d’avoir facilité l’attribution d’un logement de l’AADL à son fils, s’explique dans une interview au quotiden Echorouk. Le quotidien Ennahar avait en effet indiqué la semaine dernière que le fils du wali d’Alger, Hamza Zoukh, avait obtenu un logement en violation des règles d’attribution, lesquelles stipulent qu’on ne peut obtenir un logement que dans sa zone de résidence. « Mon fils possède une carte de vote et une résidence à Alger », a déclaré le wali avant de préciser : « Moi et tous les membres de ma famille avons changé de résidence et obtenu une carte de vote de façon automatique dès ma nomination. » M. Zoukh reconnait toutefois que son fils « a certes eu des facilitations, mais cela ne veut pas dire qu’il a volé. Je pouvais bien lui donner un logement social si j’avais eu l’intention. »
Quant à sa fameuse phrase prononcée peu de temps avant l’élection présidentielle concernant la nécessité d’aller voter pour pouvoir bénéficier d’un logement (vidéo ci-dessus), le wali d’Alger explique qu’il s’agissait en fait d’une blague : « Après avoir terminé une visite sur le terrain à Alger, je suis monté dans le bus avec des journalistes et je leur ai parlé de l’importance de sensibiliser sur les élections pour assurer la sécurité du pays. Un journaliste m’a demandé : qu’en est-il des citoyens qui ne votent pas ?’ Et je lui ai répondu en plaisantant : celui qui ne vote pas n’aura pas de logement. » Une blague particulièrement drôle, donc…
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