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dimanche 31 mars 2013

« Notre mouvement n’est pas clandestin ! » | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie

Le président du MAK à Smaoun (Béjaia)
Pour sa part, Bouaziz Aït-Chebib a commencé son discours par lever toute équivoque sur le MAK : « Notre mouvement n’est pas clandestin ! Et nous n’avons peur de personne ! Nous n’arrêterons le combat que lorsque le peuple kabyle aura sa victoire ! ». Ensuite, le président du MAK revient longuement sur les raisons de la création du MAK. Dans ce même passage, Bouaziz Aït-Chebib fournit les preuves du droit légitime du peuple kabyle à demander à jouir de son autodétermination.
31/03/2013 - 11:49 mis a jour le 31/03/2013 - 11:49 par Saïd Tissegouine

Tandis que le grand rendez-vous du 20 avril approche inexorablement, le président du Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie (MAK), M. Bouaziz Aït-Chebib, multiplie ses sorties sur le terrain pour convaincre le peuple kabyle que seule l’autodétermination constitue son Salut. C’est pour rappeler cette « ultime vérité » que le président du MAK s’est rendu, hier, à Sémaoun (Béjaia) juste après avoir honoré son rendez-vous d’Ath-Mansour (Bouira).
Au village d’Ath-Smaoun où le deuxième rendez-vous a été pris, la conférence commença par l’observation d’une minute de silence à la mémoire du chanteur, feu Mouloud Habib, et des martyrs de la démocratie et l’écoute de l’hymne national kabyle. C’est Farid Djennadi, secrétaire général du MAK, qui, devant une assistance fort nombreuse et attentionnée, a ouvert le bal en déclarant d’emblée avec véhémence que « Nous n’arrêterons la lutte que lorsque l’iniquité cessera de cibler le peuple kabyle ! ». Voulant rappeler également la spécificité de la Kabylie a déclaré sans ambages que « l’Algérie indépendante nous appris qu’il n’y a que la Kabylie qui se bat pour faire respecter la justice ». Etalant ensuite « une succession de preuves » des Kabyles comme étant un peuple à part entière et qu’il faut absolument le confirmer, l’orateur s’adresse à l’assistance en ces termes : « Il faut toujours garder à l’esprit que cette option d’autodétermination d’elle-même à vous ». Et pour stipuler que l’autonomie de la Kabylie ne relève ni de l’utopie ni n’obéit à quelque caprice de certains individus en mal d’équilibre psychologique, Farid Djennadi martèle : « Il est vrai que nous sommes déterminés à aller jusqu’au bout de notre revendication ». L’assistance, plus que jamais « hypnotisée » par les mots du secrétaire général du MAK eut doit ensuite alors à un cours sur l’histoire du peuple kabyle et ses ordres sociologique, politique, administratif, culturel et linguistique lesquels constituent des preuves indiscutables qu’il est un peuple à part entière. Farid Djennadi conclut ensuite que tergiverser sur la question d’autodétermination du peuple kabyle ne peut profiter qu’à ses ennemis.
Pour sa part, Bouaziz Aït-Chebib a commencé son discours par lever toute équivoque sur le MAK : « Notre mouvement n’est pas clandestin ! Et nous n’avons peur de personne ! Nous n’arrêterons le combat que lorsque le peuple kabyle aura sa victoire ! ». Ensuite, le président du MAK revient longuement sur les raisons de la création du MAK. Dans ce même passage, Bouaziz Aït-Chebib fournit les preuves du droit légitime du peuple kabyle à demander à jouir de son autodétermination. « Nous connaissons parfaitement l’histoire ; personne ne peut nous en donner de leçon », a-t-il crié avant de souligner que « n’était-ce la Kabylie, la France serait toujours présente en Algérie ». « A partir de l’année I958, il n’ y a qu’en Kabylie où les armes ne se sont pas tues, et ce, jusqu’à l’indépendance », a martelé encore Bouaziz Aït-Chebib pour signifier le rôle prépondérant joué par la Kabylie durant la guerre de libération nationale. Emboîtant le pas à Farid Djennadi sur la particularité es kabyles des autres Algériens, l’orateur dit d’une voix calme : « Les autres Algériens nous voient comme un peuple. Il n’y a que certains Kabyles qui font semblant de croire le contraire ». A ce moment, le président du MAK a cité certains personnages kabyles qu’il a qualifiés de « traîtres ».
Tout en démontrant « la traîtrise » de ces personnages, l’orateur expliquera à l’assistance que « nous ne sommes des racistes, mais nous sommes seulement fiers de notre kabylité ». A partir de là, le président du MAK s’attelè à démontrer qu’un peuple sans Etat n’a pas d’existence officielle et, par conséquent, sa langue et sa culture sont vouées à la disparition. Abordant ensuite la question portant sur la suggestion de certains renégats ayant consisté à proposition de déchoir le président du Gouvernement Provisoire Kabyle (GPK) de sa nationalité algérienne, Bouaziz Aït-Chebib exprima fort son indignation.
De son côté, l’assistance se sentit profondément choquée par cette nouvelle. En effet, beaucoup de personnes présentes dans la grande salle exprimèrent leur vive indignation par une multitude de signes. Pour sa part, le président du MAK a fait « le procès » de ces renégats ayant commis le sacrilège de faire cette proposition indécente et insultante envers l’Algérie entière et, surtout, la Kabylie. Après avoir magistralement « puni » les renégats, Bouaziz Aït-Chebib porta un nouveau costume : celui d’un pédagogue. Dans cette nouvelle fonction, le président du MAK aborda plusieurs volets relatifs à la Kabylie actuelle et future. En effet, il mit en avant deux segments : le premier est celui qui constitue la cause de sa destruction et son auteur. Le second a porté sur les grands dividendes que tirera la Kabylie une fois son autonomie acquise.
Il va sans dire que le discours de Bouaziz Aït-Chebib a été appuyé par des preuves scientifiques. Notons enfin que le président du MAK doit encore animer deux conférences à Béjaia.
Said Tissegouine

vendredi 29 mars 2013

L’olivier d’or attribué à un ami ! | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie


Clôture du festival du film Amazigh à Tizi Wezzu
Le prix de l’olivier d’or a été remis à un film muet dit de fiction de 12 minutes seulement, c’est-à-dire sans aucune parole lorsqu’il s’agit d’un festival du film Amazigh, et qui n’a ni queue ni tête. Intitulé « le banc d’Algérie », le film a été réalisé par le chanteur Djamel Allam avec uniquement quatre comédiens. Une médiocrité qui a suscité l’indignation même des plus opportunistes des Kabyles.
29/03/2013 - 10:41 mis a jour le 29/03/2013 - 11:38 parYouva Ifraouèn
La treizième édition de ce que le pouvoir appelle le festival du film Amazigh a été clôturée hier soir au théâtre régional de la ville de Tizi Wezzu. Le prix de l’olivier d’or a été remis à un film muet dit de fiction de 12 minutes seulement, c’est-à-dire sans aucune parole lorsqu’il s’agit d’un festival du film Amazigh, et qui n’a ni queue ni tête.
Intitulé « le banc d’Algérie », le film a été réalisé par le chanteur Djamel Allam avec uniquement quatre comédiens. Une médiocrité qui a suscité l’indignation même des plus opportunistes des Kabyles.
La raison de l’attribution de ce prix, qui n’a aucune valeur en réalité, n’est autre que ce chanteur Kabyle qui a tant rôdé autour du sérail est un ami du président du jury et également à El Hadi Ould Ali.
Le film primé, qui n’a d’ailleurs aucune histoire, est à vrai dire inspiré d’un sketch du célèbre humoriste Anglais, Mister Bean. Donc le film de ce Djamel Allam qui n’a rien à avoir avec le septième art est une œuvre de plagiat.
L’autre film primé et qui a obtenu le prix du jeune talent, est celui de Slimane Belharet. Ce réalisateur de 56 ans a eu le prix, tenez-vous bien, de l’olivier d’or pour….jeune talent ! Comme quoi on peut être jeune à 56 ans avec le festi….vol de Khalida Toumi.
Divers autres prix sont décernés à d’autres catégories le tout dans ambiance morose. D’ailleurs la cérémonie de clôture n’a duré que quelques minutes pour cacher un tant soit peu l’échec de cette édition.
Toutefois, il faut reconnaître que certains jeunes artistes et comédiens ont fait de leur mieux et ont présenté des travaux cinématographiques honorables lors de cette manifestation. Ils essayent de se perfectionner dans le domaine du septième art en dépit des moyens rudimentaires en leur possession. Ces jeunes méritent encouragement s et aides, mais avec ce festival du Khaida, ils ne font que sombrer dans la médiocrité. Dommage pour eux. Ils n’ont pas le choix.
Le forcing d’El Hadi Ould Ali
Les fiascos répétitifs du festival du film Amazigh, sédentarisé à Tizi Wezzu depuis 2010, fait l’affaire d’autres « prédateurs » du secteur de la culture. Vu l’enveloppe financières de plus 15 milliards de centimes accordés à cet évènement, El Hadi Ould Ali veut y s’accaparer. Il veut par tous les moyens évincer Si El Hachimi Assad. La médiocrité de ce festival arrange à plus d’un titre El Hadi. D’ailleurs certains journalistes proches d’El Hadi Ould Ali n’ont pas manqué de boycotter ou de rien écrire sur ce festival.
La guerre entre ces deux personnes reflète amplement les guéguerres de clanisme qui se trament au niveau de la haute sphère du régime central d’Alger.
Youva Ifraouène

Bouteflika, Khelil, le DRS et la justice | Éditorial


Bouteflika, Khelil, le DRS et la justice

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Par Le Matin | Il y a 1 heure | 138 lecture(s) | Réactions (0)
Pose de scellés au domicile de Chakib Khelil, doublée d’une enquête judiciaire, perquisition chez Abdelmadjid Attar.
Chakib Khelil est-il justiciable en Algérie ?Chakib Khelil est-il justiciable en Algérie ?
Ce n’est plus un scandale c’est un séisme politico-judiciaire. En jeu des centaines de millions de dollars qui seraient détournés sous formes de commissions, pots-de-vin ou autres. Les fins limiers du Département du renseignement et de la sécurité (DRS) ont finalement mis la main dans le cambouis. Les Algériens remontés par tant d’actes de prévarication attendaient la justice, on trouve les hommes du DRS à la manœuvre. C’est pas mal. L’essentiel, dirons-nous, est que ces scandales à répétition révélés déjà pour certains, journaux depuis plusieurs années, soient élucidés au plus vite et leurs auteurs aillent le sort qu’ils méritent.
L’impunité dont ont bénéficié Chakib Khelil et un certain nombre de personnes appartenant au cercle proche du président renseigne sur le degré d’asservissement de la justice en Algérie. Une justice – muselée et aux ordres du président - qui a attendu les révélations du parquet de Milan pour rendre public un communiqué prudent signifiant l’ouverture d’une information judiciaire en pénal. Alors quand le président, promet de sévir, personne ne le croit. A la fin, ne se moque-t-il pas des Algériens en feignant de découvrir, comme le DRS d’ailleurs, maintenant ces scandales ? Les agissements de Khelil, d’Amar Ghoul et d’un certain nombre de ministres ou obscures conseillers ne pouvaient être ignorés.
L’impact de ces scandales au sein de la société est énorme. Il signe le divorce entre des dirigeants éloignés des réalités algériennes et une population en attente de cet hypothétique Etat de droit dont on lui rabat les oreilles depuis des décennies et impatiente de justice sociale et de transparence.
La justice italienne a déjà identifié en la personne de Chakib Khelil le cœur d’une vaste toile de passation de marchés avec en contrepartie de gros pots-de-vin. Outre un Chakib Khelil déjà cible de plusieurs enquêtes, une série d’anciens ou d’actuels hauts responsables sont visés par les investigations des officiers du DRS. C’est à ce titre que la demeure  d’Abdelmadjid Attar, ancien PDG de la Sonatrach, a subi une descente des hommes du général Toufik  dans le cadre de ce que la justice algérienne appelle désormais l’affaire Sonatrach 2.
Khelil serait-il justiciable en Algérie ?
C’est un truisme que de dire qu’on démocratie, la justice et la presse sont libres. Mais en Algérie, ce n’est pas le cas, la justice est malheureusement instrumentalisée par le pouvoir en place. A son corps défendant (car il y a des magistrats honnêtes), elle est muselée, réduite en un simple bras répressif au service du président. De fil en aiguille, une question s’impose : Chakib Khelil, comme au demeurant toutes les hauts dirigeants dont les noms sont régulièrement évoqués dans la presse, sont-ils justiciables en Algérie ? Peu sûr. Le puissant ancien ministre de l’Energie, soupçonné dans plusieurs affaires de corruption, est entré en Algérie puis reparti sans qu’il soit inquiété. En revanche, il y a quelques jours, des syndicalistes et militants blancs comme neige voulaient prendre part au Forum mondial social qui a lieu à Tunis, ils ont été empêchés de quitter le territoire par la police des frontières. Le seul argument avancé par les policiers : "La décision est venue d’en haut".
Fait du prince. Ni le ministre de l’Intérieur ni le DGSN, encore moins la justice ne sont enclins d’expliquer aux Algériens pourquoi de tels agissements. Aucun député n’a posé de question à l’APN sur cette grave atteinte à la liberté de circulation.
Mais personne n’est dupe. A la lumière des dysfonctionnements graves qui paralysent et empêchent les institutions de Etat de fonctionner normalement, on serait alors tenté d’attendre – voire d’espérer – que la justice d’un pays tiers (l’Italie, le Canada, ou autre) aille, elle, jusqu’au bout des enquêtes pour enfin fixer les responsabilités.
Sans vouloir insulter l'avenir, toute cette tempête autour de ces scandales risque de retomber et d’aboutir, simplement, à l’emprisonnement de quelques seconds couteaux comme ce fut le cas par le passé pour l’affaire Khalifa.
Hamid Arab 

Comment la Sonelgaz fait payer les frais non payés du printemps noir aux Kabyles | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie

Selon un responsable de cette entreprise publique
"Chaque Kabyle a payé ou paye encore les factures qui n’ont pas été réglées entre la période de 2001 à 2004, et ce, d’une manière indirecte et sans que le client ne se rende compte de rien", révéla notre source.
29/03/2013 - 00:05 mis a jour le 28/03/2013 - 23:09 par Youva Ifraouèn

Le régime central d’Alger réserve toujours une gestion spécifique à la région de la Kabylie. C’est une réalité qui n’est plus à démontrer. En plus du domaine culturel qu’il gère avec un système d’arabisation effréné, le domaine économique n’échappe pas à la politique d’hypocrisie généralisée du régime du DRS qui gère la Kabylie avec une main de fer.
Les révélations faites par un responsable de la Sonelgaz de Tizi Wezzu font froid au dos. Notre source, qui a exigé l’anonymat, nous a indiqué, et avec preuves à l’appui, que le protocole d’accord signé entre le gouvernement d’Ahmed Ouyahia en 2004 avec les 24 délégués des Aarch, lors de leurs négociations, n’est que de la poudre aux jeux, concernant le point relatif au non-paiement des factures d’électricité par les Kabyles durant les évènements du printemps noir, entre 2001 et 2003.
Le responsable de la Sonelgaz de la direction de Tizi Wezzu a affirmé que ce point n’est jamais respecté. « Normalement, il est stipulé dans le protocole d’accord signé par la délégation des aarch, conduite par Belaïd Abrika et le chef du gouvernement Ahmed Ouyahia que les dettes des factures non-payées, en signe de désobéissance civile, seront épongées par l’Etat. Mais, le pouvoir n’a pas tenu ses engagements.
A vrai dire, chaque Kabyle a payé ou paye encore les factures qui n’ont pas été réglées de la période allant de 2001 à 2004, et ce, d’une manière indirecte et sans que le client ne se rende compte de rien », révéla notre source. « Nous étions destinataires d’une note spéciale et secrète de la part du gouvernement qui nous a ordonné d’établir le montant impayé de chaque abonné.
Par la suite, l’antécédent impayé sera inclus des factures d’après 2004 et le toit sera remboursé par le client réfractaire graduellement sans même qu’il ne se rende compte de rien. Par exemple, si un abonné cumule une somme de 20 000 dinars de factures impayées, on inclura 500 dinars dans chaque facture et au bout de 40 factures, le tout est réglé, mais avec l’inclusion d’une pénalité de retard de paiement qui est estimé à 50% des montants des factures impayées.
« Cette note est appliquée à la lettre par la Sonelgaz », ajoute le responsable. Ce dernier précise que des intérêts inestimables sont réalisés par la Sonelgaz. « C’est pour cette raison d’ailleurs que le nombre de clients qui font des réclamations ne cesse de grimper. Ils s’étonnent lorsqu’ils constatent les montants gonflés de leurs factures », ajoute interlocuteur pour étayer ses dires.
Il pense même que ce n’est pas le même barème de paiement qui est appliqué dans d’autres régions d’Algérie. « Je ne suis pas vraiment sûr, mais il me semble que les autres clients de notre entreprise, en dehors de la Kabylie, payent moins cher l’électricité. Sinon comment expliquer que des villes moins peuplées de la Kabylie engrangent des intérêts supérieurs comparativement à des villes plus peuplées du pays ? », ajoutera notre source.
Notons que le refus de régler les factures d’électricité a été décidé à l’unanimité des représentants de toutes les localités de la Kabylie.
La raison n’est autre que les insultes proférées par la télévision algérienne envers les Kabyles et la campagne de dénigrement et de propagande envers les jeunes de la région qui tombaient comme des mouches sous les balles assassines des gendarmes, rien que pour avoir réclamé leurs droits les plus élémentaires pour une vie digne. Cette télévision justement est financée par l’argent de la Sonelgaz. Donc les Kabyles avaient refusé de payer pour une chaîne de télévision qui les insulte et excelle dans le dénigrement, l’intox, la désinformation et la haine. Mais Ouyahia les a trahit. Il ne sait pas faire autre choses que de trahir les siens.
Youva Ifraouène

jeudi 28 mars 2013

Il s’immole à l’intérieur du commissariat | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie

Kherrata :
Ce dernier a voulu, par cet acte de désespoir, dénoncer le parti pris de l’état, par le biais de sa police, qui n’aurait réservé aucune suite à la plainte qu’il avait déposée, deux semaines auparavant, contre un autre citoyen qui l’avait poignardé.
28/03/2013 - 19:46 mis a jour le 28/03/2013 - 19:46 par Massidida

Un homme d’une trentaine d’années, répondant aux initiales de L.F, s’est immolé, dans la matinée d’hier, à l’intérieur du commissariat de police de Kherrata. Brulé au second et au troisième degré sur certaines parties de son corps, le malheureux a été évacué par les pompiers, appelés à la rescousse, à l’hôpital de la localité où il a été admis en soins intensifs.
Ce dernier a voulu, par cet acte de désespoir, dénoncer le parti pris de l’état, par le biais de sa police, qui n’aurait réservé aucune suite à la plainte qu’il avait déposée, deux semaines auparavant, contre un autre citoyen qui l’avait poignardé.
Ayant donc attendu une quinzaine de jours et voyant que son agresseur est toujours en liberté, au même titre que toutes les personnes qui ont leurs « entrées » dans les services de sécurité et de justice, le malheureux s’est emparé d’un bidon de gasoil et s’est dirigé droit vers le commissariat où il leur reprochera de n’avoir rien fait à son agresseur avant de s’asperger de mazout et d’y mettre le feu.
Le passe-droit et le clientélisme sont toujours de rigueur en Kabylie, à l’instar de toutes les autres contrées de l’Algérie, et les personnes épaulées et connues ne sont jamais inquiétées quel que soit le délit qu’elles commettront.
Massidida

Algérie : des perquisitions ont visé Chakib Khelil et deux ex-PDG de Sonatrach | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

27/03/2013 à 17h:49
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Chakib Khelil a été ministre de l’Énergie de 2000 à 2010. Chakib Khelil a été ministre de l’Énergie de 2000 à 2010. © AFP
Le DRS a mené, lundi 25 mars, une série de perquisitions sans précédent depuis qu'un vaste scandale de corruption a éclaboussé Sonatrach en janvier 2000. L’ancien ministre de l’Énergie, Chakib Khelil, et l'ex-PDG de la firme pétrolière algérienne, Abdelmadjid Attar, ont été particulièrement visés.
Lancée en février 2013 en Italie, l’enquête sur le scandale de corruption présumée à la Sonatrach a connu un brusque coup d’accélérateur en Algérie, lundi 25 mars. Selon des informations obtenues par Jeune Afrique à Rome et à Alger, environ quinze équipes d’officiers des services de renseignement ont été mobilisées pour mener de multiples perquisitions. À la clé, des camions de documents et de matériels informatiques saisis. Retour sur les faits.
La première perquisition a eu lieu au domicile de l’ex-ministre de l’Énergie, Chakib Khelil, à Oran, à l’ouest d’Alger. Toutefois, d’après nos informations, la descente des éléments du DRS a fait chou blanc, l’appartement étant vide. Au même moment, une autre équipe se rendait à la cité Chaabani, dans le quartier d’Hydra, pour perquisitionner un deuxième appartement de Khelil. Là encore, échec. La porte d’entrée ayant été récemment renforcée, les officiers n’ont pu la franchir.
Débarqué du gouvernement en mai 2010 après dix ans passés à la tête du département de l’Énergie, Chakib Khelil est suspecté d’avoir favorisé les Italiens de la société pétrolière Saipem en échange d’avantages financiers. C’est la première fois que l’ex-ministre, ami du président Bouteflika, est directement visé par la justice.
Commission rogatoire
C’est sur commission rogatoire du parquet de Milan que, dans le courant du mois de mars, le parquet d’Alger a reçu une liste de noms de personnes apparaissant dans l’enquête internationale ouverte sur les contrats obtenus par Saipem en Algérie. Et dans le cadre de l’entraide judiciaire entre l’Algérie et l’Italie, les magistrats italiens ont demandé aux Algériens de compléter les investigations en cours, notamment au sujet de 8 contrats de 11 milliards d’euros accordés à Saipem entre 2007 et 2009.
Les limiers du DRS, qui avaient déjà mené en 2009 les enquêtes préliminaires sur les scandales de corruption à Sonatrach et sur le projet de l’autoroute Est-Ouest (confiée à des entreprises chinoises et japonaises), filent ensuite à deux pas de l’appartement de Khelil. Ils investissent alors le siège de Saipem Contracting Algérie, filiale algérienne de Saipem. En quittant les lieux après une perquisition qui s’est achevée tard la nuit, la brigade embarque deux camions remplis de documents ainsi que des unités centrales d’ordinateurs.
Sur la liste remise aux Algériens par les procureurs de Milan figurait aussi le nom de Reda Hemche, ex-directeur de cabinet du PDG de Sonatrach et présenté comme le cerveau de la corruption au sein du groupe pétrolier algérien. Neveu de Khelil, Reda Hemche est aujourd’hui soupçonné par les magistrats italiens d’avoir encaissé de la part de Farid Bedjaoui des rétro-commissions provenant des 197 millions d’euros de commissions que celui-ci a perçues des dirigeants de Saipem.
Ordre est donc donné aux inspecteurs du DRS de fouiller le domicile de Hemche, sis à la résidence Chaabani, sa dernière adresse connue avant son départ en Suisse à l’automne 2009. Une fois de plus, la perquisition échoue. Selon nos informations, l’appartement a été mis en vente depuis plusieurs mois.
Chakib Khelil convoqué ?
Tout aussi visé par la commission rogatoire, Abdelmadjid Attar, ex-PDG de Sonatrach entre 1997 et 2000, dont le cabinet de consulting, sur les hauteurs d’Alger, sera longuement perquisitionné dans la même journée. Une source dans l’entourage immédiat de M. Attar confirme à Jeune Afrique la visite des services de sécurité qui ont réclamé des documents liés à ses activités de consultant, notamment celles en rapport avec Sonatrach. « La procédure qui a duré plusieurs heures s’est déroulée sans tension, témoigne cette source qui n’a pas souhaité être identifiée. M. Attar n’a pas été auditionné par les officiers. »
Un autre ancien PDG de Sonatrach, Nourdine Cherouati, nommé en mai 2010 et remercié en novembre 2011, et sa nièce, ont également été visé par la même procédure, tout comme Nouria Meliani dont les bureaux et le domicile seront longuement visités par les officiers du DRS.
Architecte et directrice d’un bureau d’études, Mme Meliani est une vieille connaissance de la justice algérienne. Bien introduite auprès de Reda Hemche, elle a obtenu pas moins de 11 contrats de Sonatrach durant la décennie précédente, notamment la réhabilitation du siège de la firme pétrolière à Alger, pour une valeur 64 millions d’euros. Déjà entendu dans le scandale dit « Sonatrach 1 », la dame est soupçonnée avoir construit une villa à Oran pour le compte de la mère de Chakib Khelil et offert de nombreux cadeaux aux cadres du groupe pétrolier. 
Que va-t-il se passer désormais après cette série de perquisitions sans précédent depuis que le scandale de corruption a éclaboussé Sonatrach en janvier 2000 ? Une fois les documents épluchés, les ordinateurs analysés, le DRS devra transmettre son dossier au parquet d’Alger qui le communiquera à son tour aux procureurs de Milan. La justice algérienne pourrait ensuite éventuellement auditionner les personnes dont les bureaux et les domiciles ont été perquisitionnés ce lundi 25 mars. Dans ce cas, on voit mal comment Chakib Khelil échapperait une convocation devant un juge à Alger.

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mercredi 27 mars 2013

"Nous avons pour mission d’obtenir la reconnaissance internationale de l’État kabyle" | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie

Lhacène ZIANI :
Le GPK s’attèle à renforcer ses contacts avec tous les organismes internationaux, les gouvernements, les partis politiques, les grandes associations et les personnalités aux fins de les sensibiliser à notre cause, de leur présenter notre programme et d’esquisser les relations futures de la Kabylie indépendante avec la communauté internationale.
27/03/2013 - 07:40 mis a jour le 27/03/2013 - 10:42 par R.T.

En tant que ministre du premier Gouvernement Provisoire Kabyle, quel bilan faites-vous de trois années d’existence de cette instance ?
Il s’agit, à juste titre, de trois années d’action fondatrice puisque le mandat consiste, en premier lieu, à construire les bases d’un État kabyle. Précisément, la portée de ce projet inclut notamment la conception de notre constitution, de nos futures institutions ainsi que des autres attributs d’un État tel que le drapeau, la délimitation des frontières, la langue nationale et tous les mécanismes soutenant le fonctionnement d’une société moderne. Parallèlement, nous avons pour mission d’obtenir la reconnaissance internationale de l’État kabyle, d’entretenir la médiation avec toutes les forces agissantes kabyles ayant pour objectif la sauvegarde de la Kabylie, de tisser un réseau de soutien, de protéger nos citoyens et de mettre en place des organisations fonctionnelles à même de sauvegarder notre langue et notre patrimoine culturel.
De toute évidence, on ne peut construire sans fondations. L’élaboration de cette infrastructure dans un terrain rocailleux et miné n’est guère une sinécure. Ce travail est nécessairement lent et long. Il faut ajouter à cela que les Kabyles n’ont pour tout capital, aujourd’hui, que leur conviction et leur détermination. Aussi, n’oublions pas que c’est pour la première fois dans l’histoire que la Kabylie se dote d’un gouvernement. Le défi est donc de taille tant sur le plan de la création des moyens que celui de l’affrontement des adversités politiques. Les détracteurs sont nombreux : le salafisme, l’arabisme, le régime corrupteur d’Alger, ses relais locaux et j’en passe.
Bien entendu, toute initiative crée des attentes. À cela, la patience est de mise car nous sommes un gouvernement politique qui ne perçoit, à présent, ni taxe ni impôt. Nous fonctionnons grâce à la bonne volonté de nos militants. Ceci dit, je considère que le bilan est positif. Nous avons enregistré des avancées appréciables dans cette mission multidimensionnelle. Bien sûr, toute action constitue une expérience, nous nous réajustons au fur et à mesure et nous évoluons continument. Nous y reviendrons sûrement en détail.
Au cours de ces dernières semaines, les militants du MAK en Kabylie ont fait l’objet d’une répression généralisée qui s’est soldé par une série de rafles. Quels sont à votre avis les tenants et les aboutissants de ces événements ? Quelle lecture politique en faites-vous ?
Je ne fais pas une simple lecture de ces événements. Je procèderai à un constat objectif. Cette répression n’est autre qu’une mesure d’intimidation. Sachant que le peuple kabyle est indigné par la nullité de l’investissement dans la région, l’Insécurité sur tous les plans et l’offensive pour l’anéantissement de notre identité, de notre culture, notre langue, le régime d’Alger ne doute pas un instant d’une réponse Kabyle d’envergure. Dans sa logique de réduction de ce peuple, il n’a d’autre choix que de réprimer le plus tôt possible pour étouffer le poussin dans l’œuf. Mais il commet une avalanche d’erreurs dont les plus flagrantes sont :
1- Un système cesse d’exister lorsqu’il ne s’appuie que sur son appareil militaire et policier. Autrement dit que les sous- systèmes politiques, économiques et éducationnels ne suivent pas.
2- La violence engendre la violence. Notamment, les Kabyles n’ont jamais reculé devant quoi que ce soit pour défendre leur dignité.
3- L’œuf a éclos depuis longtemps et le poussin s’appelle aujourd’hui Anavad. Les kabyles n’agissent plus en rangs dispersés. Pour preuve, le RCD et bien d’autres entités kabyles ont réagi publiquement à ces exactions récentes dans le pays kabyle.
Pour revenir à votre fonction de ministre, est ce que vous pouvez nous dire un mot sur la manière dont vous avez organisé votre cabinet ministériel ? Et de quelle manière fonctionne-t-il ?
Le ministère de la langue Kabyle et de la culture est dirigé par le ministre. Il s’est doté d’un secrétariat général et de quatre directions : Langue et culture, Programmes, relations/ communication et administration générale. Le ministre préside le conseil général élaborant la stratégie globale, soient les grandes orientations ainsi que la planification à moyen et long terme. Le secrétaire général gère l’ensemble du fonctionnement interne du ministère. Il préside le conseil exécutif qui coordonne les actions des différentes directions. Les directeurs/directrices cordonnent le fonctionnement quotidien de leurs départements. Ils président les conseils de directions de leurs départements respectifs dont la mission est de procéder à la planification détaillée de leurs projets.
Quels sont vos projets prioritaires et comment comptez-vous les mettre en œuvre ?
Les projets en cours au sein du ministère de la langue et de la culture sont notamment : la réalisation du conservatoire du patrimoine kabyle, l’alphabétisation de la Kabylie, l’élaboration d’une stratégie de communication du ministère incluant le site ‘’Izwawen.com’’ et un projet de financement de nos activités. Relativement à la coordination de l’action gouvernementale, je dirige les projets de cartographie de la Kabylie et de l’office des statistiques.
Vous êtes également coordonnateur de l’action gouvernementale, en quoi cela consiste-t-il ?
Comme vous le savez, certaines missions impliquent deux ou trois ministères simultanément. Pour éviter des activités redondantes et optimiser la charge en général, nous avons éprouvé le besoin de coordonner l’action. Aussi, la reddition de compte au conseil des ministres et au président de l’Anavad se trouve ainsi simplifiée. Également, j’ai la charge d’organiser la tenue du conseil des ministres en temps et lieu.
Le GPK a effectué de multiples contacts avec des organisations et des instances de ce que l’on a l’habitude de désigner comme étant la communauté internationale. Qu’en est – il a juste ?
Le GPK s’attèle à renforcer ses contacts avec tous les organismes internationaux, les gouvernements, les partis politiques, les grandes associations et les personnalités aux fins de les sensibiliser à notre cause, de leur présenter notre programme et d’esquisser les relations futures de la Kabylie indépendante avec la communauté internationale.
Vous êtes chargé également de la coordination de l’action gouvernementale en exil, comment se présente cette tâche ? Cette tâche est très ardue. Elle est exigeante en matière de déplacements, de composition politique et de maintien des contacts. Nous connaissons des succès parfois inattendus sur ce volet. Mais aussi nous nous heurtons à des écueils liés à l’influence des barons du pétrole algérien qui ne manquent aucune occasion pour soudoyer des hommes politiques. Nous ne sommes pas dupes sur la question. Nous continuons d’installer des représentations du GPK partout où cela est possible pour que cette mission soit permanente et soutenue.
Qu’attendez-vous des Kabyles de l’exil et de ceux de la Kabyle ?
Le maître mot est SOLIDARITÉ. Kabyles où que vous soyez, soyez unis, ne cédez à aucune pression. Le réseau Anavad est né, il vous appartient de l’entretenir dans toutes dimensions. Une échéance incontournable est le 20 avril 2013. Démontrons notre attachement à notre Kabylie. On peut sortir un Kabyle de la Kabylie mais jamais la Kabylie d’un Kabyle !
Entretien réalisé par la Rédaction Tamurt.
Lhacène Ziani,
Ministre de la Langue et de la Culture kabyles
et Coordinateur de l’action du Gouvernement Provisoire Kabyle en exil

« Services » de quelle sécurité ? | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie

Tentative d’enlèvement de la fille d’un journaliste à Ath Douala (Tizi Ouzou)
L’heure est grave. Une fillette de 14 ans a échappé le 10 mars dernier à une tentative d’enlèvement en plein centre d’Ath Douala. Le père de la victime, qui n’est autre que notre confrère, le journaliste Lakhdar Siad vient de rendre publique une déclaration dans laquelle il retrace les faits.
27/03/2013 - 12:13 mis a jour le 27/03/2013 - 12:42 par Mohand T.

L’heure est grave. Une fillette de 14 ans a échappé le 10 mars dernier à une tentative d’enlèvement en plein centre d’Ath Douala. Le père de la victime, qui n’est autre que notre confrère, le journaliste Lakhdar Siad vient de rendre publique une déclaration dans laquelle il retrace les faits. Selon Lakhdar Siad « notre fille S.T. âgée de 14 ans a fait l’objet d’une tentative d’enlèvement le 10 mars dernier peu avant midi sur le chemin de son collège situé dans la commune des Ath Douala, en haute Kabylie ».
« Trois individus à bord d’un véhicule léger l’ont violenté et tenté de l’embarquer dans leur voiture alors qu’elle se dirigeait à pied vers l’établissement situé à quelque 900 mètres du domicile pour passer sa dernière composition. Si le plan des trois criminels n’a pas abouti, c’est surtout grâce à sa vigilance, à l’aide de sa camarade et à sa connaissance parfaite des lieux de ce grave délit », a-t-il écrit.
Dans le même document, le père de la victime explique « les services de la sûreté de daïra ont été aussitôt informés des faits et les informations récoltées sur le véhicule des malfaiteurs leur ont été communiquées le jour même par le père de la camarade de notre fille afin d’avancer vite. Le lendemain, notre avocat dépose plainte contre X, au nom des parents des deux petites filles, pour tentative d’enlèvement (article 293 bis du Code pénal) auprès du Procureur de la république du Tribunal de Tizi-Ouzou qui a instruit dans l’après midi la sûreté de daïra des Ait Douala. Le 12 du même mois, la camarade de notre fille accompagnée de son père est entendue par la police et le lendemain, c’est au tour de notre fille de répondre aux questions de la police » et d’expliquer « si au début nous avons choisi de rester discrets sur cette affaire, c’est dans l’idée de ne pas gêner les enquêteurs dont la mission est d’identifier et de retrouver le plutôt possible les bandits et de ne pas rajouter aux réactions parfois exagérées alimentées par la rumeur et la manipulation médiatique d’un sujet aussi attractif que dangereux. Il y a aussi la position du Procureur de la république qui s’est montré « sensible » à l’affaire, selon l’avocat. Mais depuis, nos demandes d’en savoir plus sur l’affaire sont restées sans suite.
Notre enfant est toujours traumatisée, sa liberté contrariée et ses espaces amoindris et rien n’est fait pour apaiser notre inquiétude », précise Lakhdar Siad qui s’interroge « sur la nonchalance des services concernés malgré les indices formels qui leur sont transmis à ce propos ; aussi, aucun déploiement palpable n’a été entrepris pour rassurer les enfants scolarisés et leurs parents aux abords des collèges et des écoles de la région et ce bien après cette tentative d’enlèvement, les mesures annoncées lors du dernier conseil interministériel (CIM) convoqué à ce sujet et la phobie ambiante des kidnappings d’enfants induite par l’enlèvement et l’assassinat de deux enfants à Constantine à la même période ».
Le rédacteur de la déclaration se demande par ailleurs « que cache cette lenteur de la procédure et de la recherche des auteurs de cette violence sur mineur ? Absence de volonté politique ? Diversion ? Mais avec quoi joue-t-on encore dans ce pays pour se satisfaire et rester toujours le « raïs » ! Manque d’effectifs ? Des centaines de flics ont été actionnés le jour de ces faits graves pour réprimer un rassemblement pacifique du MAK (Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie) prévu à Tizi-Ouzou ! Et des centaines de barrages des services de sécurité, des casernes, des brigades, des campements et des groupements de sécurité déparent les localités déjà déshéritées de la région de Kabylie ! Ou alors c’est la sécurité à la carte politique ou la sécurité suivant le niveau de connivence avec les autorités ? Nous jouissons de la sécurité publique- que vous dites ! »
Moh T.

URGENT: Hocine Azem, membre de l’exécutif du MAK, a été intercepté ce matin à l’aéroport avant d’être transféré dans un commissariat à Alger.

URGENT: Hocine Azem, membre de l’exécutif du MAK, a été intercepté ce matin à l’aéroport avant d’être transféré dans un commissariat à Alger.

27/03/2013 - 14:06

ALGER (SIWEL) — Monsieur Hocine Azem, secrétaire national aux relations internationales du MAK, vient d'être intercepté à l’aéroport d’Alger avant d’être refoulé vers un commissariat à Alger. Le secrétaire national aux relations internationales du MAK devait se rendre au forum social Mondial pour y représenter son mouvement. Il s’était rendu à l’aéroport d’Alger pour prendre un vol sur la Tunisie où est organisé le forum social Mondial.


Hocine Azem, secrétaire national aux relations internationales du MAK, a été intercepté ce matin à l’aéroport avant d’être transféré dans un commissariat à Alger.
Hocine Azem, secrétaire national aux relations internationales du MAK, a été intercepté ce matin à l’aéroport avant d’être transféré dans un commissariat à Alger.
C’est au niveau du contrôle de police des frontières que monsieur Hocine Azem a été intercepté, la PAF lui reprochaient de ne pas avoir pris un vol sur une compagnie "nationale" et d’avoir favorisé une compagnie étrangère, à savoir Tunis Air.

Il a été par la suite emmené par la police en dehors de l’aéroport international d’Alger pour être transféré dans un commissariat d’Alger où son passeport lui a été confisqué. Il subit en ce moment un interrogatoire.

Nous reviendrons avec plus de détails sur cette nouvelle arrestation enregistrée par les membres du Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie qui subissent régulièrement la répression du régime raciste d'Alger.

zp,
SIWEL 271406 MARS 13

mardi 26 mars 2013

Remerciements du Résau Anavad:

Remerciements du Résau Anavad:

26/03/2013 - 16:59

PARIS (SIWEL) — Dans une déclaration parvenue à notre rédaction, le Réseau Anavad a tenu à remercier« les membres fondateurs du réseau Anavad qui ont contribué par la qualité de leurs interventions et leur engagement à la réussite de l’assemblée constitutive du 16 mars 2013 à la maison des associations du 17 ème arrondissement de Paris.». Ci-apr-s l'intégralité de la déclaration.




RESEAU ANAVAD


REMERCIEMENTS


Nous tenons à remercier tous les membres fondateurs du réseau Anavad qui ont contribué par la qualité de leurs interventions et leur engagement à la réussite de l’assemblée constitutive du 16 mars 2013 à la maison des associations du 17 ème arrondissement de Paris

Nous remercions particulièrement le président du gouvernement provisoire kabyle Mr Ferhat Mehenni de nous avoir accordé sa confiance en nous confiant la responsabilité de cette nouvelle structure avec l’approbation unanime des présents. Aussi, nous nous engageons devant la Kabylie et les amis de la cause kabyle à accomplir nos missions en total concertation avec tous les membres du Réseau Anavad et en toute transparence.

Bien qu’il soit enregistré comme une association, le réseau ne fonctionnera pas comme telle, ni comme un parti politique. Comme son nom l’indique, il constitue un cadre de rassemblement de toutes les énergies, toutes les compétences et toutes les volontés pour :

 Soutenir le droit du peuple kabyle à son autodétermination
 Soutenir l’action en Kabylie (MAK) pour la liberté du peuple kabyle
 Affirmer la solidarité de la diaspora vis a vis de la Kabylie.
 Assister les kabyles en difficultés dans le monde entier
 Apporter les moyens nécessaires à l’action diplomatique du gouvernement provisoire kabyle.

Toutes propositions et initiatives allant dans ce sens seront les bienvenues. Tous les citoyens du monde entier peuvent participer à l'édification de ce réseau, à son extension et à son développement.

La mission de notre réseau est de tout mettre en œuvre pour changer le cours de l’histoire et mettre sur pied un Etat kabyle. Ainsi, le plan machiavélique mis en place par le régime colonial d’Alger sera mis en échec. Il ne menacera plus notre identité, notre langue et notre liberté et il ne compromettra plus l’avenir de nos enfants qu’il livre à l’insécurité.

L’arrestation des responsables et militants du MAK le 10 mars dernier nous montre combien les libertés démocratiques sont fragiles. L’Etat colonial d’Alger peut même à tout moment recourir à la répression, voire aux assassinats collectifs comme en 2001, ne serait-ce que par diversion quand de graves affaires de corruption mettent en cause ses membres les plus en vue. Le Réseau Anavad sera là pour la mobilisation rapide de la diaspora et l’opinion internationale. En cas de besoin, il permettra aux blessés graves d'être évacués vers l’étranger.

Le gouvernement provisoire kabyle qui fait déjà un travail remarquable peut s'appuyer sur le Réseau Anavad qui lui préparera le terrain, lui offrira les conditions qui lui permettront de mener à bien sa mission auprès des chancelleries et des institutions internationales.

Nous appelons au nom du Réseau Anavad les kabyles de France et du monde entier, nos frères amazighs, les amis de la Kabylie quelle que soit leur nationalité, à nous rejoindre dans notre démarche et notre détermination à construire un avenir de liberté pour la Kabylie, de paix et de prospérité pour la Méditerranée.


Gaya Izennaxen et Mourad Sai

SIWEL 261659 MARS 13

lundi 25 mars 2013

Communiqué du MAK : Le pouvoir algérien poursuit sa politique répressive en Kabylie

Communiqué du MAK : Le pouvoir algérien poursuit sa politique répressive en Kabylie

25/03/2013 - 11:55

KABYLIE (SIWEL) — Le pouvoir infâme poursuit sa politique oppressive à l’encontre des citoyens Kabyles dont les doléances sont toujours accueillies avec mépris, quand ce n’est pas par la répression.


Le MAK dénonce la politique du régime algérien. PH/DR
Le MAK dénonce la politique du régime algérien. PH/DR



TIMANIT I TMURT N YIQVAYLIYEN

MOUVEMENT POUR L’AUTONOMIE DE LA KABYLIE

Le pouvoir infâme poursuit sa politique oppressive à l’encontre des citoyens Kabyles dont les doléances sont toujours accueillies avec mépris, quand ce n’est pas par la répression.

La loi électorale cautionnée par les partis politiques en participant à la mascarade du 29 novembre 2012 est une loi scélérate qui vise à créer un climat d’instabilité, attiser les luttes intestines et fragiliser la cohésion sociale dans le but de détourner le peuple kabyle de son objectif de liberté.

Dans plusieurs localités, des affrontements ont failli éclater entre les partisans des différents élus pour avoir la présidence de leur municipalité et des alliances avec les partis du pouvoir ont été contractées par l’opposition qui tourne ainsi le dos à elle-même.

Le litige opposant le maire sortant au nouvel exécutif de la commune de Barbacha, a donné lieu aujourd’hui à l’arrestation de plusieurs citoyens dont Mohand Sadek Akrour qui se trouve toujours en détention.

Devant cette énième violation des libertés démocratiques, le MAK exige la libération de la victime et rappelle à l’opinion publique que le pouvoir algérien ne s’arrêtera pas aux seules interpellations s’il n’y a pas de mobilisation populaire pour mettre un terme à sa politique colonialiste.

Kabylie, le 24 mars 2013

Bouaziz Ait Chebib, Président


SIWEL 25 1155 MARS 13

dimanche 24 mars 2013

Attaques d'Echourouk contre la Kabylie : Le collectif des Association d'Illulen Umalu réagit


Attaques d'Echourouk contre la Kabylie : Le collectif des Association d'Illulen Umalu réagit
24/03/2013 - 13:24

ILLULEN-UMALU (SIWEL) — Le journal oriental, «Echourouq», qui ne voit le jour que pour servir l’arabisme et refouler le kabyle, monte d’un cran dans l’expression publique de son racisme primaire vis-à-vis de la Kabylie et de Tamurt n yiqbayliyen (la patrie des kabyles). Hélas, notre Illoulen Oumalou la chère indissociable de la Kabylie; grande nation Amazighe, ne peut plus résister à ses insultes nazies, des insultes venues d’un pouvoir qui se comporte comme colonialiste.

Diffamation et mensonges à l'encontre de la Kabylie. PH/DR
Diffamation et mensonges à l'encontre de la Kabylie. PH/DR

Par : Le collectif des associations culturelles de la commune d’Illoula Ouamalou

Le mensonge est né avec le journal «Echourouq» et restera jusqu’à la fin des temps

Si quelqu’un veut comprendre quelle place que réservent les dirigeants de l’Algérie officielle pour les Illoulen Oumalou, l’organe de la wilaya trois historique, il suffit de lire le journal des (Echourouq) qui dénigre nos mères, dénigres nos hommes, qui contrains leurs projets assimilationniste ,colonialiste, nos hommes et nos femmes qui ont depuis toujours produit des idées de respect et de reconnaissance de l’autre. Pour la énième fois, nous assistons à des néo-colonialistes qui ciblent les populations des villages des Illoulen de Kabylie par une presse financée par l’argent du peuple en portant directement atteinte à la dignité kabyle au profond même de sa société : les femmes et les enfants kabyles : Les femmes; parce qu'elles sont les gardiennes des valeurs et des traditions ancestrales qu’elles réussissent à transmettre malgré le matraquage idéologique entrepris par l’Etat négationniste d’Alger; et les enfants pour être l’avenir, les futurs de cette Kabylie de cette Afrique du nord qu’ils aspirent faire descendre à leur propre niveau, celui du reniement de l’histoire, de la langue et de la civilisation amazighe de façon à les réduire à leur propre statut ; celui de vulgaires copies, même pas “conforme”, de l’identité arabo-islamique.

Ainsi, revenons à l’intention du Général ou du Colonel «Echourouq». Le journal des terroriste diabolisés à l’image de son idéologie raciste qu’est l’arabisme, a commis un article dont le titre, à lui seul, est révélateur des objectifs infectes qui le sous-tendent : « Les femmes mettent au monde leurs enfants dans la rue, les enfants vont à l’école sur à dos d'ânes ». C’est toute la haine nourrie envers cette région qui dégouline de ce titre injurieux, réservé, et l’on sait pourquoi, aux villages de la commune d’Iloula Oumalou, première commune révolutionnaire en Algérie. Parce qu’elle a enfanté des braves qui se sont donnés corps et âme pour combattre le colonialisme d’hier, parce qu’elle a donné naissance à un leader qui a refusé votre colonialisme d’aujourd’hui caché sous le nom et le drapeau de l’Algérie, un militant engagé pour la Cause Identitaire, celui qui a consacré son temps, son travail, ses connaissances à la cause amazighe. Notre cher Ferhat Mehenni, l’enfant le plus vaillant et courageux de tous les hommes que la terre ait enfantée. Un homme qui pensait que rien ne valait la liberté, l’idéal, la patrie vraie des ancêtres, rien ne valait une once de notre honneur, de notre dignité, même pas la mort, encore moins la mort. Un homme qui était né pour être une leçon à tous les hommes.

Nous demandons à nos frères n Le∑erc n yillulen et nos Tijemuya∑ n Tudrin n Yillulen Umalu, comment ils restent indifférents devant toutes ces injures maladives blindées de haine à notre égard, du journal « Echourouq », qui insulte nos femmes et nos mères. Si vous décrivez la vie misérable de notre région, parce que tous simplement l’argent et les pétrodollars qui doivent être investis dans le développement de ce malheureux pays, vous dirigeants Monsieur le « journaleux », les versent dans le financement des journaux qui colonise l’Algérie, dans les groupes terroristes qui sabotent et criminalisent la Kabylie.

Vous Général que vous êtes, ou Colonel du (DRS) ou responsable politique de (OUDJDA) à la tête du torchon (Echourouq), vous devez savoir que votre système est le plus maléfique et diabolique que l’Afrique du nord a vu durant toute son histoire, que votre colonialisme est le plus féroce, car ce néo-impérialisme est venu au nom d’une Algérie que nos prédécesseurs souhaitaient qu’elle soit libre est démocratique.

Nous voulons demander à ce journal, champion des insultes à notre encontre, de faire une véritable enquête sur ceux qui ont assassiné Tahar DJAOUT, sur ceux qui ont assassiné BOUDIAF et notre rebelle Matoub et d’autres hommes dans cette Algérie, comme Ameziane Mehenni, fils de la région, Qu'ils enquêtent sur les scandales de la mafia-politico-financière, mais de faire l’enquête sur les véritable enjeux des kidnappings en Kabylie, sur la véritable intention du quadrillage militaire de notre Illoulen Oumalou et de notre chère Kabylie, sur ces crimes de l'Etats que vous appelez dans vous journaux (bavures militaires), sur les donneurs d’ordre d’assassiner notre braillant lycéen Mehenni par des armes de guerre de votre gendarmerie en 2001. Aussi sur le racisme et marginalisation économique de notre commune, nous demandons à vous apparatchiks de l’occident et du moyen orient jusqu’à l’Arabie saoudite, de définir quels genre d’investissement que votre système envisageait en Kabylie depuis 1962, aucune usine publique, aucun hôpital, aucune salle des sports. Que des groupements de gendarmerie et des commissariats et aussi des prisons.

Vous nous disiez que les citoyens de cette commune «ne survivent que grâce à la charité de l’Etat à travers des dons distribués au niveau du siège de l’APC», peut-être c’est vrai, vous distribuez de l’argent à la clientèle Harki du système étatique Harki Algérien que vous avez placé un peu partout sur le territoire appelé Algérie.
Vos propos parlent du «chômage», «dégradation des routes», «impossible de se déplacer la nuit», «absence de transports scolaire » «se déplacent sur des ânes pour aller à l’école» toute cette constatation reflète l’image de votre régime corrompu et colonialiste Harki accentué par « l’occident » et le « Machriq », un régime qui tiraillé l’Algérie et qui colonise les Algériens, notamment la Kabylie qui est doublement colonisée.

Enfin n’oubliez pas que vous êtes les primaires ennemis de l’Algérie qui complote avec le néo-impérialistes économiques de l’occident et idéologique du moyen orient, n’oubliez pas que surtout votre système nous colonise et colonise tout les Algériens notamment les autochtones kabyles, ou Mzab Chaoui ou Chlouh, Chenoui ou Targui, ces derniers sont en train de subir des assauts de l’aviation et de l’armée française à partir du territoire algérien, donc vous leur meilleurs collaborateurs. Personne ne viendra changer notre monde. Seuls nous, pouvons et devons le faire avant qu’il ne soit trop tard. Dégageons la Kabylie et toute l’Algérie de ce colonialisme! Et nous les citoyens, nous avons compris maintenant pourquoi cette guerre totale contre notre commune, contre la Kabylie et contre l’Algérie.

cacio
SIWEL 24 1324 MARS13

mercredi 20 mars 2013

Brahim Brahimi à Béjaia : « Le pouvoir ne peut plus cacher l’information» | Bejaia-Aujourdhui.com


Brahim Brahimi à Béjaia : « Le pouvoir ne peut plus cacher l’information»

dimanche 17 mars 2013 à 20:26   ·   0 Commentaires - Patager sur : Votre Facebook -Votre Twitter - Email cet article
Dans une conférence tenue au bureau de Béjaia de la ligue algérienne des Droits de l’Homme (LADDH), samedi passé, le professeur Brahim Brahimi est longuement revenu sur la question des droits de l’Homme et de la liberté d’expression en Algérie.BrahimBrahimi
Directeur de l’Ecole nationale de journalisme et auteur de plusieurs livres sur la presse algérienne et la liberté de l’information et de l’expression, le professeur a tenu à souligner que la notion des droits de l’homme n’est nullement étrangère à la société algérienne. « J’ai publié un article en 1975 sur l’enseignement et les droits de l’homme. Nous avons tendance à oublier qu’il y avait des gens qui écrivaient sur les droits de l’homme et que la résistance du peuple algérien fait partie des droits de l’homme », a déclaré Brahim Brahimi.
Sous le thème « Medias, Pouvoir et Droits de l’Homme », la conférence du professeur Brahimi est surtout axée sur les relations qui existent entre le Quatrième pouvoir et la lutte pour la défense des droits de l’homme. « Une ligue des droits de l’homme s’intéresse au journalisme parce que les principales libertés, du droit à l’information, du droit à la communication sont étroitement liées à la situation des droits de l’homme », a souligné le professeur. Pour l’auteur du livre « Le pouvoir, la presse et les droits de l’Homme en Algérie », le principal acquis de la Loi 90 demeure l’article 14 qui est, est cependant, un peu remis en cause de nos jours, selon lui : « On a assisté à la création de plusieurs journaux et quotidiens et la chance de l’Algérie c’est que on a pas assisté à la création de journaux appartenant à des partis politiques », a-t-il précisé en regrettant qu’en Algérie le gouvernement continue de s’autoriser au moins six quotidiens nationaux qui défendent sa ligne politique et ses intérêts. « La presse partisane n’existe plus dans le monde. Chez nous, le fait qu’il existe 06 quotidiens gouvernementaux c’est ridicule, cela ne devrait plus exister chez nous».
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L’autre handicap majeur de la liberté d’expression en Algérie, demeure, selon le professeur, l’enjeu économique et le pouvoir de l’argent : « Sur les 107 quotidiens, il n’y a qu’une quinzaine de journaux qui travaillent dans l’intérêt général. Il y a les forces de l’argent ou administratives qui dirigent les journaux et cela doit cesser. Tout pouvoir politique a tendance à manipuler certains journaux, l’essentiel est que les journaux qui travaillent dans l’intérêt général, qui défendent l’intérêt de la société puissent exister encore et surtout il faut que l’expérience acquise par les journaux privés réussissent à résister au pouvoir de l’argent »,a-t-il affirmé et d’ajouter : « Je n’ai rien contre des journaux dirigés par des magnats, des forces économiques mais il ne faudrait pas que les propriétaires s’immiscent dans le contenu des journaux.  Je pense qu’il y a encore en Algérie des patrons qui sont pour la liberté de la presse », a-t-il précisé.
Sur la question de l’influence du régime actuel sur les libertés individuelles, notamment celle de la presse et de la défense des droits de l’homme, la position du conférencier  est, on ne peut plus claire. L’attitude du pouvoir en place à sa tête le FLN qui continue de considérer le peuple algérien comme immature et se proclame son tuteur doit cesser, a-t-il défié. « J’ai toujours dit que les gens du FLN n’ont jamais accepté que le citoyen soit maitre de son destin, ils ont toujours pensé qu’il fallait un tuteur pour un peuple qu’ils ne considèrent pas mur».
Le droit à l’information s’impose encore une fois à l’avenir pour permettre aux journalistes et à la population d’avoir accès à l’information administrative et aussi, pour aller dans le sens de l’information de proximité pour le développement de la presse et le développement de la société, fait-il remarquer. Dans ce contexte le professeur estime que l’avènement de la presse électronique est un évènement qui est en train de changer les règles du jeu. Le professeur est très optimiste quant à l’venir de la presse électronique en Algérie qu’il qualifie de  « véritable révolution »: « Je crois qu’il y a une véritable révolution qui s’opère. Presque 5 millions d’Algériens qui consultent ces sites, c’est formidable et cela veut dire que maintenant le pouvoir ne peut plus cacher l’information et tout abus d’autorité pourra être dénoncé par un simple citoyen », a-t-il déclaré en citant l’exemple des derniers événements qui ont secoué la Tunisie, la Libye, l’Egypte et la Syrie, des évènements qui selon lui ont eu de mauvais résultats, dans certains cas tout en changeant radicalement les donnes dans ces sociétés respectives. « Je crois que Raymond Aron avait raison en disant que la technologie finirait par jouer dans le sens de la démocratie », affirme le professeur. Pour lui, tous ces changements sur la Toile ne peuvent qu’entrainer, il n’y pas l’ombre d’un doute, un changement positif dans le paysage médiatique algérien et dans le domaine de la lutte pour la liberté de la presse et l’accès à l’information à travers l’émergence de la presse en ligne mais aussi des médias audiovisuels. « Ce que les gens du FLN finiront par comprendre est que l’on ne peut pas assurer une tutelle  à une société qui est déjà mure. La seule solution pour nous, c’est que l’Etat aide la presse locale et régionale et les cultures locales pour se protéger contre l’hégémonie de la médiocrité », conclût le conférencier.
Farid Ikken