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mardi 30 avril 2013

Le MAK Soutien le Dr Ahmed Assid et dénonce les pressions salafiste au Maroc


Le MAK Soutien le Dr Ahmed Assid et dénonce les pressions salafiste au Maroc

30/04/2013 - 16:45

KABYLIE (SIWEL) — Dans une déclaration rendue publique hier, le Mouvement autonomiste kabyle (MAK) a apporté son soutien au militant amazigh laic, le Dr Ahmed Assid. Le mouvement kabyle a par ailleurs dénonce le silence des autorités marocaines face aux menaces de mort proférées publiquement, et en toute inpunité, par des islamistes dont les formations politiques détiennent en partie le pouvoir au Maroc et ce juste après que le « Conseil des Oulémas », une entité constitutionnelle présidée par le roi en sa qualité de « Commandeur des croyants », ait tout recemment publié une fatwa appelalnt à l’éxécution des apostats.


A gauche, Ahmed Aassid militant politique amazigh et laïc. A droite, Mohamed Fizazi, condamné après les Attentats du 16 mai 2003 à Casablanca avant d’être libéré par grâce royale par soucis d’apaisement selon le Makhzen marocaine. (PH/DR)
A gauche, Ahmed Aassid militant politique amazigh et laïc. A droite, Mohamed Fizazi, condamné après les Attentats du 16 mai 2003 à Casablanca avant d’être libéré par grâce royale par soucis d’apaisement selon le Makhzen marocaine. (PH/DR)
Le MAK a dénoncé les menaces de mort reçues par le Dr. Ahmed Assid, militant amazigh laïque et démocrate, de la part des salafistes marocains, pour avoir dénoncé l’enseignement dans les écoles marocaines “ des préceptes religieux appelant à la haine de l’autre” ainsiq ue l’enseignement des “ conquêtes arabo-islamiques comme des missions civilisatrices en Afrique du Nord”. 

Le MAK “qui a fait de la laïcité , de la liberté de culte et de conscience, des fondements principaux de son projet” poursuit la déclaration, “ dénonce avec force ce terrorisme qui sévit en toute quiétude en Afrique du nord et apporte son soutien indéfectible au militant et à l’intellectuel Dr Assid ”. 
Le Couyarge de M. Assid a été salué par le mouvement kabyle qui a “fait de la laïcité , de la liberté de culte et de conscience, des fondements principaux de son projet. 

Pour rappel, le Dr. Assid est actuellement la cible de violentes attaques islamistes, toutes tendences confondues, allant des menaces de mort des terroristes salafistes aux mises en garde du chef de gouvernement islamiste marocain, M. Abdelilah Benkirane. 

En effet, au cours d’une conférence, il y a une dizaine de jours, Ahmed Aassid militant politique amazigh et laïc, chercheur à l’Institut royal de la culture amazighe (IRCAM), avait estimé que l’islam était « aujourd'hui dépassé, car les valeurs universelles actuelles sont ce que l'humanité a atteint de mieux » 

Pour le chercheur amazigh, l’Islam tel qu’il est enseigné aujourd’hui, à travers les manuels scolaires, véhicule « un message de menace et de terrorisme ». Lors de cette très controversée conférence, tenue en marge du dixième congrès de l'Association marocaine des droits humains (AMDH), à Rabat du 19 au 21 avril dernier, le chercheur Ahmed Assid a attribué ces travers au fait que le système éducatif marocain est sous la domination d'une certaine idéologie…arabo-islamiste. 

Rappelons par ailleurs que ces déclarations surviennent à un moment ou une FATWA du Conseil supérieur des Oulémas, entité constitutionnelle présidée par le roi en sa qualité de « Commandeur des croyants », appelle à l'exécution de l'apostat. 

Cette fatwa qui a elle-même provoqué une vive polémique sur la nature « pacifiste » de l’Islam marocain a obligé la monarchie marocaine, le Makhzen, à consacrer le prêche du prédicateur de la mosquée Ouhoud, à Safi, et en présence du « commandeur des croyants », le roi Mohammed VI en l’occurrence, au thème de la liberté de croyance dans l'Islam pour atténuer les effets de cette fatwa qui appelle à rien de moins qu’au meurtre de toute personne ne renonce à l’Islam. En revanche, le cheikh Mohamed Fizazi, figure symbolique du salafisme pur et dur, s'est de suite précipité pour remercier le « Conseil des Oulémas » pour cette fatwa qui selon lui représente une vérité absolue et ne saurait souffrir la moindre nuance…maintenant, il demande juste à la faire appliquer, notamment sur l’intellectuel amazigh laïc, Ahmed Assid, notamment accusé d’« ennemi de Dieu » 

zp, 
SIWEL 301645 AVR 13 

Ci-après le lien sur le communiqué de soutien du mouvement kabyle au Dr. Ahmed Assid

Le drapeau de Tamazgha flotte sur la commune de Melbou | Kabyle.com


Le drapeau de Tamazgha flotte sur la commune de Melbou

Anavad : La France socialiste se comporte en ennemi des peuples berbères


Anavad : La France socialiste se comporte en ennemi des peuples berbères

30/04/2013 - 12:51

PARIS (SIWEL) — Dans une déclaration parvenue à notre rédaction, le Gouvernement provisoire kabyle, dont les ministres ses ont réunis le 28/04/2013, a déclaré que les trois grandes marches de Kabylie, soutenues par des rassemblements réussis dans la diaspora, ont démontré, une fois de plus, au moins deux choses : « l’attachement du peuple kabyle à sa mémoire » et sa détermination à exercer « son droit à l’autodétermination ». Au niveau international, l’Anavad « considère que la France socialiste se comporte en ennemi des peuples berbères, notamment de l’Azawad et de la Kabylie » indique la déclaration signée de son porte-parole, Makhlouf IDRI.


Rassemblement du Réseau Anavad, le 20 avril 2013 au Trocadéro, Paris (Photo Siwel)
Rassemblement du Réseau Anavad, le 20 avril 2013 au Trocadéro, Paris (Photo Siwel)
Saluant la formidable mobilisation citoyenne kabyle à l’occasion du double printemps, amazigh et du printemps noir de Kabylie, la déclaration de l’Anavad a tenu à réitérer ses «félicitations aux citoyens de Tuvirett qui ont tenté de déboulonner la statue de l’Emir Abdelkader», considérée comme une «insulte à la Kabylie». 

Pour rappel, alors qu’il était questionné par Siwel, le 20 avril dernier au Trocadéro, le président de l’Anavad avait déclaré à ce propos : « une médaille d'honneur revient aux militants kabyles de Tuvirett qui ont essayé de déboulonner la statue de l'Emir Abdelkader érigée par le pouvoir dans cette ville ». 

« La Kabylie est fière de leur action qui en rappelle une autre du même type à Oran en 1949 où la statue de l'Emir Abdelkader, alors érigée par la France coloniale à celui qui s'était rendu à l'ennemi, fut plastiquée par les nationalistes algériens ». 

« L'Emir Abdelkader auquel les officiels algériens attribuent à tort la paternité de leur Etat était hier le symbole de la soumission de l'Algérie, et, de nos jours, celui de l'oppression de la Kabylie. » 

L’Anavad a salué la fraternité kabyle dont la symbolique de l’unité dans la diversité a été réussie entre le MAK et le RCD ; C’est « un fait historique inédit et d’une portée politique indéniable » précise le porte-parole de l’Anavad, avant de poursuivre plus loin que l’omerta et la désinformation orchestrés par les médias algériens sur cet évènement en sont le meilleur indicateurs. 

L’Anavad a également salué la solidarité des peuples amazighs qui se manifeste tous les 20 avril, depuis 33 ans. Pour le Gouvernement provisoire kabyle, faisant référence au printemps Noir, le 20 avril est devenu la « journée nationale de la Kabylie » et, faisant référence au printemps amazigh de 1980, la « journée internationale de la solidarité entre les peuples amazighs » 

Abordant la question de l’officialisation de tamazight, dépeinte par l’opposition classique kabyle comme un objectif à atteindre, l’Anavad a considéré que la « « cause linguistique » portée pendant plus de 30 ans par la Kabylie a constitué une « étape historique » mais aujourd’hui dépassée, dont le Printemps Noir a définitivement tourné la page en ouvrant celle du « droit de la Kabylie à son autodétermination ». 

En effet, l’officialisation de tamazight n’aura de sens que si elle est portée par un Etat qui fait de sa réhabilitation et de son prestige son point d’honneur…on voit mal l’Etat Algérien, raciste, arabiste, islamiste, tel qu’il est concrètement dans ses pratiques , faire à Tamazight une place égale à celle qu’occupe la langue arabe, qui jouit en plus de la sacralisée de son essence divine. Les politiques successives d’arabisation forcenée et de radicalisation religieuse ont été menées tous azimut depuis 50 ans, pourvu que l’identité arabo-islamique règne sans partage et que l’identité amazighe soit reléguée au rang de vestige méprisé, à l’instar d’Aksil (Koceila) ou de (Dihya (Kahena), pendant que les conquérants sont glorifié, à l’instar du conquérant Oqba ibn Nafaa . Une langue ne peut avoir de réelle existence qu’à la condition sine qua non de disposer d’un Etat, sinon, elle est vouée à disparaitre. 

Au plan international, le Gouvernement Provisoire Kabyle a déclaré qu’il « considère que la France socialiste se comporte en ennemi des peuples berbères, notamment de l’Azawad et de la Kabylie»: 

Dans l'Azawad, « elle soutient une armée malienne putschiste et criminelle qui massacre des populations civiles touarègues » […] « après avoir anéanti, avec la complicité de l’Algérie et par AQMI interposée, l’indépendance de l’Azawad proclamée en avril 2012 », l’Anavad reproche à la France de « manœuvrer en coulisse pour compromettre le MNLA dans des négociations avec des organisations islamistes et n’ayant aucun ancrage réel dans leur société ». A ce propos, le MNLA avait effectivement fait savoir que certaines personnalités du monde amazighe se sont proposées pour organiser une médiation entre le MNLA et ces groupes islamistes ou arabo-islamistes, notamment le MIA, une prétendue sicion d'Ansar Dine ainsi que le MAA, un obscur groupe se définissant arabe et ayant par ailleurs revendiqué des attaques menées par le Mujao contre le MNLA.

En Kabylie, l’Anavad reproche à la France le soutien qu’elle apporte au « pouvoir raciste et criminel d’Alger », comme elle l'a fait avec la visite-caution du président Hollande à Bouteflika début mars dernier et en accédant à ses doléances, y compris les plus « insignifiantes », précise l’Anavad, comme celui d’entraver la libre circulation du président de l’Anavad en « allongeant inconsidérément les délais nécessaires à sa reconnaissance du statut de « réfugié politique » ». 

zp, 
SIWEL 301251 AVR13 

Ci-dessous la déclaration du conseil des ministres de l'Anavad dans son intégralité 

Anavad, Gouvernement provisoire kabyle
Anavad, Gouvernement provisoire kabyle
ANAVAḌ AQVAYLI UΣḌIL 

GOUVERNEMENT PROVISOIRE KABYLE 

PROVISIONAL GOVERNMENT OF KABYLIA 

Conseil des Ministres du 28/04/2013 

Le Conseil des Ministres de l’Anavad qui s’est tenu le 28/04/2013 a examiné en profondeur la commémoration du 20 avril 2013, évalué l’avancement du projet du drapeau kabyle et des points de l’actualité internationale. 
Le 20 avril. 

La commémoration le 20 avril 2013 des printemps 80 et 2001, a été éclatante par la mobilisation populaire lors des marches qui ont eu lieu dans les trois capitales de la Kabylie, soutenues par des actions à Paris, Montréal, Munich, Philadelphie … Elle a démontré, une fois de plus, au moins deux choses : 

1) L’attachement du peuple kabyle à sa mémoire. Cette date du 20 avril qui célèbre les révolte de la Kabylie (de 1980 et de 2001) contre le pouvoir algérien qu’il considère comme celui d’un oppresseur étranger, est devenue la journée nationale de la Kabylie, et la journée de la solidarité internationale entre les Amazighs. 

2) La Kabylie garde, chevillé au corps, son idéal de liberté et son aspiration à l’exercice de son droit à l’autodétermination. Quoi que fasse le pouvoir colonial algérien pour dissoudre le Kabyle dans une chimérique nation algérienne est voué à l’échec. La Kabylie échappe désormais totalement à son champ de gravitation. L’idéal serait qu’il cesse de prolonger les souffrances du peuple kabyle en accédant au plus vite à la demande d’un référendum sur le désir de la Kabylie à se doter de son propre Etat souverain. 

L’Anavad remercie toutes celles et tous ceux qui ont répondu à l’appel du devoir en allant marcher ou se rassembler en faveur du combat national kabyle. Il réitère ses félicitations aux citoyens de Tuvirett qui ont tenté d’arracher la statue de l’Emir Abdelkader qui est une insulte à la Kabylie. 

Sur un autre plan, l’Anavad considère que la cause linguistique amazighe portée pendant plus de 30 ans par la Kabylie, était la cause d’une étape historique qui est révolue depuis 2001. Jusque-là, elle entretenait la mobilisation du peuple kabyle, juste en attendant d’accéder à des revendications plus politiques pour sa souveraineté. Le Printemps Noir a définitivement tourné la page de cette étape et ouvert celle du droit de la Kabylie à son autodétermination. 

Mais, aujourd’hui, le pouvoir algérien qui s’était toujours dressé contre cette revendication, manœuvre pour que les Kabyles renoncent au Gouvernement Provisoire Kabyle en échange d’une hypothétique reconnaissance officielle de « la langue » amazighe. C’est peine perdue. La liberté du peuple kabyle ne se monnaie pas et ne se négocie pas. 

Toujours, sur le 20 avril, les marches auxquelles avaient appelé le MAK et l’Anavad ont été l’occasion d’une action unitaire avec le RCD. Le geste, symbolique en lui-même, est un fait historique inédit et d’une portée politique indéniable. Il montre que, désormais, d’autres politiques entre forces vives de la Kabylie sont possibles. Au lieu de s’opposer entre elles, elles ont d’autres attitudes plus conciliantes et plus fraternelles. 

Cette action n’a pas été le fait d’une alliance mais d’un rapprochement. Une alliance suppose des rencontres au sommet et un document de travail qui en définit les objectifs, les échéances et les degrés d’implications, de partage des responsabilités etc... Cela n’est pas le cas. L’Anavad qui salue cette initiative et ses acteurs reste disposé à en renouveler l’expérience autant de fois qu’il est nécessaire et, cela, avec l’ensemble des forces vives de la Kabylie dans l’objectif de la construction d’un Etat kabyle souverain. 

L’Anavad s’est aussi penché sur le traitement de l’information de cette action du 20 avril 2013 par les médias algériens. Le Gouvernement Provisoire Kabyle savait à l’avance que la presse, sous pression du DRS (Sécurité Militaire algérienne), avait pour obligation de taire le nom de l’Anavad et de minimiser le poids du MAK dans la mobilisation de la Kabylie. Que les nationalistes kabyles se rassurent. L’Etat-Major algérien qui est le vrai pouvoir sait, lui, qui est son véritable adversaire et la réalité de notre ancrage et de notre force en Kabylie. Par ailleurs, le Réseau-Anavad vient de réussir sa première sortie sur le terrain avec le rassemblement au Trocadéro qui a drainé beaucoup de monde en faveur du combat national kabyle. 

Au lendemain de cet immense succès des nationalistes kabyles, le pouvoir raciste d’Alger va redoubler de manœuvres pour nous contrer. Déjà, pour cacher l’agonie de son président victime d’un AVC et évacué à Paris, le pouvoir a tenté une diversion en faisant courir une rumeur en Kabylie selon laquelle c’est le président de l’Anavad qui est décédé. Toutefois, ni l’armada médiatique dont dispose l’Algérie, ni sa force financière et corruptrice ne parviendront à arrêter la marche du peuple kabyle vers sa liberté. 
D’ailleurs, le Conseil des Ministres kabyle a procédé à une évaluation d’étape du chantier du drapeau de la Kabylie. L’Anavad remercie tous ceux qui ont soumis des propositions qui sont toutes dignes d’intérêt. Il félicite les membres de la Commission du Drapeau Kabyle qu’il va réunir dans un délai raisonnable pour faire le point sur leur mission. 

Au plan international, le Gouvernement Provisoire Kabyle considère que la France socialiste se comporte en ennemi des peuples berbères, notamment de l’Azawad et de la Kabylie. 

D’abord, en Azawad, elle soutient une armée malienne putschiste et criminelle qui massacre des populations civiles touarègues. Ensuite, après avoir anéanti, avec la complicité de l’Algérie et par AQMI interposée, l’indépendance de l’Azawad proclamée en avril 2012, elle manœuvre en coulisses pour compromettre le MNLA dans des négociations avec des organisations islamistes et n’ayant aucun ancrage réel dans leur société. 

En Kabylie, elle soutient le pouvoir raciste et criminel d’Alger en accédant à ses doléances même les plus insignifiantes comme le fait d’allonger inconsidérément les délais nécessaires à la reconnaissance du statut de « réfugié politique » au président de l’Anavad, M. Ferhat Mehenni. En empêcher ce dernier de voyager, M. Hollande fait le jeu de l’Algérie. 

France, le 29/04/2013 

Makhlouf Idri, 
Porte-parole du Gouvernement Provisoire Kabyle 

Les relais du pouvoir excellent dans l’intox | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie


Rumeurs autour du décès de Ferhat Mehenni
Ferhat Mehenni est à Paris et en bonne santé. Il communique quotidiennement avec les militants et responsables du MAK en Kabylie. Il se porte comme un charme. Le président du GPK est plus que jamais déterminé à poursuivre son combat pour l’autonomie de la Kabylie d’autant plus que ce dernier Printemps Amazigh a été une réussite.
29/04/2013 - 12:40 mis a jour le 29/04/2013 - 20:29 parYouva Ifrawen
Le président du Gouvernement Provisoire de la Kabylie (GPK), Ferhat Mehenni, est dans le collimateur du régime raciste d’Alger. Des rumeurs émanant des services de renseignement et des relais du pouvoir, annoncent depuis quelque jour sa mort pour certainement semer la zizanie et créer une diversion. L’objectif n’est autre que de détourner l’opinion nationale, suite à l’hospitalisation d’Abdelaziz Bouteflika. Ce dernier est toujours dans un hôpital Parisien où il poursuit des soins intensifs, suite à un AVC.
Les rumeurs annonçant son décès sont de très mauvaise foi et ne cachent pas la volonté du pouvoir de l’éliminer de la scène politique et médiatique. Le président du GPK, ou l’homme aux 17 emprisonnements, dérange la plus haute sphère du pouvoir à plus d’un titre. Il est l’un des rares hommes politiques kabyles qui échappe totalement au pouvoir algérien. Les islamistes aussi souhaitent sa mort. Des messages haineux contre sa personne sont quotidiennement publiés par des extrémistes.
Sachez que Ferhat Mehenni est à Paris en excellente santé. Il se porte comme un charme. Il communique quotidiennement avec les militants et responsables du MAK en Kabylie. Il est omniprésent dans toutes les activités culturelles et politique concernant la Kabylie. Ferhat Mehenni connu pour sa modestie légendaire, ne décline aucune invitation des associations et ONG, même s’il est très pris. Il fait de son mieux pour satisfaire à toutes les demandes. Il ne cesse de travailler avec les membres de son Gouvernement Provisoire Kabyle (Anavad) afin de mener à bien leurs mission. Le président du GPK est plus que jamais déterminé à poursuivre son combat pour l’autonomie de la Kabylie d’autant plus que ce dernier Printemps Amazigh a été une réussite.
De Paris, Youva Ifrawen

dimanche 28 avril 2013

Pour détourner l’opinion kabyle : Les relais du pouvoir « annoncent » le décès de M. Ferhat Mehenni


Pour détourner l’opinion kabyle : Les relais du pouvoir « annoncent » le décès de M. Ferhat Mehenni

28/04/2013 - 15:29

KABYLIE(SIWEL) — Afin de détourner l’opinion kabyle en cette période d’incertitudes sur l’avenir de Bouteflika, donc de ses relais et ses courtisans en Kabylie, ces mêmes relais ont répandu l’information sur « le décès » du président du GPK, M. Ferhat Mehenni. Ce dernier, contacté par Siwel a tenu à préciser qu’il est en bonne santé et qu’il est plus que jamais en forme pour assurer et assumer la lourde tâche qu’impose le combat pour la liberté du peuple kabyle.


M. Ferhat Mehenni entouré de militantes et de militants au Trocadéro, le 20 avril 2013 à Paris. (Photo/Siwel)
M. Ferhat Mehenni entouré de militantes et de militants au Trocadéro, le 20 avril 2013 à Paris. (Photo/Siwel)


Ce matin alors que les Algériens se connectent sur la Toile et suivent les télévisions étrangères pour s’informer sur l’état de santé de Bouteflika, les relais du pouvoir et les agents des services n’ont pas trouver mieux que de répandre une rumeur sur une prétendue mort du président du Gouvernement Provisoire Kabyle en exil, M. Ferhat Mehenni. 

Des dizaines d’appels, des centaines de messages affluaient dés la matinée pour de plus amples informations. A Raffour, du coté de Tubirett, à Melbou du coté de Vgayet, ou bien à Tizi-Wezzu ou à Michelet, les militants et les sympathisants du MAK et du GPK, n’ont pas caché, d’abord, leur peur, ensuite, leur colère contre ces relais du pouvoir qui tentent de cacher leur désarroi et leur panique si leur « boss », Bouteflika décède. 

Ces futurs « orphelins politiques », tentent en cette journée du 28 avril, date à laquelle les services de répression ont reçu l’ordre de tirer sur les Kabyles lors du printemps, noir de 2001, de jeter l’opprobre et la suspicion sur le MAK et le GPK. Après la diffamation et l’invectives distillées par les organes de presse antikabyles tel Echourouk et Ennahar, ces apparatchiks tentent encore une fois, de porter atteinte à M. Ferhat Mehenni et à son intégrité physique et morale. 

De son coté, le président du GPK rassure les militants et sympathisants du MAK-GPK de ses pleines capacités physique et morale à poursuivre le combat pour l’autodétermination de la Kabylie. Pour M. Bouaziz Ait Chebib, président du MAK, « c’est le résultat de la panique qui s’est emparée des courtisans locaux de Bouteflika qui les a poussé à semer ce genre de rumeurs ». 
Pour Hakim, militant du MAK de Tubirett, le DRS et les relais du pouvoir criminel « connaissent la popularité et la place dont jouit le président du GPK au sein du peuple kabyle ». Et c’est pour cela « qu’ils tentent de semer les rumeurs le concernant ». Pour ce militant, « Bouteflika est passé de vie à trépas, puisque ces relais sont pris de panique». 

aai 
SIWEL 28 1529 AVR 13 

samedi 27 avril 2013

Situation en Algérie : L'armée US se prépare à un soulèvement des Algériens


Situation en Algérie : L'armée US se prépare à un soulèvement des Algériens

27/04/2013 - 16:04

ALGER (SIWEL) — La situation chaotique en Algérie inquiète le gouvernement américain. Prédit à maintes reprises, une révolte populaire en Algérie est inévitable, vue la situation de non-droit qu'impose le pouvoir depuis un demi siècle. Les Américains préparent ce soulèvement, en procédant à l'envoi de centaines de Marines sur les côtes espagnoles. C'est ainsi que le gouvernement de Mariano Rajoy a autorisé diligemment les USA à déployer sur le territoire espagnol, une force d’intervention rapide, en prévision d’un chaos généralisé prévu en Algérie.


Pour les Américains, le soulèvement en Algérie est inévitable. PH/DR
Pour les Américains, le soulèvement en Algérie est inévitable. PH/DR
A la base Morón de la Frontera située à la province de Séville en Andalousie, se déploieront dans les jours qui viennent, un demi-millier d’éléments des forces spéciales, relevant du corps des Marines de l’US Navy, ainsi que 8 avions militaires américains. 

Cette force d’appoint américaine selon le magazine marocain Lemag, sera investie de la mission d’intervenir en Algérie, où les prémices d’un chaos généralisé se font de plus en plus précises, notamment dans le sud du pays, et à l’approche des présidentielles par lesquelles, l’actuel président Abdelaziz Bouteflika, compte s’éterniser au pouvoir en se confectionnant un scrutin le faisant succéder une 4ème fois, à lui-même. 

Selon le journal londonien Al Quds Al Arabi qui a rapporté cette information, la décision espagnole d’autoriser les USA à déployer leurs forces, s’est prise inhabituellement vite. 
En effet, quelques jours ont suffit à Mariano Rajoy, pour transmettre son feu vert à Washington, pour dépêcher ses forces et ses avions, témoignant ainsi par sa hâte, de l’imminence du danger couvant en Algérie, le régime pouvant tomber en désuétude à tout moment. 

La même source a indiqué que les 500 marines auront pour mission d’assurer la sécurité des quelques ressortissants américains en Algérie ainsi que du personnel diplomatique US, et d’opérer leur évacuation du pays. 

Bruce Riedel : La révolte populaire trés proche en Algérie 

Rappelons que Bruce Riedel ex-conseiller présidentiel américain, ayant servi sous 4 présidents, avait prédit pour l’Algérie, l’explosion d’une révolte populaire qui viendrait à bout de la dictature militaire en place. 

Lors d’une conférence donnée en décembre 2012 à l’institut royal ElCano à Madrid, Bruce Riedel, qui compte parmi les experts américains, les plus en vue, spécialisé en questions de terrorisme, sécurité et de politique du moyen orient, avait déclaré que : «L’Algérie souffre d’un régime policier, sa société est renfermée et point de volonté réformatrices chez les tenants du pouvoir, n’est à l’horizon». 

«Les mêmes conditions ayant conduit à l’explosion populaire en Egypte, sont réunies en Algérie, une pression démographique grandissante et mal maitrisée, une jeunesse au désarroi, désespérée et l'absence totale de toute ouverture politique» avait il analysé. 

Bruce Riedel avait alors averti que «dépenser des milliards de Dollars, pour acheter un silence provisoire du peuple, ne sera plus d’aucun effet dans un avenir proche». 
il conclut que le processus est enclenché et que le soulèvement populaire généralisé arrivera sous peu. 

Sa conférence donnée en décembre 2012, ses prédictions révélées justes, ce mois d’avril 2013, en témoigne la grogne populaire dans le sud et en Kabylie, que les répressions violentes par le régime, et les graves atteintes aux droits de l’homme les accompagnants, ne font que renforcer. 

Lemag/izwawen/siwel 
SIWEL 27 1604 AVR 13 

Guerre au Nord Mali : L’Algérie au secours de l’armée française 27/04/2013 - 15:09


Guerre au Nord Mali : L’Algérie au secours de l’armée française

27/04/2013 - 15:09

PARIS (SIWEL) — L’Algérie a livré 350 mètres cubes d'hydrocarbures (kérosène) à l’armée française qui en manquait terriblement au cours de son opération Serval. Cette information a été rapportée par le journal le Point.


Un hélicoptère français se posant dans le massif de l'Adrar des Ifoghas. © Kenzo Tribouillard/AFP
Un hélicoptère français se posant dans le massif de l'Adrar des Ifoghas. © Kenzo Tribouillard/AFP
L’Algérie qui s’est opposée « officiellement » à l’intervention militaire française au Mali, apporte, en contradiction avec sa position affichée, son aide logistique à l’armée française. Ainsi, après le survol de l’espace aérien algérien par les avions de guerre français, le Point, nous apprend que l’Algérie a fourni 350 mètres cubes de kérosène à l’armée française. 

« Les camions-citernes du service des essences des armées intégrés à la brigade logistique se sont rendus à cinq reprises à la frontière algérienne, par la piste partant de Tessalit, pour aller prendre livraison de centaines de mètres cubes de carburant livré par l'Algérie », informe le Point dans sa livraison du vendredi. Le journal français ajoute qu’« à raison de cinq rotations permettant de transporter à chaque fois 72 mètres cubes, ce sont plus de 350 mètres cubes d'hydrocarbures que les Algériens ont livrés ». 

Le journal appui ses informations avec une déclaration d’un officier de l’armée française, qui a déclaré que « c'était du kérosène de la meilleure qualité », ajoutant « qu'un additif permettait de transformer le cas échéant en gasoil ce carburant initialement destiné aux hélicoptères ». 

Le journal précise, en outre que « concrètement, les citernes vides françaises se sont rendues sur un point de la frontière algéro-malienne tenu secret, où les attendaient des gendarmes algériens accompagnant des camions-citernes civils algériens ». 

« Sans ce précieux apport algérien, soutient le journal, que les Français n'avaient jusqu'alors pas rendu public, les opérations dans les Ifoghas n'auraient sans doute pas pu être conduites de la même façon. Ni aussi vite. Sans être aujourd'hui terminées, elles ne rencontrent plus de résistance, et si les militaires français poursuivent le ratissage pour trouver des caches d'armes ou de carburant, ils ont également commencé leur désengagement ». 

aai 
SIWEL 27 1509 AVR 13 

Tuvirett: les femmes d'Iwaqquren ont réaffirmé la détermination du peuple Kabyle à aller dans le sens de sa libération

26/04/2013 - 23:54

IWAQQUREN (SIWEL) — Le rassemblement indépendant des femmes d’Iwaqquren (Arafu) a commémoré le double anniversaire du printemps amazigh et du printemps noir le 19 avril dans la localité de Rafour (Arafu). Avec un programme à la hauteur de l’événement, ce rassemblement des femmes a su rendre aux martyrs de la Kabylie l’hommage qu’ils méritent. Un hommage digne de leurs sacrifices. Cette initiative a démontré que la femme kabyle est dans tous les combats nobles.


Tasekkurt n Jerjer: Dalila Amarouche (PH/DR)
Tasekkurt n Jerjer: Dalila Amarouche (PH/DR)
Les activités ont commencé à 9H du matin: exposition murale, produits artisanaux, récital poétique et pour terminer une conférence débat a été animée par les militantes : la poétesse Dalila Amarouche connue sous le nom d’artiste : Tasekkurt n Jerjer, ainsi que l’avocate Fatiha Rahmouni, et l’écrivaine kabyle, Abassène Hassiba. 

C’est dans une ambiance conviviale que se sont déroulé ces activités commémoratives qui ont drainé des centaines de femmes assoiffées de vivre pleinement leur culture. Ce rendez-vous à la fois culturel et politique, a été amplement apprécié par le public. Il a constitué un véritable voyage dans l’histoire pour redécouvrir les coutumes kabyles ancienne. En sus des expositions de l'art et des objets traditionnel traditionnels, des femmes ont procédé sur place à des activités artisanales telles que : azetta, asendu n yighi, taleght (poterie) … Des activités qui ont mis en lumière la participation de la femme kabyle d’antan dans l’économie de la Kabylie. 

La conférence a porté sur le long cheminement du combat identitaire qui a atteint son point culminant avec la création du MAK suite aux tragiques événements de 2001 qui ont emporté pas moins de 128 kabyles, dont le plus jeune n'avait que 11 ans. Les conférencières ont mis particulièrement inssisté sur le fait que le peuple kabyle n’abdiquera jamais : « quelles que soient les déceptions et les pressions auxquelles il a fait face, le peuple kabyle demeurera intraitable sur sa dignité et sa liberté. Il ira toujours dans le sens de sa libération » a déclaré Dalila Amarouche à siwel.info. 

Les organisatrices ont été satisfaites du travail accompli et n'ont pas été déçue par la participation féminine d'Iwaqquren. En effet plus de 500 femmes ont participé à l'événement avec un plaisir évident et une grande satisfaction du programme qui leur a été présenté . 

da, 
SIWEL 262354 AVR 13

Hassiba Abassène et Fathiha Rahmouni, membres de l’exécutif du MAK
Hassiba Abassène et Fathiha Rahmouni, membres de l’exécutif du MAK

Tuvirett: les femmes d'Iwaqquren ont réaffirmé la détermination du peuple Kabyle à aller dans le sens de sa libération

Tuvirett: les femmes d'Iwaqquren ont réaffirmé la détermination du peuple Kabyle à aller dans le sens de sa libération

Tuvirett: les femmes d'Iwaqquren ont réaffirmé la détermination du peuple Kabyle à aller dans le sens de sa libération

Tuvirett: les femmes d'Iwaqquren ont réaffirmé la détermination du peuple Kabyle à aller dans le sens de sa libération

Tuvirett: les femmes d'Iwaqquren ont réaffirmé la détermination du peuple Kabyle à aller dans le sens de sa libération

Tuvirett: les femmes d'Iwaqquren ont réaffirmé la détermination du peuple Kabyle à aller dans le sens de sa libération

Tuvirett: les femmes d'Iwaqquren ont réaffirmé la détermination du peuple Kabyle à aller dans le sens de sa libération

Tuvirett: les femmes d'Iwaqquren ont réaffirmé la détermination du peuple Kabyle à aller dans le sens de sa libération

Tuvirett: les femmes d'Iwaqquren ont réaffirmé la détermination du peuple Kabyle à aller dans le sens de sa libération

jeudi 25 avril 2013

Conférence du MAK à la cité universitaire de Mdouha : "La Kabylie libre ne verra jamais le jour sans l’apport de la femme kabyle"


Conférence du MAK à la cité universitaire de Mdouha : "La Kabylie libre ne verra jamais le jour sans l’apport de la femme kabyle"

25/04/2013 - 10:03

TIZI_OUZOU (SIWEL) — Dans le cadre de la double commémoration du printemps amazigh et du printemps noir, le comité des étudiantes de la cité universitaire de Mdouha de Tizi Ouzou, a invité le MAK pour animer une conférence-débat dans la soirée du 23 avril. Les trois conférenciers du MAK, Bouaziz Ait Chebib, Hsen Graichi et Moussa Nait Amara ont développé chacun un thème relatif aux Projet du MAK.


Pancarte réclamant l'arrêt de la dictature arabo-religieuse et politico-mafieuse qui asphyxie la kabylie. manifestation du MAK le 20 avril 2013 à Tizi-ouzou (Photo/Siwel)
Pancarte réclamant l'arrêt de la dictature arabo-religieuse et politico-mafieuse qui asphyxie la kabylie. manifestation du MAK le 20 avril 2013 à Tizi-ouzou (Photo/Siwel)
Le premier à intervenir a été Hsen Graichi qui a fait une rétrospective du long cheminement du combat identitaire pour aboutir au MAK . Dans son exposé, le conférencier est revenu sur les facteurs justifiant la rupture avec les stratégies nationale pour se consacrer à la Kabylie. C’est dans ce contexte qu’il a détaillé l’organisation socio-traditionnelle comme étant un des éléments constitutifs du particularisme qui ne pourra être pris en change que dans un Etat Kabyle autonome qui est un préalable à tout développement en Kabylie. 

Moussa Nait Amara, quand à lui, est revenu sur la gestion centralisée comme étant un facteur qui empêche le décollage économique de la Kabylie. Il a insisté sur le fait que : « ce sont les peuples qui font l’économie et ce n’est pas l’économie qui fait les peuples ». Et de conclure en déclarant que la Kabylie est condamnée à prendre son destin en main afin d’assurer son développement dans tous les domaines. 

Le dernier à intervenir a été le président du MAK , Bouaziz Ait Chebib, qui a entamé sa communication sur le statut de la femme en Kabylie. En se référant aux citations d’Averos, de Louis Aragon et Ferhat Mehennit, il dira : ces trois grands personnages, ont connu trois époques différentes et vécu dans trois contextes historiques et civilisationnels différents mais la finalité est la même : aucun développement n’est possible sans le respect de la femme. Un pays qui méprise ses citoyennes est condamné à la régression. » 
Il dira plus tard : « la femme a toujours occupé une place importante dans la société kabyle. L’évolution de son statut a été entravée et sa place a régressé par le fait de la colonisation française et par la suite de la néo-colonisation algérienne. Les mentalités ont évolué et la femme est présente dans tous les domaines de la vie et dans tous les combats justes. Mais la législation algérienne l’a réduite à une sous-citoyenne. De ce fait, l’épanouissement de la femme kabyle est subordonné au recouvrement de la Kabylie à sa souveraineté. 

La Kabylie libre ne verra jamais le jour sans l’apport de la femme kabyle. Après son avènement, elle consacrera le respect des Droits Humains, sans distinction de sexe, de race, de langue ou de religion. Par conséquent, le code de la famille y sera abrogé, la polygamie n’aura plus sa raison d’être et le statut personnel sera régi par des lois civiles égalitaires. » 

Après cette introduction fortement appréciée, Bouaziz Ait Chebib, a traité de l’arabisation et de la législation en se référant aux différentes constitutions, chartes, programmes du FLN et autres discours officiels qui ont consacré l’apartheid linguistique, culturel et identitaire : le pouvoir a proclamé dès l’indépendance que l’Algérie est un pays arabo-musulman. La langue, la culture et l’identité berbères sont tous simplement niées au profit d’une identité importée du moyen orient. Quand elles sont évoquées, c’est juste pour être considérées comme un patrimoine populaire qui n’a aucune existence actuelle ou pour montrer « le caractère avancé » de leur absorbation par intégration et leur fusion dans la culture arabo-islamique. » 

Il enchaîne en disant que la seule manière de réparer cette injustice historique, qui n’a que trop duré, c’est de doter la Kabylie de son propre Etat, seul en mesure de restituer à notre langue un espace propre. Pour le conférencier: "l’officialisation de Tamazight serait un leurre par lequel le régime raciste d’Alger va déposséder les kabyles de leur langue au profit d’un Etat Anti-amazigh qui décidera du traitement à réserver à leur langue. On ne peut pas confier notre identité et notre culture à notre ennemi. Désormais, aucun statut ne vaut un Etat". 

Dans le débat qui a duré jusqu'à 2h du matin, les conférenciers sont revenus sur plusieurs questions relative aux PAK. 

La délégation composée des trois conférenciers suscités était accompagnée de Madame Graichi Nawal et de Samir Oukaci qui ont été conviés par les organisatrices d'un concours « spécial couscous » afin de constituer le Jury du dit concours. 

cdb, 

En hommage à tous (tes) les Militants (tes) et Martyrs (yres) de la cause Amazighe, proposition d’instaurer un : Jour de Mémoire Amazighe


En hommage à tous (tes) les Militants (tes) et Martyrs (yres) de la cause Amazighe, proposition d’instaurer un : Jour de Mémoire Amazighe
Pour que le combat amazigh, un combat qui n’est malheureusement pas encore terminé et qui continue,  reste gravé, à bon escient,  dans notre Mémoire commune inter-amazigh, dans l’Histoire, il est important, utile, nécessaire, juste, par reconnaissance, par devoir, d’instaurer, au moins une fois par an, un Jour de Mémoire. Pour commémorer la révolte du peuple Amazigh contre le criminel déni identitaire et linguistique qu’il a subi et continue de subir, un crime commis par les pouvoirs dictatoriaux nationaux ; pour rendre hommage à toutes les victimes de la répression ; pour se donner une tradition, de nous rappeler les noms de ceux et celles qui ont donné de leur vie, de leur jeunesse, de leur sang ; ceux et celles qui ont combattu, par leurs actes ou par leurs écrits, pour cette noble cause identitaire et culturelle Amazighe. Des revendications légitimes et naturelles interdites, réprimées implacablement, violemment, sauvagement, outrancièrement : par des arrestations, des tortures, des condamnations à mort et des emprisonnements, voire des disparitions comme fut le cas de  Ouarab Madjid, un militant kidnappé par des éléments de la sécurité militaire algérienne, porté disparu jusqu’en 1977, où son cadavre, en état de décomposition avancée sera découvert. Ce douloureux exemple nous impose, à nous tous et toutes, un digne devoir de mémoire.
Ce Jour de Mémoire Amazighe sera, comme je le propose, un jour de Mémoire, un Jour de Souvenir de tous et pour tous les Amazighs. Il sera commémoré dans toute l’Amazighie, l’Afrique du nord. Et ce, de génération en génération. Pour ne pas oublier nos Militants (tes) et nos Martyrs (yres). Car, les oublier c’est les renier. Je propose, pour ce faire, humblement :
- qu’un recensement des Militants (tes) et Martyrs (yres) soit fait ; qu’ils (elles) soient, de fait, reconnus (es) comme tels (les), et ce faisant, s’en souvenir, les graver et les immortaliser ; 
que la date du 20 avril* ou une autre date à choisir, soit reconnue symboliquement, retenue uniquement et adoptée communément, comme Jour de Mémoire Amazighe, As Usmekti Amazigh, inter-Amazigh, dans toute l’Amazighie, et ce, chaque année ;
- qu’un hommage soit rendu, le jour de cette date symbolique, solennellement,  aux Militants (tes) et Martyrs (yres) connus (es), qui ont  lutté et souffert, moralement et physiquement pour cette naturelle et légitime revendication identitaire et linguistique amazighe ;
- que, ce jour-là, leurs noms soient affichés, lus,  cités dans la rue, dans nos familles, dans nos écoles, dans nos lieux de travail, sur scènes, sur les sites Internet et les antennes radio et télévision… ;
- qu’un hommage soit rendu, le jour de cette date symbolique, par reconnaissance aux milliers de Militants (tes) et Martyrs (yres) anonymes, inconnus (es), qui ont  lutté et souffert, moralement et physiquement, également pour cette même et juste revendication amazighe ;
- que, ce jour-là, il y ait divers gestes symboliques : éteindre des lumières ; allumer des bougies ; mettre des drapeaux en bernes ; déposer des gerbes de fleurs sur les tombes des Martyrs (yres) ; appliquer,  en tous lieux,  une minute de silence, un moment de recueillement et d'hommage ;
- que le chant  Ekker a Mmi-s Umazigh, (Debout Fils d’Amazigh),  premier chant nationaliste composé par le défunt Aït-Amrane Idir, en janvier 1945, soit reconnu, adopté et chanté commeHymne Amazigh, dans toute l’Amazighie, lors de cette commémoration. Il suffira seulement de remplacer le nom de Ledzayer (Algérie), du septième couplet,soit par le nom de chaque Pays : Iles Canaries, Lybie, Mali, Maroc, Mauritanie, Niger, Siwa, Tunisie. Soit, uniquement, par Tamazgha, car, comme c’est dit dans le dernier vers de ce chant : « Du Hoggar à Siwa, Le même sang nous unit, Enfants. ».
- que les œuvres amazighes des auteurs, des artistes et des créateurs, tous ces talents émergeants qui font sortir notre langue de l’oral vers l’écrit, nos arts et notre culture du désert artistique et culturel, soient exposées et mises en valeurs, pour informer le public lors de cette commémoration ;
- que tout cela soit fait : par devoir, traditionnellement, individuellement ou collectivement. En attendant que cela soit instauré par décret officiel, à application nationale ;
Voici une première proposition de liste des Militants (tes)  et Martyrs (yres),  connus (es) qui se sont sacrifiés (es) pour notre noble et juste cause, tous Pays de l’Amazighie confondus, par ordre alphabétique :
A) Aadi Slimane, Abbout Arezki,  Abdesselam Abdenour, Achab Tahar, Achour Youssef, Addour Malek , Adghirni Ahmed, Agag  Salah, Aherdan Mahdjoubi, Afulay  A., Aïche Mohand-Saïd, Aït-Ali Belaid, Ait-Ameur Saïd, Ait-Amrane Mohamed Idir, Aït-Larbi Arezki, Aït-Medri  Belaïd, Aït- Menguellat Mbarek, Aït-Ouakli Rachid, Aït-Ouali Smaïl, Aggoun Ahmed, Akhiat Brahim, Allam Djamal, Amroun Ali, Ammour Abdenour, Amrouche Jean-Mouhoub, Amrouche Marguerite-Taos, Dr Aissani , Aouchiche Mestapha, Ayt Bahssin, Azem Slimane, Amzal Kamel, Akli (homme de forte corpulence portant une barbe), Arezki (surnommé El belbala), Ahcène Salah...
B) Bacha Mustapha, Bahbouh Lahcène, Belghezli Achour, Bellili Tahar, Ben Amara Hassane, Benmouhoub Nadia, Bennai Ouali, Benanoune Djamal, Ben Mohamed, Bensedira Belkacem, Ben Yadali Louli, Berdous Maammar, Berkouk Ahmed, Bessaoud Mohand-Arab, Bouaziz Tahar, Boudaoud Ali, Boudhan Mohamed, Boudris Belaid,  Bouguermouh Abderrahmane, Boukouss Ahmed, Boukrif Salah, Boulifa Amar-Saïd, Boumekla Madjid, Bounabe Mustapha, Brahimi Ali ; Braïk Karim, Brinis Youcef...       
 C) Cerbah Rabah, Chabane Slimane, Cadi Kaddour, Chafik Mohammed, Chaker Salem, Chami Amrane, Chami Mohamed, Cheikh Amar, Chemime Mokrane, Cheradi Hocine, Cherifi Ahcène, Cherifi Ali, Chihab Amrane, Chiramik Ali,   Cubillo Antonio...  D) Daoud Ali, Derriche Amar,  Djaber Nadia...
E) El Hadj Salem,  El Mâakchaoui M’hammadi...
F) Farid Ali, Farida (L'étudiante qui portait souvent un burnous),  Feraoun Mouloud…
G) Guemghar Mouloud…
H) Haïfi Ramdane,  Halet Rachid, Hamadouche Ali, Hamaz Mohand, Hamici Hamid, Hammiche Mohend-Saïd, Hammiche Rachid, Hammouche Tahar, Hanouz Mohand-Saïd, Haroun Mohamed, Hasnaoui Amejtouh, Heroui Mohamed, Hireche Hassane…I) Iamoudene Amar, Iamrache Saïd,  Id-Belkacem Hassan, Idjekouane Belkacem, Imache Amar, Imekhlef Saïd, Issiakhem Arezki...
K) Kadoum Madjid, Kateb Yacine, Keffous Hocine,  Kenzi Rachid, Khacer Mohand-Ouramdane, Khadaoui Ali,  Khelifati Mohand-Amokrane,  Khelili Rachid,  Khellil Amar, Khellil Saïd,  Khimouzi  Boudjemâa, Koli Brahim,...  L) Laïmeche Ali, Lahbib Fouad, Lamari Idriss, Lembrouk Ahmed (dit le barbu), Lounaouci Mouloud, Lounés Kaci…
M) Maames Ali, Madjour Saïd, Mammeri Mouloud, Matoub Lounés, Medjeber Mohamed-ou-Salem, Medjeber Smaïl,  Mehenni Ahmed, Mehenni Ferhat, Metref Latamen, Mohand (un chanteur-musicien Non-voyant), Mohya Abdallah dit Muḥend u Yeḥya,  Mostephaï Mouloud, Mouffok Omar, Moukhlis Moha, Mouloud (un barbu, originaire d'Azazga)...
N) Naït-Abdellah Mohand, Naroun Amar, Neggadi Amar, Nekkar Ahmed...
O) Ouarab Madjid, Oudadess Mohamed,  Ouidja Boussad, Oulamara Messaoud,  Ould-Hamouda Amar, Ould-Slimane Salem, Oulhaj Lahcen, Ourabah Ali-Cheikh, Ouzegane Amar, Ouskounti Heddou…
R) Rachedi Mhamed, Raha Rachid, Rahmani Abdelakader, Redjala M’barek, Roudjane Mokrane...
S) Sadi Hand, Sadi Saïd, Saadaoui Salah, Saïdj Mohand, Salmi Mohamed, Sebti Muhend, Stiet Mohamed, Soula Madjid...
T) Tari Abdelaziz....
Y) Yefsah Smaïl, Yennek Mokrane…
Z) Zaïd Ahmed, ZaïdMalika, Zenati Djamel, Zirem Kamel...                
La présente liste, spontanée, est  non exhaustive. Elle doit être complétée ou corrigée si nécessaire, moralement, intègrement, sincèrement, sérieusement ; des témoignages corroborant y seront utiles.
Tout solidaire soutien, toute fraternelle adhésion, toute généreuse contribution, positive et constructive,  individuelle ou collective, à cet humble proposition seront les bienvenus. Soit, sur les sites des quotidiens d’informations via Internet où sera publié ce texte, et qui accepteront, soit par courriel, directement à l’auteur, à : memoireamazighe@hotmail.fr
En attendant la création d’un site Internet dédié à ce Jour de Mémoire Amazighe.
Smaïl Medjeber
*Journée de révolte estudiantine et populaire en Kabylie (Algérie) du 20 avril 1980, suite à l’interdiction, par le pouvoir dictatorial algérien, d’une conférence sur la poésie amazighe ancienne que devait donner Feu Mouloud Mammeri, le 10 mars 1980, à l’université de Tizi-Ouzou.
Sources  des faits et noms suscités :
- Abc Amazigh : une expérience éditoriale en Algérie, volume 1 et 2, La Grande Poubelle, Journal d’un ancien détenu politique en Algérie, de Smaïl Medjeber, parus aux Editions L’Harmattan ;
- Revue Abc Amazigh  qui paraissait en Algérie aux Editons Tizrigin Youba Wissine ;
- Article Témoignage : mouvement Amazigh après l'indépendance, de Muhend Sebti, paru le 06/04/2013 sur Berberes.com.  Et diverses autres sources via Internet.

Auteur: Smaïl Medjeber 
Date : 2013-04-18 14:05:00