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mardi 30 avril 2013

Le MAK Soutien le Dr Ahmed Assid et dénonce les pressions salafiste au Maroc


Le MAK Soutien le Dr Ahmed Assid et dénonce les pressions salafiste au Maroc

30/04/2013 - 16:45

KABYLIE (SIWEL) — Dans une déclaration rendue publique hier, le Mouvement autonomiste kabyle (MAK) a apporté son soutien au militant amazigh laic, le Dr Ahmed Assid. Le mouvement kabyle a par ailleurs dénonce le silence des autorités marocaines face aux menaces de mort proférées publiquement, et en toute inpunité, par des islamistes dont les formations politiques détiennent en partie le pouvoir au Maroc et ce juste après que le « Conseil des Oulémas », une entité constitutionnelle présidée par le roi en sa qualité de « Commandeur des croyants », ait tout recemment publié une fatwa appelalnt à l’éxécution des apostats.


A gauche, Ahmed Aassid militant politique amazigh et laïc. A droite, Mohamed Fizazi, condamné après les Attentats du 16 mai 2003 à Casablanca avant d’être libéré par grâce royale par soucis d’apaisement selon le Makhzen marocaine. (PH/DR)
A gauche, Ahmed Aassid militant politique amazigh et laïc. A droite, Mohamed Fizazi, condamné après les Attentats du 16 mai 2003 à Casablanca avant d’être libéré par grâce royale par soucis d’apaisement selon le Makhzen marocaine. (PH/DR)
Le MAK a dénoncé les menaces de mort reçues par le Dr. Ahmed Assid, militant amazigh laïque et démocrate, de la part des salafistes marocains, pour avoir dénoncé l’enseignement dans les écoles marocaines “ des préceptes religieux appelant à la haine de l’autre” ainsiq ue l’enseignement des “ conquêtes arabo-islamiques comme des missions civilisatrices en Afrique du Nord”. 

Le MAK “qui a fait de la laïcité , de la liberté de culte et de conscience, des fondements principaux de son projet” poursuit la déclaration, “ dénonce avec force ce terrorisme qui sévit en toute quiétude en Afrique du nord et apporte son soutien indéfectible au militant et à l’intellectuel Dr Assid ”. 
Le Couyarge de M. Assid a été salué par le mouvement kabyle qui a “fait de la laïcité , de la liberté de culte et de conscience, des fondements principaux de son projet. 

Pour rappel, le Dr. Assid est actuellement la cible de violentes attaques islamistes, toutes tendences confondues, allant des menaces de mort des terroristes salafistes aux mises en garde du chef de gouvernement islamiste marocain, M. Abdelilah Benkirane. 

En effet, au cours d’une conférence, il y a une dizaine de jours, Ahmed Aassid militant politique amazigh et laïc, chercheur à l’Institut royal de la culture amazighe (IRCAM), avait estimé que l’islam était « aujourd'hui dépassé, car les valeurs universelles actuelles sont ce que l'humanité a atteint de mieux » 

Pour le chercheur amazigh, l’Islam tel qu’il est enseigné aujourd’hui, à travers les manuels scolaires, véhicule « un message de menace et de terrorisme ». Lors de cette très controversée conférence, tenue en marge du dixième congrès de l'Association marocaine des droits humains (AMDH), à Rabat du 19 au 21 avril dernier, le chercheur Ahmed Assid a attribué ces travers au fait que le système éducatif marocain est sous la domination d'une certaine idéologie…arabo-islamiste. 

Rappelons par ailleurs que ces déclarations surviennent à un moment ou une FATWA du Conseil supérieur des Oulémas, entité constitutionnelle présidée par le roi en sa qualité de « Commandeur des croyants », appelle à l'exécution de l'apostat. 

Cette fatwa qui a elle-même provoqué une vive polémique sur la nature « pacifiste » de l’Islam marocain a obligé la monarchie marocaine, le Makhzen, à consacrer le prêche du prédicateur de la mosquée Ouhoud, à Safi, et en présence du « commandeur des croyants », le roi Mohammed VI en l’occurrence, au thème de la liberté de croyance dans l'Islam pour atténuer les effets de cette fatwa qui appelle à rien de moins qu’au meurtre de toute personne ne renonce à l’Islam. En revanche, le cheikh Mohamed Fizazi, figure symbolique du salafisme pur et dur, s'est de suite précipité pour remercier le « Conseil des Oulémas » pour cette fatwa qui selon lui représente une vérité absolue et ne saurait souffrir la moindre nuance…maintenant, il demande juste à la faire appliquer, notamment sur l’intellectuel amazigh laïc, Ahmed Assid, notamment accusé d’« ennemi de Dieu » 

zp, 
SIWEL 301645 AVR 13 

Ci-après le lien sur le communiqué de soutien du mouvement kabyle au Dr. Ahmed Assid

Le drapeau de Tamazgha flotte sur la commune de Melbou | Kabyle.com


Le drapeau de Tamazgha flotte sur la commune de Melbou

Anavad : La France socialiste se comporte en ennemi des peuples berbères


Anavad : La France socialiste se comporte en ennemi des peuples berbères

30/04/2013 - 12:51

PARIS (SIWEL) — Dans une déclaration parvenue à notre rédaction, le Gouvernement provisoire kabyle, dont les ministres ses ont réunis le 28/04/2013, a déclaré que les trois grandes marches de Kabylie, soutenues par des rassemblements réussis dans la diaspora, ont démontré, une fois de plus, au moins deux choses : « l’attachement du peuple kabyle à sa mémoire » et sa détermination à exercer « son droit à l’autodétermination ». Au niveau international, l’Anavad « considère que la France socialiste se comporte en ennemi des peuples berbères, notamment de l’Azawad et de la Kabylie » indique la déclaration signée de son porte-parole, Makhlouf IDRI.


Rassemblement du Réseau Anavad, le 20 avril 2013 au Trocadéro, Paris (Photo Siwel)
Rassemblement du Réseau Anavad, le 20 avril 2013 au Trocadéro, Paris (Photo Siwel)
Saluant la formidable mobilisation citoyenne kabyle à l’occasion du double printemps, amazigh et du printemps noir de Kabylie, la déclaration de l’Anavad a tenu à réitérer ses «félicitations aux citoyens de Tuvirett qui ont tenté de déboulonner la statue de l’Emir Abdelkader», considérée comme une «insulte à la Kabylie». 

Pour rappel, alors qu’il était questionné par Siwel, le 20 avril dernier au Trocadéro, le président de l’Anavad avait déclaré à ce propos : « une médaille d'honneur revient aux militants kabyles de Tuvirett qui ont essayé de déboulonner la statue de l'Emir Abdelkader érigée par le pouvoir dans cette ville ». 

« La Kabylie est fière de leur action qui en rappelle une autre du même type à Oran en 1949 où la statue de l'Emir Abdelkader, alors érigée par la France coloniale à celui qui s'était rendu à l'ennemi, fut plastiquée par les nationalistes algériens ». 

« L'Emir Abdelkader auquel les officiels algériens attribuent à tort la paternité de leur Etat était hier le symbole de la soumission de l'Algérie, et, de nos jours, celui de l'oppression de la Kabylie. » 

L’Anavad a salué la fraternité kabyle dont la symbolique de l’unité dans la diversité a été réussie entre le MAK et le RCD ; C’est « un fait historique inédit et d’une portée politique indéniable » précise le porte-parole de l’Anavad, avant de poursuivre plus loin que l’omerta et la désinformation orchestrés par les médias algériens sur cet évènement en sont le meilleur indicateurs. 

L’Anavad a également salué la solidarité des peuples amazighs qui se manifeste tous les 20 avril, depuis 33 ans. Pour le Gouvernement provisoire kabyle, faisant référence au printemps Noir, le 20 avril est devenu la « journée nationale de la Kabylie » et, faisant référence au printemps amazigh de 1980, la « journée internationale de la solidarité entre les peuples amazighs » 

Abordant la question de l’officialisation de tamazight, dépeinte par l’opposition classique kabyle comme un objectif à atteindre, l’Anavad a considéré que la « « cause linguistique » portée pendant plus de 30 ans par la Kabylie a constitué une « étape historique » mais aujourd’hui dépassée, dont le Printemps Noir a définitivement tourné la page en ouvrant celle du « droit de la Kabylie à son autodétermination ». 

En effet, l’officialisation de tamazight n’aura de sens que si elle est portée par un Etat qui fait de sa réhabilitation et de son prestige son point d’honneur…on voit mal l’Etat Algérien, raciste, arabiste, islamiste, tel qu’il est concrètement dans ses pratiques , faire à Tamazight une place égale à celle qu’occupe la langue arabe, qui jouit en plus de la sacralisée de son essence divine. Les politiques successives d’arabisation forcenée et de radicalisation religieuse ont été menées tous azimut depuis 50 ans, pourvu que l’identité arabo-islamique règne sans partage et que l’identité amazighe soit reléguée au rang de vestige méprisé, à l’instar d’Aksil (Koceila) ou de (Dihya (Kahena), pendant que les conquérants sont glorifié, à l’instar du conquérant Oqba ibn Nafaa . Une langue ne peut avoir de réelle existence qu’à la condition sine qua non de disposer d’un Etat, sinon, elle est vouée à disparaitre. 

Au plan international, le Gouvernement Provisoire Kabyle a déclaré qu’il « considère que la France socialiste se comporte en ennemi des peuples berbères, notamment de l’Azawad et de la Kabylie»: 

Dans l'Azawad, « elle soutient une armée malienne putschiste et criminelle qui massacre des populations civiles touarègues » […] « après avoir anéanti, avec la complicité de l’Algérie et par AQMI interposée, l’indépendance de l’Azawad proclamée en avril 2012 », l’Anavad reproche à la France de « manœuvrer en coulisse pour compromettre le MNLA dans des négociations avec des organisations islamistes et n’ayant aucun ancrage réel dans leur société ». A ce propos, le MNLA avait effectivement fait savoir que certaines personnalités du monde amazighe se sont proposées pour organiser une médiation entre le MNLA et ces groupes islamistes ou arabo-islamistes, notamment le MIA, une prétendue sicion d'Ansar Dine ainsi que le MAA, un obscur groupe se définissant arabe et ayant par ailleurs revendiqué des attaques menées par le Mujao contre le MNLA.

En Kabylie, l’Anavad reproche à la France le soutien qu’elle apporte au « pouvoir raciste et criminel d’Alger », comme elle l'a fait avec la visite-caution du président Hollande à Bouteflika début mars dernier et en accédant à ses doléances, y compris les plus « insignifiantes », précise l’Anavad, comme celui d’entraver la libre circulation du président de l’Anavad en « allongeant inconsidérément les délais nécessaires à sa reconnaissance du statut de « réfugié politique » ». 

zp, 
SIWEL 301251 AVR13 

Ci-dessous la déclaration du conseil des ministres de l'Anavad dans son intégralité 

Anavad, Gouvernement provisoire kabyle
Anavad, Gouvernement provisoire kabyle
ANAVAḌ AQVAYLI UΣḌIL 

GOUVERNEMENT PROVISOIRE KABYLE 

PROVISIONAL GOVERNMENT OF KABYLIA 

Conseil des Ministres du 28/04/2013 

Le Conseil des Ministres de l’Anavad qui s’est tenu le 28/04/2013 a examiné en profondeur la commémoration du 20 avril 2013, évalué l’avancement du projet du drapeau kabyle et des points de l’actualité internationale. 
Le 20 avril. 

La commémoration le 20 avril 2013 des printemps 80 et 2001, a été éclatante par la mobilisation populaire lors des marches qui ont eu lieu dans les trois capitales de la Kabylie, soutenues par des actions à Paris, Montréal, Munich, Philadelphie … Elle a démontré, une fois de plus, au moins deux choses : 

1) L’attachement du peuple kabyle à sa mémoire. Cette date du 20 avril qui célèbre les révolte de la Kabylie (de 1980 et de 2001) contre le pouvoir algérien qu’il considère comme celui d’un oppresseur étranger, est devenue la journée nationale de la Kabylie, et la journée de la solidarité internationale entre les Amazighs. 

2) La Kabylie garde, chevillé au corps, son idéal de liberté et son aspiration à l’exercice de son droit à l’autodétermination. Quoi que fasse le pouvoir colonial algérien pour dissoudre le Kabyle dans une chimérique nation algérienne est voué à l’échec. La Kabylie échappe désormais totalement à son champ de gravitation. L’idéal serait qu’il cesse de prolonger les souffrances du peuple kabyle en accédant au plus vite à la demande d’un référendum sur le désir de la Kabylie à se doter de son propre Etat souverain. 

L’Anavad remercie toutes celles et tous ceux qui ont répondu à l’appel du devoir en allant marcher ou se rassembler en faveur du combat national kabyle. Il réitère ses félicitations aux citoyens de Tuvirett qui ont tenté d’arracher la statue de l’Emir Abdelkader qui est une insulte à la Kabylie. 

Sur un autre plan, l’Anavad considère que la cause linguistique amazighe portée pendant plus de 30 ans par la Kabylie, était la cause d’une étape historique qui est révolue depuis 2001. Jusque-là, elle entretenait la mobilisation du peuple kabyle, juste en attendant d’accéder à des revendications plus politiques pour sa souveraineté. Le Printemps Noir a définitivement tourné la page de cette étape et ouvert celle du droit de la Kabylie à son autodétermination. 

Mais, aujourd’hui, le pouvoir algérien qui s’était toujours dressé contre cette revendication, manœuvre pour que les Kabyles renoncent au Gouvernement Provisoire Kabyle en échange d’une hypothétique reconnaissance officielle de « la langue » amazighe. C’est peine perdue. La liberté du peuple kabyle ne se monnaie pas et ne se négocie pas. 

Toujours, sur le 20 avril, les marches auxquelles avaient appelé le MAK et l’Anavad ont été l’occasion d’une action unitaire avec le RCD. Le geste, symbolique en lui-même, est un fait historique inédit et d’une portée politique indéniable. Il montre que, désormais, d’autres politiques entre forces vives de la Kabylie sont possibles. Au lieu de s’opposer entre elles, elles ont d’autres attitudes plus conciliantes et plus fraternelles. 

Cette action n’a pas été le fait d’une alliance mais d’un rapprochement. Une alliance suppose des rencontres au sommet et un document de travail qui en définit les objectifs, les échéances et les degrés d’implications, de partage des responsabilités etc... Cela n’est pas le cas. L’Anavad qui salue cette initiative et ses acteurs reste disposé à en renouveler l’expérience autant de fois qu’il est nécessaire et, cela, avec l’ensemble des forces vives de la Kabylie dans l’objectif de la construction d’un Etat kabyle souverain. 

L’Anavad s’est aussi penché sur le traitement de l’information de cette action du 20 avril 2013 par les médias algériens. Le Gouvernement Provisoire Kabyle savait à l’avance que la presse, sous pression du DRS (Sécurité Militaire algérienne), avait pour obligation de taire le nom de l’Anavad et de minimiser le poids du MAK dans la mobilisation de la Kabylie. Que les nationalistes kabyles se rassurent. L’Etat-Major algérien qui est le vrai pouvoir sait, lui, qui est son véritable adversaire et la réalité de notre ancrage et de notre force en Kabylie. Par ailleurs, le Réseau-Anavad vient de réussir sa première sortie sur le terrain avec le rassemblement au Trocadéro qui a drainé beaucoup de monde en faveur du combat national kabyle. 

Au lendemain de cet immense succès des nationalistes kabyles, le pouvoir raciste d’Alger va redoubler de manœuvres pour nous contrer. Déjà, pour cacher l’agonie de son président victime d’un AVC et évacué à Paris, le pouvoir a tenté une diversion en faisant courir une rumeur en Kabylie selon laquelle c’est le président de l’Anavad qui est décédé. Toutefois, ni l’armada médiatique dont dispose l’Algérie, ni sa force financière et corruptrice ne parviendront à arrêter la marche du peuple kabyle vers sa liberté. 
D’ailleurs, le Conseil des Ministres kabyle a procédé à une évaluation d’étape du chantier du drapeau de la Kabylie. L’Anavad remercie tous ceux qui ont soumis des propositions qui sont toutes dignes d’intérêt. Il félicite les membres de la Commission du Drapeau Kabyle qu’il va réunir dans un délai raisonnable pour faire le point sur leur mission. 

Au plan international, le Gouvernement Provisoire Kabyle considère que la France socialiste se comporte en ennemi des peuples berbères, notamment de l’Azawad et de la Kabylie. 

D’abord, en Azawad, elle soutient une armée malienne putschiste et criminelle qui massacre des populations civiles touarègues. Ensuite, après avoir anéanti, avec la complicité de l’Algérie et par AQMI interposée, l’indépendance de l’Azawad proclamée en avril 2012, elle manœuvre en coulisses pour compromettre le MNLA dans des négociations avec des organisations islamistes et n’ayant aucun ancrage réel dans leur société. 

En Kabylie, elle soutient le pouvoir raciste et criminel d’Alger en accédant à ses doléances même les plus insignifiantes comme le fait d’allonger inconsidérément les délais nécessaires à la reconnaissance du statut de « réfugié politique » au président de l’Anavad, M. Ferhat Mehenni. En empêcher ce dernier de voyager, M. Hollande fait le jeu de l’Algérie. 

France, le 29/04/2013 

Makhlouf Idri, 
Porte-parole du Gouvernement Provisoire Kabyle 

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Rumeurs autour du décès de Ferhat Mehenni
Ferhat Mehenni est à Paris et en bonne santé. Il communique quotidiennement avec les militants et responsables du MAK en Kabylie. Il se porte comme un charme. Le président du GPK est plus que jamais déterminé à poursuivre son combat pour l’autonomie de la Kabylie d’autant plus que ce dernier Printemps Amazigh a été une réussite.
29/04/2013 - 12:40 mis a jour le 29/04/2013 - 20:29 parYouva Ifrawen
Le président du Gouvernement Provisoire de la Kabylie (GPK), Ferhat Mehenni, est dans le collimateur du régime raciste d’Alger. Des rumeurs émanant des services de renseignement et des relais du pouvoir, annoncent depuis quelque jour sa mort pour certainement semer la zizanie et créer une diversion. L’objectif n’est autre que de détourner l’opinion nationale, suite à l’hospitalisation d’Abdelaziz Bouteflika. Ce dernier est toujours dans un hôpital Parisien où il poursuit des soins intensifs, suite à un AVC.
Les rumeurs annonçant son décès sont de très mauvaise foi et ne cachent pas la volonté du pouvoir de l’éliminer de la scène politique et médiatique. Le président du GPK, ou l’homme aux 17 emprisonnements, dérange la plus haute sphère du pouvoir à plus d’un titre. Il est l’un des rares hommes politiques kabyles qui échappe totalement au pouvoir algérien. Les islamistes aussi souhaitent sa mort. Des messages haineux contre sa personne sont quotidiennement publiés par des extrémistes.
Sachez que Ferhat Mehenni est à Paris en excellente santé. Il se porte comme un charme. Il communique quotidiennement avec les militants et responsables du MAK en Kabylie. Il est omniprésent dans toutes les activités culturelles et politique concernant la Kabylie. Ferhat Mehenni connu pour sa modestie légendaire, ne décline aucune invitation des associations et ONG, même s’il est très pris. Il fait de son mieux pour satisfaire à toutes les demandes. Il ne cesse de travailler avec les membres de son Gouvernement Provisoire Kabyle (Anavad) afin de mener à bien leurs mission. Le président du GPK est plus que jamais déterminé à poursuivre son combat pour l’autonomie de la Kabylie d’autant plus que ce dernier Printemps Amazigh a été une réussite.
De Paris, Youva Ifrawen