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dimanche 16 décembre 2012

Meeting du MAK à AT-Dwala : « La Kabylie confirme sa rupture avec le régime algérien »


Meeting du MAK à AT-Dwala : « La Kabylie confirme sa rupture avec le régime algérien »

16/12/2012 - 13:30

AT-DWALA (SIWEL) — La délégation du MAK, conduite par son président M. Bouaziz Ait-Chebib était composée MM. Hachim Mohand Ouamer, Hocine Azem, Mourad Imach, Bousaad Becha et Hsen medrouk, respectivement membres du comité exécutif, et membres de la confédération locale d’At Dwala, a été accueillie par une foule nombreuse. Ils étaient nombreux, en effet, à venir assister à cette rencontre.


Avant le début du meeting, une minute de silence a été observée à la mémoire du père du nationalisme canarien, feu Antonio Cubillo, à qui a été dédiée cette rencontre ainsi qu’à son son combat pour la liberté du peuple canarien. 

Prenant la parole en premier, M. Bousaad Becha, cadre du MAK à Ath Dwala, a dénoncé les tentatives de normalisation de la Kabylie à travers les mascarades électorales qui se suivent et se ressemblent. Ceci sans épargner les alliances jugées d’"infâmes" par l’orateur. 

Pour sa part, le président du MAK, M. Bouaziz Ait-Chebib a soulevé les dangers de la politique d’arabisation de la Kabylie depuis 1962. Il dira à cet effet que tous "les moyens répressifs et idéologiques ont été déployés pour dékabyliser la Kabylie" notamment "l’école, les médias, les mosquées et même le paysage kabyle qui est en train d’être arabisé". 
Le peuple Kabyle a boudé majoritairement le scrutin de la honte 

Évoquant les dernières élections locales, M. Bouaziz Ait-Chebib a rappelé que le peuple kabyle qui a boudé dans sa majorité écrasante ce scrutin de la honte a confirmé pour la énième fois sa rupture avec le régime raciste d’Alger et réclame son droit à l’autodétermination". 

Poursuivant son analyse de la situation, le président du MAK soutiendra que le fait de se présenter sous les couleurs du RND et du FLN n’est qu’une "trahison pure et simple". Il rajoutera que le MPA de Benyounes est un pseudo-parti : "il n’est même pas né et il est classé comme troisième force politique, c’est l’Algérie des miracles", affirme-t-il. 

Dans le même ordre d’idées, le président du MAK ajoutera que ces élections ont connu deux étapes. La première, c’est la fraude électorale avec le bourrage des urnes et l’annonce de chiffres imaginaires ; quant à la deuxième étape, c’est la corruption électorale à travers la vente de voix qui a suscité des affrontements lors de l’installation des pseudo APC". 

S’agissant des résultats des élections, l’orateur n’a pas manqué de rappeler que sa formation avait bien attiré l’attention des participants dès le début du scrutin et ce pour éviter de tels dérapages. "Mais ces formations politiques, a t-il encore ajouté, ont pris part aux élections sans conditionner leur participation par le changement du code communal et de la loi électorale. Dans des pays qui se respectent, on ne peut pas parler de vote ni d’élus quand le taux de participation est inférieur à 50% ". Il enchaînera ensuite avec cette vérité : "cela ne sert à rien de dénoncer une fraude et siéger dans des assemblées fantoches, c’est une consolidation du pouvoir infâme". 

Le FFS est désormais un parti du pouvoir 

Pour le président du MAK, le premier secrétaire du FFS, est en train de "pervertir ce parti et que son patrimoine appartient à toute la Kabylie". M. Bouaziz Ait-Chebib, n’a pas oublié de souligner que le même premier secrétaire en question, qui n’est qu’un ancien membre de l’UNJA et du parti unique, a demandé au pouvoir de réprimer le MAK. Cet appel à Bouteflika, prouve à quel notre mouvement qui avance à des pas de géants fait peur au régime et ses nouveaux relais locaux". 

"Le néo-FFS est désormais un parti du pouvoir" tonne le président du MAK et d’ajouter : "Ali Laskri a passé une alliance avec les diables du RND et du FLN, au lieu de s’unir avec son frère rival le RCD". 

En concluant le volet des élections locales, l’orateur indiquera : que le nombre des éléments des corps constitués qui ont voté en Kabylie dépasse le nombre des voix que la majorité des partis politiques ont obtenu à l’échelle nationale. " 

"Les partis qui ont indignement confirmé les résultats déclarés par le sinistre Ould Kablia en Kabylie, ont échoué dans leur mission qui consistait à faire voter la région pour la normaliser, puisque le taux de participation est insignifiant devant l’abstention massive de la Kabylie. Le peuple kabyle ne changera pas de cap : il ira toujours dans le sens de sa libération ", conclut-il. 

La Kabylie solidaire avec l’AZAWAD 

Le président du MAK, a réaffirmé le soutien indéfectible de son mouvement aux frères de l’AZAWAD qui luttent contre la coalition franco-islamique, avant de poursuivre : "la cause du peuple de l’AZAWAD est une cause juste, elle finira par triompher,et ce, malgré le sentiment de la haine à l’égard des Amazighs et les tentatives d’empêchement de l’avènement du premier État amazigh indépendant". 

Avant de conclure le meeting populaire, le président du MAK est revenu en détail sur le volet économique de la Kabylie. Il a répondu aux militants et aux citoyens qui le sollicitaient sur cette question. L’occasion a été saisie pour éclairer l’assistance sur les potentialités économiques de la Kabylie*.

Pour sa part, Hachim Mohand Ouamer, membre du comité exécutif du MAK et conseiller du président, a clôturé le rassemblement à travers une allocution percutante. Il a appelé les Kabyles à la fraternité et l’union : « nous sommes exposés au danger de la disparition » affirme-t-il et de poursuivre : « l’autodétermination est un droit inaliénable, il s’inscrit dans le droit international ». 

Notons enfin, que la délégation du MAK a appelé la population d’At Dwala, à venir massivement au rassemblement du 19 décembre, prévue à Tizi-Wezzu. 
Le MAK rend hommage aux transporteurs d’At Dwala qui ont déplacé leur lieu de stationnement pour permettre au rassemblement de se tenir dans les meilleures conditions. 

*Étude intitulée : Quelle économie pour la Kabylie (06 partie), publiée surwww.tamurt.info 

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SIWEL 161330 DEC12

Quand l’islam radical devient une valeur refuge au Nord-Mali « tamoudre


uand l’islam radical devient une valeur refuge au Nord-Mali

JolPress- André Bourgeot
La crise au Nord-Mali a rythmé l’actualité du Sahel cette année. Entre coup d’État politique, invasion islamiste, tentative de sécession et préparation d’une intervention militaire, le Mali est aujourd’hui plus que jamais divisé. Retour sur une année mouvementée avec André Bourgeot, spécialiste du Sahel au CNRS.
Photo : John Spooner/Flickr / cc
Le Sahel a connu une année chargée. Depuis le coup d’État du 22 mars dernier au Mali, qui a renversé le président Amadou Toumani Touré, les évènements se sont succédés et en quelques mois, le nord du pays a été envahis par plusieurs mouvements islamistes radicaux, forçant la communauté internationale à envisager l’intervention militaire.
Aujourd’hui, cette intervention menée par la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest est en attente et, selon les Nations unies, ne pourra pas être effective avant septembre 2013.
Quel bilan tirer de cette année au Sahel ? André Bourgeot, chercheur au CNRS, répond aux questions de JOL Press.
Le Sahel a été au cœur de l’actualité cette année, notamment depuis le coup d’État du 22 mars au Mali. Il semble que cette région soit devenue une véritable poudrière ?
On ne peut pas vraiment parler de région poudrière. Seul le Mali relève de cette terminologie.
Les tensions qui existent dans la région sont, pour la plupart, les conséquences de la guerre civile en Libye. Bien entendu, les conséquences directes sur le Mali ont à leur tour eu des répercussions sur les pays voisins.
On estime aujourd’hui que 500 000 Maliens se sont réfugiés en Mauritanie, au Niger, en Algérie et au Burkina Faso.
La crise malienne a également fait 200 000 déplacés à l’intérieur du pays.
Vous estimez donc que ces derniers évènements sont des conséquences du conflit libyen ?
Le conflit en Libye a eu des répercussions directes sur le Mali, et d’une manière indirecte sur ses voisins.
Au Mali, les Touaregs qui avaient d’abord gagné les légions islamiques libyennes dans les années 70 puis versé dans l’armée nationale libyenne sont revenus dans leur pays d’origine, armés, et prêts à mener une offensive. Le gouvernement a été inactif et rien n’a été fait contre ce phénomène.
Au Niger, par exemple, la configuration est différente. Des Nigériens ont également rejoint la Libye dans les mêmes conditions que celles des Touaregs maliens puis ont rejoint ponctuellement les forces de la transition anti Kadhafi avant de regagner leur pays d’origine. Les Nigériens sont revenus et ont été désarmés par les autorités.
On ne peut pas dire pour autant que la crise malienne aurait pu se produire au Niger. Les configurations des deux pays sont très différentes.
Lors du coup d’État du 22 mars dernier, trois mouvements islamistes se sont emparés du nord du Mali. Depuis, ces mouvements font régner la charia auprès des populations. Assiste-t-on à une vague d’islamisation de cette région ?
On ne peut pas parler d’islamisation car l’invasion du Nord-Mali n’a absolument pas apporté l’islam au Sahel.
En revanche, nous assistions à une « salafisation » de la région, sous l’impulsion d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), du Mouvement pour l’unicité et le djihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) et d’Ansar Dine.
Il y a effectivement un certain écho à l’égard du salafisme et de l’influence politique de l’islam.
On le voit distinctement au Mali, et de nombreux indicateurs, comme le port du voile, témoignent de l’adoption d’un islam rigoureux par la population.
La population malienne a donc été séduite par une forme plus rigoriste de l’islam ?
Il faut remettre les choses dans leur contexte. L’islam radical s’est installé dans un pays où lapauvreté prolifère, où les valeurs portées par l’Occident sont rejetées pour leurs aspects moraux. L’islam radical a donc été vu comme une alternative et un refuge.
Le discours de l’islam est politique et religieux mais il n’est pas économique. Les salafistes ne rejettent pas l’économie de marché. Ils remettent simplement la morale, les valeurs, les modes de vie et de pensées occidentaux en cause.
Ces salafistes ont pu trouver leur place au Nord-Mali car ils sont arrivés en plein chaos, avec un discours porteur d’ordre moral qui a trouvé un écho auprès d’une partie de la population concernée.
La population malienne s’est donc convertie aux pratiques de la charia ?
C’est une confusion à ne pas faire. L’écho que les salafistes reçoivent auprès des Maliens ne correspond pas à une adhésion de la part de la population.
La population, pour la plupart, n’accepte pas un grand nombre des règles imposées par les islamistes. Simplement, une partie de cette population perçoit ces mêmes règles comme un retour espéré à l’ordre.
L’année 2013 sera-t-elle l’année de l’intervention militaire au Mali ?
C’est une problématique à laquelle personne ne peut répondre. La crise malienne se suit au jour le jour et tout peut changer à chaque instant.
Récemment, alors que l’Union africaine avait affirmé que l’intervention serait imminente,l’ONU a considéré que celle-ci, selon des critères que l’on ignore, ne pourrait pas être effective avant septembre 2013.
Qu’en est-il des otages ? L’intervention au Mali va-t-elle être l’occasion de déclencher une opération de libération ?
Il y a effectivement un lien direct entre l’intervention militaire au Nord-Mali et la libération des otages puisque les mouvements islamistes ont menacé de les tuer, notamment si la France s’investissait dans ce conflit.
François Hollande n’a pas cédé à la menace, et affiche son soutien au gouvernement de Bamako et à la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) pour poursuivre les opérations avec le soutien financier et logistique de la France.
Lorsque l’on parle des otages, il ne faut pas oublier qu’il n’y a pas que des Français. Aujourd’hui,cinq Algériens sont notamment retenus en otage par le Mujao.
Est-ce pour cette raison que l’Algérie est réticente à voir une intervention étrangère au Mali ?
La politique algérienne a toujours été ferme sur ce point. Les autorités, depuis l’indépendance de l’Algérie, refusent d’envoyer des soldats algériens en territoire étranger.
L’Algérie ne veut pas revenir sur cette position mais va sans doute être amenée à assouplir son discours. Nous aurons plus d’éléments d’interprétation à la suite de la visite de François Hollande au président Abdelaziz Bouteflika, les 19 et 20 décembre prochains.
Comment analysez-vous la politique de François Hollande sur cette question ?
Le Président a généralement un discours de va-t-en guerre. Au côté du président nigérienMahamadou Issoufou, François Hollande a toujours prôné l’intervention avec véhémence.
Ce discours est plus nuancé aujourd’hui, mais le fond reste le même.
Est-il néanmoins certain que l’engagement français ne se réduira qu’à un appui technique et logistique ?
C’est ce qui est annoncé. Néanmoins, des militaires français sont en ce moment à Niamey, au Niger et sont chargés de la formation de l’armée nigérienne, en vue d’une intervention. C’est une situation ambigüe.
N’oublions pas qu’en Libye, en Côte d’Ivoire ou encore en Afghanistan, l’armée française ne devait pas, à l’origine, intervenir directement sur le terrain.

Rassemblement au parvis des droits de l’Homme à Paris aujourd’hui à 15 h | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie



« Chacun d’entre vous est en devoir de venir avec ses amis pour faire entendre notre voix auprès de la France qui nous froisserait si elle apportait, à travers ce voyage, sa caution à un Etat militaire raciste, antikabyle et antidémocratique », estime l’Anavad.
16/12/2012 - 10:31 mis a jour le 16/12/2012 - 10:27 par La Rédaction
Le réseau Anavad mis en place il y a quelques jours seulement va organiser, aujourd’hui, un rassemblement au parvis des droits de l’Homme, au Trocadéro ( Paris) , à partir de 15 h pour interpeller le Président français sur son voyage en Algérie qui aura lieu le 19 décembre prochain et lui demander d’évoquer avec ses interlocuteurs la question kabyle et le droit du peuple kabyle à son autodétermination. « Chacun d’entre vous est en devoir de venir avec ses amis pour faire entendre notre voix auprès de la France qui nous froisserait si elle apportait, à travers ce voyage, sa caution à un Etat militaire raciste, antikabyle et antidémocratique », estime l’Anavad.
Un autre rassemblement aura lieu à Tizi Ouzou, devant le siège du Musée de la ville (ancienne mairie) le jour même de la visite de Hollande, à partir de 11h. « La France, connue pour sa politique pro-arabe et son soutien à tous les régimes totalitaires d’Afrique, tourne le dos aux Amazighs qu’elle tient responsables de la décolonisation de leur pays respectif » est-il écrit dans l’appel au rassemblement.
Le MAK estime aussi que « les Kabyles sont en droit voire en devoir d’exiger que le France cesse de faire leur malheur en sacrifiant leurs droits en tant que peuple et en tant que nation sur l’autel de ses intérêts économiques. En tournant le dos à l’aspiration profonde de la Kabylie à son autodétermination, la France ne fait que compromettre son avenir dans cette région du monde ». Il s’agit donc de dire « non à la politique de deux poids deux mesures prônée par l’occident en général et la France en particulier en Afrique du nord », de « soutenir le peuple frère d’Azawad contre les islamistes et Bamako et dénoncer l’attitude injuste dont il est victime de la part de la communauté internationale » et de « réitérer le droit du peuple kabyle à son auto-déterminationé ».
La Rédaction

"Le peuple Kabyle confirme pour la énième fois sa rupture avec le régime raciste d’Alger " | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie



Rassemblement du MAK à At Dwala
La délégation du MAK, conduite par son président M. Bouaziz Ait-Chebib était composée MM. Hachim Mohand Ouamer, Hocine Azem, Mourad Imach,Bousaad Becha et Hsen medrouk, respectivement membres du comité exécutif, et membres de la confédération locale d’At Dwala, a été accueillie par une foule nombreuse. Ils étaient nombreux, en effet, à venir assister à cette rencontre.
16/12/2012 - 00:10 mis a jour le 16/12/2012 - 09:19 par Aziz Ait-Amirouche
Avant le début du meeting, une minute de silence a été observée à la mémoire du père du nationalisme canarien, feu Antonio Cubillo, à qui a été dédiée cette rencontre ainsi qu’à son son combat pour la liberté du peuple canarien.
Prenant la parole en premier, M. Bousaad Becha, cadre du MAK à Ath Dwala, a dénoncé les tentatives de normalisation de la Kabylie à travers les mascarades électorales qui se suivent et se ressemblent. Ceci sans épargner les alliances jugées d’"infâmes" par l’orateur.
Pour sa part, le président du MAK, M. Bouaziz Ait-Chebib a soulevé les dangers de la politique d’arabisation de la Kabylie depuis 1962. Il dira à cet effet que tous "les moyens répressifs et idéologiques ont été déployés pour dékabyliser la Kabylie" notamment "l’école, les médias, les mosquées et même le paysage kabyle qui est en train d’être arabisé".
Le peuple Kabyle a boudé majoritairement le scrutin de la honte :
Évoquant les dernières élections locales, M. Bouaziz Ait-Chebib a rappelé que le peuple kabyle qui a boudé dans sa majorité écrasante ce scrutin de la honte a confirmé pour la énième fois sa rupture avec le régime raciste d’Alger et réclame son droit à l’autodétermination".
Poursuivant son analyse de la situation, le président du MAK soutiendra que le fait de se présenter sous les couleurs du RND et du FLN n’est qu’une "trahison pure et simple". Il rajoutera que le MPA de Benyounes est un pseudo-parti : "il n’est même pas né et il est classé comme troisième force politique, c’est l’Algérie des miracles", affirme-t-il.
Dans le même ordre d’idées, le président du MAK ajoutera que ces élections ont connu deux étapes. La première, c’est la fraude électorale avec le bourrage des urnes et l’annonce de chiffres imaginaires ; quant à la deuxième étape, c’est la corruption électorale à travers la vente de voix qui a suscité des affrontements lors de l’installation des pseudo APC". S’agissant des résultats des élections, l’orateur n’a pas manqué de rappeler que sa formation avait bien attiré l’attention des participants dès le début du scrutin et ce pour éviter de tels dérapages. "Mais ces formations politiques, a t-il encore ajouté, ont pris part aux élections sans conditionner leur participation par le changement du code communal et de la loi électorale. Dans des pays qui se respectent, on ne peut pas parler de vote ni d’élus quand le taux de participation est inférieur à 50% ". Il enchaînera ensuite avec cette vérité : "cela ne sert à rien de dénoncer une fraude et siéger dans des assemblées fantoches, c’est une consolidation du pouvoir infâme".
Le FFS est désormais un parti du pouvoir :
Pour le président du MAK, le premier secrétaire du FFS, est en train de "pervertir ce parti et que son patrimoine appartient à toute la Kabylie". M. Bouaziz Ait-Chebib, n’a pas oublié de souligner que le même premier secrétaire en question, qui n’est qu’un ancien membre de l’UNJA et du parti unique, a demandé au pouvoir de réprimer le MAK. Cet appel à Bouteflika, prouve à quel notre mouvement qui avance à des pas de géants fait peur au régime et ses nouveaux relais locaux". "Le néo-FFS est désormais un parti du pouvoir" tonne le président du MAK et d’ajouter : "Ali Laskri a passé une alliance avec les diables du RND et du FLN, au lieu de s’unir avec son frère rival le RCD".
En concluant le volet des élections locales, l’orateur indiquera : que le nombre des éléments des corps constitués qui ont voté en Kabylie dépasse le nombre des voix que la majorité des partis politiques ont obtenu à l’échelle nationale. "
"Les partis qui ont indignement confirmé les résultats déclarés par le sinistre Ould Kablia en Kabylie, ont échoué dans leur mission qui consistait à faire voter la région pour la normaliser, puisque le taux de participation est insignifiant devant l’abstention massive de la Kabylie. Le peuple kabyle ne changera pas de cap : il ira toujours dans le sens de sa libération. ", conclut-il.
La Kabylie solidaire avec l’AZAWAD :
Le président du MAK, a réaffirmé le soutien indéfectible de son mouvement aux frères de l’AZAWAD qui luttent contre la coalition franco-islamique, avant de poursuivre : "la cause du peuple de l’AZAWAD est une cause juste, elle finira par triompher,et ce, malgré le sentiment de la haine à l’égard des Amazighs et les tentatives d’empêchement de l’avènement du premier État amazigh indépendant".
Avant de conclure le meeting populaire, le président du MAK est revenu en détail sur le volet économique de la Kabylie. Il a répondu aux militants et aux citoyens qui le sollicitaient sur cette question. L’occasion a été saisie pour éclairer l’assistance sur les potentialités économiques de la Kabylie*.
Pour sa part, Hachim Mohand Ouamer, membre du comité exécutif du MAK et conseiller du président, a clôturé le rassemblement à travers une allocution percutante. Il a appelé les Kabyles à la fraternité et l’union : « nous sommes exposés au danger de la disparition » affirme-t-il et de poursuivre : « l’autodétermination est un droit inaliénable, il s’inscrit dans le droit international ».
Notons enfin, que la délégation du MAK a appelé la population d’At Dwala, à venir massivement au rassemblement du 19 décembre, prévue à Tizi-Wezzu.
Le MAK rend hommage aux transporteurs d’At Dwala qui ont changé de place de stationnement pour permettre au rassemblement de se tenir dans les meilleures conditions.
Aziz Ait-Amirouche
*Étude intitulée : Quelle économie pour la Kabylie (06 partie), publiée sur Tamurt.info