http://makkabylie.blogspot.fr/

jeudi 25 septembre 2014

Le tueur de Hervé Gourdel a été amnistié par Bouteflika en 1999 · Kabylie Politique

  • > Le tueur de Hervé Gourdel a été amnistié par Bouteflika en 1999

Le tueur de Hervé Gourdel a été amnistié par Bouteflika en 1999

bouteflikaLe chef de l’Etat islamique en Algérie, Gouri Abdelmalek, allias Khaled Abu Selmane était un des bénéficiaires de l’amnistie accordée aux milliers de terroristes par le président algérien Abdelaziz Bouteflika.
Bouteflika avait pour rappel initié en septembre 1999 une politique d’amnistie en faveur de 5000 islamistes emprisonnés et 6000 autres en activité appartenant alors à l’Armée islamique du salut, la branche armée du Front islamique du salut (FIS-dissous).
Khaled Abu Selmane est né en 1977 dans la commune arabophone de Si Mustapha (Boumerdes), à 60 km à l’est d’Alger. Ce sanguinaire est issu d’une famille paysanne dont il est l’aîné. Il avait quitté tôt l’école pour devenir berger.
Arrêté en 1997 et condamné à une peine de 5 ans de prison pour soutien au terrorisme, Khaled Abu Selmane sera libéré par décret amnistiant les islamistes en octobre 1999, juste après le référendum sur la « concorde civile ». Il finit par rejoindre le maquis au début 2000 à l’âge de 23 ans, avec deux de ses fidèles amis, les frères Khelifi, Youcef et Mohamed, dont le second sévit à ce jour. Ils ont été suivis plus tard par plus de 25 jeunes du même village.
Il devient vite l’adjoint de Abdelmalek Droukdel, chef d’AQMI. Ce dernier l’avait désigné en 2005 à la tête de la katiba El Arkam, qui activait dans les localités du sud et du centre de la wilaya de Boumerdès. Cette phalange a été à l’origine de tous les attentats kamikazes commis contre les édifices de sécurité entre 2007 et 2011 ainsi que les assassinats perpétrés contre d’anciens miliciens.
Il s’autoproclame à l’accasion du rapt du français représentant du mouvement Daech en Algérie.
Celui qui serait à l’origine du kidnapping et de l’exécution du touriste français Hervé Gourdel survenue le 24 septembre 2014 était donc un bénéficiaire de la politique du pouvoir algérien. 
L’ancien chef de l’AIS Madani Mezrag a été reçu en mai 2014 d’une manière officielle par Ahmed Ouyahia représentant du chef de l’Etat et ce, pour le consulter et donner sa « vision » sur la prochaine révision constitutionnelle.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire