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mercredi 15 mai 2013

Kabylie : Les Kabyles pallient à l'insécurité instaurée par l'état algérien (cas d'école)


Kabylie : Les Kabyles pallient à l'insécurité instaurée par l'état algérien (cas d'école)

15/05/2013 - 10:45

KABYLIE (SIWEL) — Depuis deux semaines le village d’Aït Aïssa Mimoun vivait dans la terreur. Chaque famille angoissait à l’idée de laisser sortir leurs enfants, et plus particulièrement leurs filles, face à la menace de rapt du mystérieux rôdeur à la 404 bâchée. Grâce à la vigilance citoyenne, des jeunes dont un responsable du MAK ont su et pu défendre leur honneur


Village de la commune d'Aït Aïssa Mimoun, Kabylie (PH/DR)
Village de la commune d'Aït Aïssa Mimoun, Kabylie (PH/DR)
Pour pallier à l'insécurité encouragée par l'état algérien en Kabylie, voici un reportage d'une action entreprise par des citoyens Kabyles épris de justice et de défense de leur honneur : 

Création de la première force de police indépendante Kabyle : 
Arrestation du kidnappeur d’Aït Aïssa Mimoun 

VICTOIRE POUR LA KABYLIE ! 

Cet homme, âgé d’une quarantaine d’années, abordait ces jeunes proies juvéniles en feignant de rechercher la poste de la commune d’Ait Aïssa Mimoun. Il essayait de les mettre en confiance en leur montrant son alliance, se faisant ainsi passer pour un bon père de famille ayant perdu son chemin. Puis, comme nous l’a exposé une des victimes, ce pervers tentait de les saisir violemment et de les forcer à monter dans son véhicule. 
Son perfide mode opératoire a été mis en œuvre à trois reprises. 

Les 03 jeunes filles, qui ont malheureusement croisé la route de ce kidnappeur, ont fait preuve d’un courage exemplaire. Elles ont, à chaque fois, été sauvées par l’intervention fortuite des vieilles femmes du village qui sont sorties de chez elles alarmées par les cris de ces jeunes filles. 

Face à ces tentatives de kidnapping à répétition, quelques citoyens du village d’Aït Aïssa Mimoun se sont alors rendus au commissariat d’Ath Ouaguenoun. La police n’a donné aucune suite à leur demande. Face à ce déplorable désintérêt des autorités algériennes, les jeunes hommes du village d’Aït Aïssa Mimoun, âgés de 13 à 25 ans et comptant parmi eux un responsable du MAK, se sont réunis dimanche 12 mai pour mettre en place la première force de protection des citoyens Kabyles. 

Un plan d’actions efficace qui a permis de neutraliser, lundi 13 mai 2013, la menace que représente ce multirécidiviste. 

Lundi 13 mai au matin, leur dispositif de surveillance et de contrôle est opérationnel. A 14 heures, le suspect est repéré. En effet, la 404 bâchée, correspondant aux signalements des victimes, stationne dans un endroit stratégique, lieu donnant à l’agresseur un large champ de vision sur le chemin qui mène aux villages et qu’empruntent ses jeunes proies. Le suspect serait ainsi resté à l’affût, plus d’une heure, sans sortir de son véhicule et assis sur le siège passager, donnant l’illusion qu’il attendait le conducteur. 

Le « nif » des jeunes d’Ait Aïssa Mimoun comme seul arme 

A 15h50, l’homme à la 404 bâchée se met en chasse, il reprend la route. L’alerte est donnée par les jeunes. Un des véhicules de la première force de protection des citoyens Kabyles le suit à distance. Entretemps les sentinelles confirment l’immatriculation de la 404 bâchée, alors que le kidnappeur approche une mère de famille, qui s’enfuit chez elle sous les yeux des jeunes présents dans le véhicule de surveillance. Quand le véhicule des jeunes d’Ait Aïssa Mimoun arrive à sa hauteur, l’homme s’enfuit. Depuis leur voiture, ils lui demandent de s’arrêter pour vérifier son identité. Pour seule réponse, le suspect accélère de plus belle. A un moment, le pervers fait mine de s’arrêter. Attendant que les jeunes sortent de leur véhicule, il redémarre. Il ne savait pas que les jeunes de la première force de protection des citoyens Kabyles avaient coupé la route plus en amont. Le suspect est enfin pris au piège. 

Ainsi immobilisé, les jeunes sans agressivité et non armé l’abordent pour lui réclamer à nouveau son identité et les raisons de son refus d’obtempérer. L’homme dégaine alors un tournevis et tente de les agresser. Le groupe de jeunes réussit à le désarmer. Les trois victimes qui seront ensuite amenées sur place confirmeront, sans aucune hésitation, que cet homme est bien celui qui a tenté de les kidnapper. 

L’agresseur après quelques hésitations finira par avouer qu’il voulait seulement terroriser ces jeunes femmes. Pire, il ajoutera qu’il guettait ses victimes en fumant de la drogue. Les « vieux du village » alertés emmèneront l’individu à la gendarmerie de Sidi Naâmane. 

L’homme à la 404 bâchée mis hors d’état de nuire par les jeunes Kabyles d’Ait Aïssa Mimoun mais une nouvelle épreuve attend les victimes : la gendarmerie de Sidi Naâmane 

Dans l’enceinte de la gendarmerie, les fonctionnaires Algériens prennent en charge le multirécidiviste en exprimant face aux victimes et leur parent que cet homme ne présente aucun antécédent, qu’il « n’a pas l’air méchant », lui trouvant presque des circonstances atténuantes. Ils lui rédigeront un certificat médical alors que le kidnappeur ne présente, selon nos sources, aucune ecchymose ou blessures apparentes. 

Cependant, le comportement des militaires algériens sera tout autre vis-à-vis des courageuses victimes qui se verront interroger avec agressivité, cris et intimidations. Paralysée par la peur l’une des jeunes victimes ne sortira de son mutisme qu’encouragée par ses parents, l’autre tiendra tête aux agents algériens arabophones en ne s’exprimant qu’en kabyle. 

Notons que la famille du kidnappeur présente dans l’enceinte de la gendarmerie de Sidi Naâmane ne semblait pas étonner de l’arrestation de leur fils. Elle a même demandé pardon alors que l’agresseur, lui n’a exprimé aucun regret ou remords. 

Alors même que ces jeunes femmes ont formellement reconnu leur agresseur, les autorités algériennes remettent le kidnappeur en liberté le soir même. 

Retenons de cette affaire que les agresseurs agrées par l’Algérie ne sont pas invulnérables. La Kabylie n’a pas besoin d’Algérie pour se défendre et pour protéger ses citoyens. Il est nécessaire que tous les villages kabyles s’approprient cette affaire et suivent l’exemple de jeunes d’Ait Aïssa Mimoun. 

GLOIRE ET RESPECT A LA JEUNESSE D’AIT AISSA MIMOUN 

VIVE LA KABYLIE INDEPENDANTE. 

ECA/14052013 
SIWEL 151045 MAI 13

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