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dimanche 10 mars 2013

La vice-présidente du CMA libérée | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie




Après plus de 10 heures de détention
Kamira Naït Sid, vice-présidente du Congrès Mondial Amazigh (CMA), a été relâchée par les services de sécurité, aujourd’hui vers 18 heures, selon Hocine Azem, lui aussi membre du conseil fédéral du CMA et militant actif du MAK.
10/03/2013 - 18:41 mis a jour le 10/03/2013 - 18:41 par
Kamira Naït Sid, vice-présidente du Congrès Mondial Amazigh (CMA), a été relâchée par les services de sécurité, aujourd’hui vers 18 heures, selon Hocine Azem, lui aussi membre du conseil fédéral du CMA et militant actif du MAK.
Les autres détenus, au nombre de 15, dont le président du MAK, Bouaziz Aït Chebib et notre collègue du journal Tamurt, Saïd Tissegouine sont toujours en détention. Ils ne sont pas encore libérés. Kamira, la seule femme parmi les détenus, a été, par contre, interpellée une deuxième fois par les services de sécurité juste après sa sortie du commissariat centrale de la ville de Tizi Wezzu.
Les policiers ont tenté de confisquer l’appareil photo de la sœur de Kamira, pour avoir pris une photo juste devant. « C’est juste un incident. Nous allons essayer de régler ce problème », nous précisa Hocine Azem. La militante libérée n’a pas eu le temps de faire une déclaration à la presse. Un proche à elle nous a confié qu’elle a subit un interrogatoire sévère et elle ignore le sort des autres interpellés. La police leur reproche d’avoir organisé un mouvement de protestation non autorisé.
Notons que la nouvelle de l’arrestation des 16 militants du MAK ce matin au centre-ville de Tizi Wezzu, où devait se tenir un rassemblement pour exiger « la réappropriation des espaces de liberté », dénoncer « l’interdiction des manifestations et la violation du droit de grève », a suscité l’indignation de toute la Kabylie.
Des militants du MAK se sont déplacés à la ville de Tizi Wezzu pour exiger la libération du président du MAK et les autres militants interpellés. Le pouvoir central d’Alger ne tolère aucun mouvement de protestation en Kabylie. Les services de sécurité surveille la société comme on surveille le lait sur le feu. Par contre, le pouvoir tolère voir encourage les activités des islamistes radicaux. Les terroristes-repentis, quant à eux, bénéficient de toute la largesse du pouvoir. Les trafiquant de drogue se pavanent en Kabylie sans être jamais inquiétés.
Syfax N’Ath Wezguen


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