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lundi 11 février 2013

Mali : la France utilise des armes à uranium appauvri

Mali : la France utilise des armes à uranium appauvri

11/02/2013 - 15:40

PARIS (SIWEL) — Le site de l'écologie REPORTERRE affirme que l’armée française ne dément pas utiliser au Mali des obus flèche à l’uranium appauvri. Celui-ci est un déchet radioactif recyclé. Son usage militaire conduit à une contamination des zones impactées. Thierry Lamireau, militant écologiste, s'adresse dans une lettre au président de la république française, François Hollande.


Mine d'uranium à ciel ouvert d'Arlit, en plein pays Touareg du Niger. L'ranium est extrait au seul profit d'Aréva. Les déchets en sont utilisés comme arme de guerre dans l'Azawad. (PH/DR/Figaro)
Mine d'uranium à ciel ouvert d'Arlit, en plein pays Touareg du Niger. L'ranium est extrait au seul profit d'Aréva. Les déchets en sont utilisés comme arme de guerre dans l'Azawad. (PH/DR/Figaro)
Par Thierry Lamireau
Objet : non utilisation, destruction et interdiction des armes à l’uranium « appauvri » par l’Etat français.

Monsieur le Président de la République,

Vous avez choisi, récemment, de faire intervenir les différents corps de l’armée française sur le territoire du MALI.
A cette occasion, permettez-moi de vous envoyer cette LETTRE OUVERTE.

La France utilise des armes à l’uranium "appauvri"

Réalisateur du film « URANIUM EN LIMOUSIN » et également enseignant en Haute-Savoie auprès d’enfants de la maternelle, permettez-moi de vous indiquer que je reste très sensible à tout ce qui touche aux Droits de l’Homme et plus généralement à l’intégrité humaine.

En effet, la France, les Etats-Unis et quelques autres utilisent, lors de conflits (à travers par exemple les interventions de l’OTAN, les mandats de l’ONU ou en nom propre des pays) divers, des armes dites « munitions flèches » à l’uranium « appauvri ».

Certains aéronefs (avions de chasse, hélicoptères d’attaque, certains blindés) ont ainsi envoyé ces armes sur les sols de l’ex-Yougoslavie, en Bosnie, en Serbie, au Kosovo, en Afghanistan, en Irak, en Libye, au Liban, etc.

Au Mali, en votre nom, la France a décidé d’envoyer, entre autres, des Mirage 2000, des Rafale, des hélicoptères Tigre et certains blindés. Pour une destruction plus rapide et « efficace », ces appareils utilisent les « munitions flèches » à l’uranium « appauvri ».

Bizarrement, les médias ne peuvent témoigner des actions de l’armée française notamment dans le nord du Mali.
L’une des raisons de cette « omerta » est très certainement l’utilisation des armes à l’uranium « appauvri » par les aéronefs français. Mon expérience de l’analyse des rares images présentées ici ou là m’amène justement à aller vers cette affirmation. Ainsi, cette utilisation d’armes nucléaires s’est banalisée dans l’indifférence générale.

L’uranium métal inclus dans le pénétrateur de ces armes est, si l’on peut dire, l’arbalète des temps modernes. L’uranium « appauvri » est plus dense que le plomb et, de ce fait, au lieu de traverser un char en traverse deux ou pénètre dans des bâtiments en béton à des profondeurs encore plus importantes. Après le lancement de l’obus, le sabot s’ouvre en libérant le pénétrateur à une vitesse supersonique de 1700 mètres par seconde. A cette vitesse, l’impact est celui d’un caillou dans l’eau, le blindage de l’objectif visé jouant le rôle de l’eau et la flèche de l’arme celui du caillou.

Environ 50 pays (dont la France) détiennent ou fabriquent (et peuvent donc utiliser) des munitions contenant de l’uranium « appauvri ».
Ces pays affirment que « l’utilisation de ces munitions se justifie sur un plan militaire car elles sont plus « efficaces » que celles au tungstène (l’autre option principale) pour pénétrer dans les blindages ou le béton » (Ministère de la Défense 2001, Memorandum : Gulf War Illnesses, présenté au Defence Select Committee de la Chambre des Communes, le 26 avril 2001, Londres, HMSO, P.37. Department of the Air Force, Headquarters United States Air Force).

Ajoutons que l’uranium “appauvri” coûte moins cher que le tungstène et qu’il est plus largement disponible.

En outre, la densité et la vitesse de ces armes permettent aux pilotes qui les lancent de se trouver plus loin de la cible lorsqu’ils tirent, ce qui accroît leur sécurité (Pour une étude de l’intérêt militaire de l’uranium appauvri, voir Carnaham, 2008).

Mais ces armes possèdent d’autres effets, ceux-là, plus dévastateurs et à très longs termes.

L’entrée brutale dans la cible entraîne une surpression terrible capable de faire sauter une tourelle de char comme un bouchon de champagne. De plus, la vitesse et le contact entre les deux matériaux (celui de l’arme et de la cible) dégagent une énorme chaleur de rayonnement dont l’effet destructeur s’ajoute aux précédents.

Enfin, l’uranium est un matériau pyrophorique, c’est-à-dire qu’il prend feu dans l’air. L’uranium s’oxyde si vite qu’il prend feu en libérant in situ différentes particules radioactives ET chimiques.

Je tire ces informations d’un document de l’OTAN en date du 25 août 1992 (Document AC/258-D/425).

L’on peut lire dans ce même document :
« Un dépôt important de poussière d’uranium, de l’ordre de quelques g/m2, peut avoir un effet toxique sur les plantes et sur le bétail en pâture. Le dépôt d’uranium ’appauvri’ pourrait alors finir par être ingéré par l’homme, si la contamination se met dans la chaîne alimentaire.

Le taux de conversion de l’uranium ’appauvri’ métallique en oxyde, sous la forme de particules d’un format potentiellement respirable (très petites), est bien plus important (de 10 à 1000 fois) en cas d’explosion qu’en cas d’incendie. En outre, des éclats d’uranium ’appauvri’ en feu peuvent être projetés à des distances considérables, créant des sources secondaires de fumée d’uranium ’appauvri’ et de contamination de la surface. »

Les pays voisins des régions bombardées n’ont pas été épargnés par les retombées de particules radioactives et chimiques… comme le Koweït, l’Arabie Saoudite, l’Iran, des régions d’Albanie, de Macédoine, de Grèce, du Pakistan, pour ne citer qu’eux.

Il y a donc une pollution des sols, des eaux et de l’air pour plusieurs milliards d’années et cela provoque des problèmes importants de morbidité (nombreuses maladies induites), de mortalité et d’apparition de malformations congénitales monstrueuses puisque l’ADN est touché… il y a, de ce fait, une transmission aux générations suivantes.

Une arme radioactive

L’uranium « appauvri » est un déchet nucléaire « recyclé » par les pays utilisateurs comme une munition classique. C’est un déchet radioactif issu de l’enrichissement de l’uranium destiné aux réacteurs nucléaires civils et militaires.

Il contient environ 0,2% d’uranium 235 et 99,75% d’uranium 238 dont la demie vie (période) est de 4,5 milliards d’années (l’âge de la terre !). On l’appelle « appauvri » parce que son activité est de 40% inférieure à celle de l’uranium naturel…ce qui ne signifie nullement qu’il est moins dangereux !

Il faut, en effet, rappeler que l’uranium « appauvri » utilisé dans l’armement est mélangé à de l’uranium issu des usines de retraitement qui contient des produits de fission hautement radioactifs comme l’uranium 236, le plutonium 238 et 239, le technétium 99 ou le ruthénium 106 qui potentialisent de fait sa nocivité.

Le mythe de la « guerre propre » a fait long feu… si je puis dire !... pour les peuples autochtones comme pour les militaires et journalistes ayant approché de trop près les pollutions de ces armes.

L’Agence Internationale de l’Energie Atomique prévoit d’ailleurs un excès d’un demi million de morts rien que pour l’Irak !

Il y a une violation des règles internationales de radioprotection.

Selon le Droit International sur le contrôle des armements, les armes à l’uranium « appauvri » sont illégales (Convention de LA HAYE de 1899 et 1907, de GENEVE de 1925 et 1949, Charte de NUREMBERG de 1945, Convention des Nations Unies du 10 octobre 1980 dite « Convention des armes inhumaines ») pour les raisons citées précédemment.

« Dans la plupart des rapports officiels, la question du respect de la réglementation et des normes de radioprotection est totalement éludée. Pareillement, le terme de « déchets radioactifs » et les prescriptions qui s’y rapportent sont tabous. C’est pourtant la terminologie appropriée pour décrire les obus et munitions à l’uranium appauvri dispersés dans l’environnement. » (Document CRIIRAD Corinne Castanier et Bruno Chareyron).

La désinformation, qui présente l’uranium « appauvri » comme un produit anodin, permet aux pays comme la France de se défausser de la prise en charge des coûts de décontamination mais surtout de banaliser dans l’indifférence générale l’usage de telles armes dans les conflits en condamnant pour « l’éternité » des populations civiles innocentes.

Arrêtons ce massacre sous couvert de l’OMS et de l’ONU !

L’utilisation de ces armes à l’uranium « appauvri » est un CRIME CONTRE L’HUMANITE !

Il y a, malheureusement, pire que la folie fanatique d’un individu comme celle, par exemple, de Mohamed MERAH… il y a la folie meurtrière des Etats comme la France et bien d’autres.

Les efforts de désarmement ont enregistré, au fil des années, des succès remarquables… même si toutes les armes devraient être interdites ! Ces initiatives n’étaient pas complètement aléatoires ; elles visaient généralement à neutraliser et à retirer de la circulation des armes pouvant enfreindre le droit des conflits armés.

Les Etats ont interdit les armes chimiques en 1993, puis les armes à laser aveuglantes en 1995 et les mines antipersonnel en 1997. La campagne de désarmement la plus récente a conduit à l’interdiction des armes à sous-munitions (pour les pays qui adhèrent à la Convention sur les armes à sous-munitions de 2008).

Quelles armes « nouvelles » devraient faire l’objet d’un prochain traité d’interdiction ? Nombre de personnes pensent que ce devrait être les armes à l’uranium « appauvri » !

Vous êtes le Président de la République française.

Vous avez décidé d’engager les forces françaises dans un conflit au Mali en utilisant des aéronefs qui « consomment » des munitions flèches à l’uranium « appauvri ».

Je souhaiterais donc connaître votre engagement concernant ce grave problème… bien plus important que celui d’un individu fanatique puisqu’il concerne l’engagement moral de notre Nation vis-à-vis du peuple français et des Nations de la planète comme au Mali.

Vous engagez-vous à arrêter, détruire et interdire l’usage des armes à l’uranium « appauvri » et à œuvrer sans relâche auprès des instances internationales comme l’ONU pour que ces munitions soient définitivement interdites dans tous les conflits sur la planète ?

Vous exprimant par avance ma très vive gratitude, je vous prie d’agréer, Monsieur le Président de la République, l’hommage de mon profond respect.

zp,
SIWEL 111540 FEV 13

Source: REPORTERRE, le site de l'écologie

Mali/Azawad : " Tribulations françaises dans les sables sahariens 120 ans après "

Mali/Azawad : " Tribulations françaises dans les sables sahariens 120 ans après "

11/02/2013 - 16:53

AZAWAD (SIWEL) — "Maladroite, la France socialiste vient de montrer sa vraie face. Le 8 février, à Ménaka, position tenue par le MNLA, un membre du mouvement sur invitation d’un officier français est allé à l’encontre d’une patrouille française. A sa grande surprise, il se rendit compte qu’il vient de tomber dans un piége tendu par les maliens avec la complicité des forces françaises. Mr Abdoul Karim ag Matafa et ses compagnons sont depuis détenus par les maliens et auraient été transférés à Bamako. L’acte est d’une extrême gravité... Faute d’éclairer cette affaire, l’armée française aura perdu toute sa crédibilité dans le Sahara. Il démontre enfin que la France de Hollande a choisi son camp et a donc implicitement déclaré la guerre aux azawadiens !!! "


Manifestation de Kidal le 27 janvier 2013 contre la présence de l'armée malienne qui a depuis confirmé son caractère assassin. Le silence des uns et le concours des autres n'est rien de moins qu'une abominable complicité( PH/DR/Archives)
Manifestation de Kidal le 27 janvier 2013 contre la présence de l'armée malienne qui a depuis confirmé son caractère assassin. Le silence des uns et le concours des autres n'est rien de moins qu'une abominable complicité( PH/DR/Archives)
"...La ville est à vous, mon colonel…"



‘’… la ville est à vous, mon colonel….’’, ces mots d’un officier français à son homologue malien à l’entrée de Gao, tout autant que l’image du farfelu maire de Gao, tenant dans la main le drapeau français, éjecté des entrailles de la carlingue de l’avion de transport de troupes sur le tarmac de l’aéroport de Gao, resteront à jamais gravé dans la mémoire des téléspectateurs des grands médias en cette fin de janvier 2013. Un an après le déclenchement de la lutte de libération de l’Azawad, la France revient au secours du soudan français devenu Mali en 1960
Depuis le 11 janvier les soldats français se promènent, d’abord au Mali puis progressivement dans l’Azawad comme si on était encore au début du 20ème siècle à l’époque de la pacification bienfaitrice et de l’occupation civilisatrice.

Dès les premières sorties, pendant que l’armée française affrontaient les groupes narco terroristes, les maliens arrivées dans les bagages des français tels des tirailleurs sénégalais, se livraient à leur sport favori : massacrer des touaregs et des arabes identifiés au Mali par le vocable ‘’peaux rouges’’ et pour la première fois, aussi, d’autres groupes azawadiens (peuls et songhaïs). L’imaginaire collectif peul n’oubliera jamais l’hécatombe faite par les maliens parmi la communauté peule de la zone de Konna.
Au fur et à mesure que les français livraient les villes reconquises aux maliens, ceux-ci comprirent cela comme un blanc seing de la France à mater et massacrer du touareg et du maure azawadien.
Les maliens venus dans les soutes des avions français de Bamako et du sud se livrent à une véritable chasse aux ‘’peaux rouges’’ à Sevaré, Niono, Diabali, Tombouctou, Ber, Gossi et Gao. Les maliens, dès lors couvrent les pillages et le vandalisme par des populations locales des biens appartenant aux touaregs et maures, leurs voisins, même les mauritaniens n’ont pas échappé pour signifier que ce n’est point la nationalité qui est ciblée mais la couleur de la peau.

Rien de tout cela ne serait arrivé si la France avait écouté les mises en garde du MNLA et des communautés de l’Azawad qui alertaient sur les dangers de ramener l’armée malienne dans l’Azawad sans aucune précaution, sans implication des azawadiens et sans préalablement régler le problème quant au fond.
Ayant choisi l’entêtement dans une orgueilleuse assurance, la France s’enlise doucement dans un conflit qui ne la concerne pas et dont elle paiera le prix le plus fort.
L’Etat français, tout d’abord, est en train de se rendre complice d’un génocide rampant tout comme il est resté silencieux depuis 1963 sur les crimes et les massacres perpétrés par les différents régimes maliens contre les communautés touarègues et arabes de l’Azawad.
Ensuite, la France, au Mali et dans l’Azawad, joue maladroitement malgré toutes les alertes fournies depuis de nombreuses années par des azawadiens et d’autres amis. Dans son discours, la France justifie l’intervention en s’appuyant sur un appel d’un Etat membre de l’ONU menacé dans sa sécurité. Dès lors que le régime de Dioncounda n’était plus menacé, il était devenu difficile de poursuivre l’intervention sans le reste de la communauté internationale. Hollande a franchi le rubicond et malheureusement, cette intrépidité à un prix.

La France a endossé la responsabilité de rétablir l’intégralité territoriale du Mali sans que cela ne soit fondé sur aucun texte juridique international pertinent. Plus curieux, la France ne soucie que de la seule intégrité territoriale mais pas de l’unité nationale. Encore une erreur majeure dans l’attitude d’un pouvoir donneur de leçons et qui se revendique un modèle de la normalité.
Pire lorsque les militaires français ramènent dans les soutes des C – 130 des maliens prétendument militaires et des élus, ces derniers sont toujours noirs comme si ni Gao, ni Tombouctou n’ont pas d’élus touaregs ou maures, commis du régime malien et bien terrés à Bamako.
Il aurait été plus seyant de mettre Ag Imbarcawane tel le cafard qu’il est dans la soute de l’avion aux cotés du troublant maire de Gao, Mr Diallo. Il aurait été encore plus malin de ramener Oumarou, le patriote et zélé président du Haut Conseil des collectivités locales, dans la soute à bagage de l’avion de Papa François le libérateur de Tombouctou et le sauveur de Dioncounda II.

Maladroite, la France socialiste vient de montrer sa vraie face. Le 8 février, à Ménaka, position tenue par le MNLA, un membre du mouvement sur invitation d’un officier français est allé à l’encontre d’une patrouille française. A sa grande surprise, il se rendit compte qu’il vient de tomber dans un piége tendu par les maliens avec la complicité des forces françaises. Mr Abdoul Karim ag Matafa et ses compagnons sont depuis détenus par les maliens et auraient été transférés à Bamako. L’acte est d’une extrême gravité. Il s’agit d’un abus de confiance sans précédent de la part d’un Etat et surtout de l’armée française qui fut jadis respectée dans la région justement en raison de sa parole d’honneur. Faute d’éclairer cette affaire, l’armée française aura perdu toute sa crédibilité dans le sahara. Il démontre enfin que la France de Hollande a choisi son camp et a donc implicitement déclaré la guerre aux azawadiens !!!
Les azawadiens ont tout cédé, multiplié les compromis, souvent les compromissions et démontré toute leur disponibilité à favoriser la paix et la sécurité dans la zone saharo sahélienne. Malheureusement, la France de Hollande dans un sursaut néo colonial et dans un réflexe de reconstitution de l’empire a choisi le mépris et la fuite en avant vers un enlisement sans précédent dans les sables du Sahara. Un Sahara, à tout point de vue, différent de l’Afghanistan, de la Somalie et de la Côte d’Ivoire.

Face au silence et à la complicité passive des forces françaises, nous nous tournons vers le Peuple français, élus, les organisations des droits de l’homme, les femmes et les hommes épris de paix et de justice afin qu’ils exigent de leur dirigeants de prendre toutes les mesures idoines pour que :
- cessent les massacres, les pillages et vandalismes de touaregs et de maures de l’azawad sur la seule base de la couleur de leur peau,
- soit immédiatement relâché notre frère, Abdoul Karim AG Matafa et ses compagnons et que des excuses soient présentés au MNLA par l’officier auteur de ce rapt,
- les populations civiles soient secourues aussi rapidement que possible tant à l’intérieur de l’Azawad qu’à l’extérieur,
- soient engagées immédiatement des négociations entre le MNLA et le gouvernement malien afin d’aboutir à un règlement définitif et durable du conflit conformément à l’engagement de la médiation Burkinabé sous la supervision de la CEDEAO et à la résolution 2085 des Nations Unies.

Habaye ag Mohamed

Porte parole de la coordination des cadres de l’Azawad

Le nouveau journal de Tamurt.TV en ligne

Le nouveau journal de Tamurt.TV en ligne

L’actualité en Kabylie en question

Aziz Ait-Amirouche pour Tamurt.info
Présenté par le journaliste Augustin Imerzuguen, le nouveau journal télévisé de Tamurt.TV évoque l’actualité en Kabylie, tout comme celle la diaspora.
11/02/2013 - 11:34 mis a jour le 11/02/2013 - 15:04 par Aziz Ait-Amirouche

S’agissant de son contenu, le nouveau journal en question, revient sur la mort du cinéaste et réalisateur Kabyle, Bouguermouh Abderrahmane, enterré la semaine dernière dans son village natal, à Ighzer Amuqran, au niveau de Vgayet. Le présentateur du journal télévisé est revenu sur le parcours de l’homme, sa biographie et ses œuvres, notamment son interprétation du roman de Mouloud Mammeri "La colline oubliée". L’on peut trouver dans le même journal, des impressions d’artistes et hommes de culture, recueillies sur place le jour de l’enterrement de Bouguermouh Abderrahmane, ainsi que le texte de condoléances adressées par le président du Gouvernement Provisoire Kabyle (GPK), M. Ferhat Mehenni, à sa famille et l’hommage consacré à cet effet par l’ANAVAD et le ministre de la culture, M. Lahcen Ziani. Le journal télévisé, nous propose par ailleurs un reportage inédit, sur la visite d’une délégation du Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie (MAK) à la maison du défunt, en mai 2012, la visite a été l’occasion pour le président du MAK, M. Bouaziz Ait-Chebib et la délégation qui l’accompagnait d’évoquer les questions de la culture et de l’art en Kabylie.
Sur un autre volet, le journal télévisé revient sur le dernier conseil national du MAK, tenu le 1er février dernier au niveau du village d’Ath-Hemdun à Tuvirett (Bouira), l’on évoque principalement la décision du C.N du M.A.K d’organiser trois (03) marches, lors du 20 avril prochain, au niveau des villes de Tizi-Wezzu, Vgayet et Tuvirett.
L’on peut visionner dans la même édition, un reportage vidéo sur les inondations survenues en Kabylie dernièrement, dans le village d’Illiten et un autre reportage vidéo s’agissant de la marche populaire organisée dernièrement par les Amazighs du Maroc, ainsi que la campagne de répression et d’arrestations des militants ayant pris à la manifestation, on pourra entendre, en effet, un témoignage sur place.
Dans la rubrique culturelle, le journal évoque la sortie du dernier album du chanteur Kabyle, Idir, on pourra l’entendre s’exprimant sur son œuvre notamment et chantant un passage musical sur la nécessité de l’engagement et du courage pour Tamazight.
Le journal télévisé est disponible sur le site Tamurt.tv, en page d’accueil du journal Tamurt.info, ou bien sur le lien suivant :
http://tamurt.tv/video/Isalen_n_ddu...
Aziz Ait-Amirouche pour Tamurt.info