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samedi 1 décembre 2012

document choc : des hommes et des dieux l'histoire vrais - YouTube


Publiée le 29 août 2012 par 
Le film s'inspire de la vie des moines de Tibhirine, enlevés et assassinés en 1996. Le monastère de Tibhirine est établi dans les montagnes de l'Atlas, en Algérie. Les moines appartiennent à l'Ordre cistercien de la stricte observance, et suivent la Règle de saint Benoît5. Ils sont huit à être présents à Tibhirine en 19966. Leur vie est marquée par un climat de silence, de prière commune mais aussi d'hospitalité et de partage au profit des pauvres et des étrangers5.
Dans la nuit du 26 au 27 mars 1996, en pleine guerre civile algérienne, ils sont neuf au monastère, un frère étant venu du Maroc pour visiter la communauté. Sept d'entre eux sont enlevés par un groupe armé. Le 21 mai 1996, un communiqué, attribué au Groupe islamique armé, revendique l'assassinat des moines. Le 30 mai 1996, le gouvernement algérien annonce avoir retrouvé les têtes des sept moines sur une route près de Médéa. L'identité des assassins et les circonstances exactes de leur mort demeurent à ce jour controversées. Une action judiciaire est en cours, en France, depuis 20031,2,3,5.
Les sept moines assassinés sont Christian de Chergé, âgé de 59 ans, moine depuis 1969 et en Algérie depuis 1971, prieur de la communauté depuis 1984 ; frère Luc Dochier, 82 ans, moine depuis 1941, en Algérie depuis 1947 (médecin, il soigne gratuitement ceux qui viennent le voir) ; frère Christophe Lebreton, 45 ans, frère Michel Fleury, 52 ans, frère Bruno Lemarchand, 66 ans, frère Célestin Ringeard, 62 ans et frère Paul Favre-Miville, 57 ans6,7. Les deux moines ayant échappé à l'enlèvement sont frère Jean-Pierre et frère Amédée6.

Le MPA ou la carte du pouvoir en Kabylie. – DZactiviste.INFO


Le MPA Ou La Carte Du Pouvoir En Kabylie.

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Said Radjef
Selon les observateurs, le MPA est la nouvelle carte du régime au Djurdjura. La victoire pour le moins surprenante de la formation de Amara Benyounes devant les ténors de la politique nationale n’est rien d’autre qu’un signal fort du pouvoir en direction de l’opposition pour lui signifier qu’il contrôle désormais tous les espaces en Kabylie.
Quelques mois seulement après sa naissance, le MPA s’impose comme la troisième force politique du pays. C’est ce qui ressort au lendemain de la proclamation des résultats du scrutin pour le renouvellement des APC et APW, tenu jeudi dernier. Que pense la Kabylie de ce résultat ? Au delà de l’argument « de la manipulation scientifique du scrutin par le régime » avancé par le FFS et le RCD, nombre d’observateurs estiment que la victoire du MPA résulte de la dynamique créée par Amara Ben younes lors de cette compagne pour le double scrutin du 29 novembre 2012.
Il a réussi à le faire probablement en raison de son propre parcours : il vient des rangs du défunt MCB et a appartenu au parti RCD ou il fut longtemps l’ombre de Said Saadi avant de créer sa formation, le MPA. En somme, il connait bien l’univers politique de la Kabylie.
Par son expérience de militant clandestin, sa verve, son savoir faire, sa capacité à mobiliser les symboles qui touchent à l’inconscient politique de la Kabylie, il est passé d’une position marginale à celle, peut être, de l’interlocuteur et du représentant, entre le pouvoir et les populations locales.
Mais son talent personnel n’explique pas tout. La nature a horreur du vide. Le FFS et le RCD, affaiblis et amoindris par de longues années d’affrontements fratricides, ont fait perdre à la Kabylie sa culture et son goût pour la résistance citoyenne. Par ailleurs, il ne faut pas oublier les séquelles laissées dans la région par le mouvement citoyen lorsque les partis d’Ait Ahmed et de Belabes ont touché le fond entre 2002 et 2007 en réalisant moins de 12% des suffrages aux différentes joutes électorales.
Amara Ben younes est un homme qui a appris par cœur ses leçons. Il a appris à manier remarquablement le verbe, en ressuscitant les grandes espérances de la région. Il a réveillé l’engouement de la Kabylie en conduisant une stratégie en trois temps : Depuis sa création, il n’a pas cessé d’articuler son discours sur les inquiétudes, les angoisses et les déceptions de la région. Ensuite, il a su rassembler une grande partie des mécontents FFS et RCD sous la bannière MPA. Ensuite, il a donné suffisamment d’assurances au régime par de nouvelles orientations politiques aux antipodes avec celles prônées jusqu’ici par le FFS et le RCD.
Il reste maintenant à savoir s’il saura réellement être à la hauteur de la tache qui lui a été confiée par le régime pour séduire cette Kabylie indécise qui constitue la majorité et effacer les formations du FFS et du RCD de l’espace politique national.

Le général Schmitt m’a dit : j’ai encore mes hommes à moi en Algérie – DZactiviste.INFO


Le Général Schmitt M’a Dit : J’ai Encore Mes Hommes À Moi En Algérie

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Écrit par Salim Mesbah Vendredi, 06 Mai 2011 01:02
Louisette Ighilahriz. Ancienne moudjahida
Tout est parti d’un documentaire, Fidaïyate, réalisé par Lamia Gacemi. En marge de la projection le 26 avril dernier, Yacef Saâdi s’est attaqué au statut de moudjahida de Louisette Ighilahriz. Celle-ci a décidé de contre-attaquer et de révéler dans la presse certaines vérités que beaucoup voudraient ne jamais voir publier. Ambiance.
Qu’est-ce qui a poussé Yacef Saâdi à vous attaquer ?
Je ne sais pas. Je continue à me demander pourquoi il a tenu ces propos. J’ai été terriblement bouleversée lorsque j’ai lu ce qu’il a dit lors de son interview. Les explications qu’il avance pour dénigrer mon statut de moudjahida ne tiennent pas debout. Il affirme que je n’étais pas avec lui, mais je n’ai jamais prétendu avoir combattu à ses côtés, puisque j’agissais à cette époque en dehors de la zone autonome pour le compte des services de renseignements et de l’information. Je n’ai connu Yacef Saâdi qu’après l’indépendance, lorsqu’il a épousé ma sœur Malika (moudjahida, elle a fait partie du réseau Jeanson pour la zone autonome d’Alger, ndlr). Cette union n’a duré que quelques mois puisque mon père a refusé que Yacef fasse partie de la famille. Il disait que ce «genre d’homme» ne mettra jamais les pieds «chez moi». Après la décision de mon père de lui interdire l’accès à la maison, ma sœur Malika et Yacef venaient chez moi. C’est pour cela que, quand je l’entends dire qu’il ne me connaît pas, je tombe des nues. J’ai quand même été sa belle-sœur pendant quelques mois !
Que voulait dire votre père en parlant de ce «genre d’homme» ?
Yacef Saâdi avait très mauvaise presse parmi les moudjahidine.
Quand vous dites qu’il avait mauvaise presse, qu’est-ce que cela laisse entendre ?
La première des choses qu’on m’a dites lorsqu’on m’a ramenée en cellule, le 20 décembre 1957, après les séances de torture, c’est que Saâdi avait fauté…
En clair ?
Ça voulait dire qu’il avait balancé beaucoup de gens. Mais ce que je dis, il le reconnaît lui-même. Tout le monde connaît cette partie de son histoire. Ce que je ne m’explique pas, c’est pourquoi, aujourd’hui, s’en prend-il à moi ?
Cette histoire n’est-elle pas finalement qu’un vieux conflit familial ?
Je ne le crois pas. Il m’a attaquée en tant que moudjahida et non en tant que sœur de Malika.
Vous racontez que lors des séances de torture que vous faisait subir le capitaine Graziani, celui-ci vous a reproché votre entêtement à résister, alors que d’autres avaient déjà donné des noms. C’est à ce moment-là qu’il vous aurait montré une photo de Zohra Drif-Bitat et de Yacef Saâdi assis ensemble…
Le capitaine Graziani parlait très bien arabe. A un moment donné, il s’est approché de moi et il m’a mis sous le nez une photo montrant Zohra et Yacef assis ensemble. Sur cette photo, Yacef écrivait. Il avait les jambes croisées, et Zohra était à ses côtés. Le capitaine Graziani m’a dit : «Regarde, pendant que tu t’entêtes à ne rien dire, eux ils ont déjà parlé…»
Pensez-vous que l’on va assister à un grand déballage sur les dessous de la guerre de Libération nationale ?
Nous traversons depuis quelques années une sorte de révisionnisme. Nous assistons à une remise en question de notre histoire, de notre révolution. Il y a beaucoup de zones d’ombre et de non-dits. Un certain nombre de moudjahidine ont réécrit leur propre histoire de combattant. Beaucoup ont usurpé des faits d’armes pour se les attribuer.
En 2012, on pourra consulter les archives françaises relatives à la guerre. Vous pensez que certains «héros» ont du souci à se faire ?
Absolument ! Beaucoup ont pris une posture de grand résistant, alors qu’ils ne le sont pas. Ils sont connus de tous les moudjahidate et moudjahidine. Je réserve les noms de ces personnes à la justice.
Pourquoi n’avoir pas dénoncé plus tôt l’imposture ? Par votre silence, quelque part, vous avez cautionné ces mensonges…
C’est vrai. Mais la force et le pouvoir ont toujours été de leur côté. Nous, on s’est contentés de nos retraites et de nos pensions pour élever nos enfants et on a laissé dire tous les mensonges que certains ont mis en place pour se fabriquer une image très loin de la réalité. Mais maintenant, on a décidé de ne plus se taire. De ne plus être complices de certains mensonges. Personnellement, je continue mon combat quels que soient les problèmes auxquels je suis confrontée.
On a ouvert un chapitre de l’histoire que certains voudraient peut-être oublier…
On l’a ouvert. Personne ne nous a autorisés à le faire. Vous savez que certains m’ont reproché d’avoir poursuivi en justice les généraux français ? L’Etat algérien a refusé de m’aider. Ce sont des entreprises privées qui sont venues à mon secours et ont accepté de m’aider financièrement lors du procès.
Lors de ce procès contre le général Schmitt (lieutenant durant la guerre de libération, il avait qualifié Louisette Ighilahriz d’affabulatrice après ses propos sur la torture, ndlr.), celui-ci vous a glissé à l’oreille qu’il avait de la compassion pour vous, mais qu’il avait encore ses hommes à lui en Algérie…
Absolument. Je l’ai constaté et vérifié. Il savait à l’avance qui j’avais vu, qui j’avais rencontré à Alger. Comment pouvait-il le savoir ? Lors de la dernière journée du procès, il m’a dit que ses hommes lui rapportaient quotidiennement mes faits et gestes. Qui sont ces hommes ?
Ne croyez-vous pas qu’il est temps pour les historiens d’écrire sur la guerre de Libération nationale de manière indépendante du pouvoir pour que les Algériens sachent enfin ce qui s’est passé ?
Je le souhaite de tout cœur. Qu’on libère toutes nos archives pour qu’on puisse enfin dire la vérité.
Pour poursuivre en justice Yacef Saâdi, vous allez demander la levée de son immunité parlementaire (Yacef Saâdi est sénateur du tiers présidentiel, ndlr)…
Oui, car en tant que sénateur, je ne peux pas le poursuivre en justice. Je lui demande de se comporter pour une fois comme un homme et de démissionner pour venir m’affronter au tribunal.
Bio express :
Née le 22 août 1936 au Maroc. Engagée à 21 ans dans la Révolution, elle rejoint le maquis en pleine «Bataille d’Alger», car elle est activement recherchée. Grièvement blessée lors d’une embuscade, le 28 septembre 1957, elle est rapatriée d’urgence dans un hôpital où elle passera plus de trois mois dans les locaux de la 10e DP, à Alger, où elle sera torturée .
Elle ne devra son salut qu’à l’intervention d’un médecin de l’armée française qui obtient son transfert en prison, alors qu’elle est entre la vie et la mort.

«Les collectivités locales sont responsables de cette catastrophe» - La Dépêche de Kabylie


LAKHDARIA FARID SAÂED, DIRECTEUR DE L’ENVIRONNEMENT, ACCUSE

«Les collectivités locales sont responsables de cette catastrophe»

     
Le problème des décharges sauvages se pose avec acuité dans de la wilaya de Bouira, notamment au niveau de la commune de Lakhdaria, à une cinquantaine de kilomètres du chef-lieu de la wilaya, où ces décharges  pullulent, à l’exemple de celles de Madinet El Hayet, El Hazama, El Krachiche et bien d’autres. 
En effet, ces dépôts d’ordures à ciel ouvert n’obéissent à aucune règlementation et sont le plus souvent, le résultat d’un incivisme certain de la part de quelques citoyens peu consciencieux et pour qui la protection de l’environnement est pour ainsi dire le cadet des soucis. D’un autre côté, les élus locaux et les collectivités locales y sont également pour quelque chose dans cette prolifération. La commune de Lakhdaria est classée parmi les villes les plus sales de la wilaya et ce de l’avis même de son premier magistrat. Pour rappel, ce dernier avait, au mois de septembre dernier, confié le nettoyage de cette commune à une entreprise spécialisée. Mais la situation ne s’est pas améliorée, et les citoyens expriment leur exaspération et leur inquiétude. Certains d’entre remettent en cause le plan d’action initié par les pouvoirs publics, dans le but d’éradiquer ce fléau. En effet, l’exemple le plus édifiant de ces dépotoirs sauvages qui enlaidissent la commune et constituent un réel danger pour les citoyens, est bien celui de la décharge sauvage de la localité d’El Hazama, située à cinq (05) kilomètres du chef-lieu communal de Lakhdaria. Des tonnes d’ordures s’amoncellent tout autour, donnant une image sordide à cette localité. Bon nombre de riverains interrogés ont exprimé  leur colère, vis-à-vis de cette situation qualifiée de cauchemardesque. « Nous vivons au milieu des rats et autres bestioles qui font de cette décharge un véritable vivier. A cause de cette décharge, notre air est devenu irrespirable. C’est franchement invivable ! ». Dans le but d’en savoir plus sur le sujet et sur les mesures prises, dans le but d’éradiquer ce fléau, attache a été prise avec le directeur de l’environnement de Bouira, M. Farid Saâed, qui nous certifiera : « toutes les mesures ont été prises afin d’éliminer une fois pour toutes les décharges sauvages à l’échelle de la wilaya ». Il ajoutera : « Notre département obéit à un schéma directeur, qui comprend la collecte, le transport et l’élimination des déchets. C’est au niveau de l’élimination que nous avons quelques difficultés ». A propos de cette dernière étape, M. Saâed dira : « le problème se pose avec les collectivités locales ». Selon notre interlocuteur, les collectivités locales seraient à moitié responsable de cette situation, il avancera comme argument : « Pendant une certaine période, nous avons dû nous mettre au diapason de ces collectivités, alors que c’est l’inverse qui devait se faire ». Par la suite, le premier responsable de l’Environnement à Bouira soulignera : « désormais, nous sommes en train de procéder à l’éradication quasi totale de ces décharges sauvages ». Comment ?  A cette question, le directeur de l’environnement a tenu à expliquer que son département « a injecté  près de 25 milliards de dinars dans la création de CET à Ahnif, M’Chedallah, Ras Bouira, Bechloul (…) mais aussi en lançant des formations dans le traitement des déchets de toutes sortes », a-t-il-précisé.  Concernant la commune de Lakhdaria et ses innombrables décharges sauvages, le directeur de l’environnement nous dira : « conformément aux directives ministérielles, toutes les décharges sauvages, y compris celles de Madinet El Hayet, El Hazama, El Krachiche, seront éliminées ».  Interrogé sur une date précise pour ces fermetures programmées, notre interlocuteur ne s’est pas trop avancé et s’est contenté d’affirmé : « d’ici le premier trimestre 2013, toutes les décharges de la wilaya seront éradiquées ! ». 

Séisme à Vgayet : intox de la télévision algérienne sur les élections locales


Séisme à Vgayet : intox de la télévision algérienne sur les élections locales

01/12/2012 - 17:19

VGAYET,Béjaia (SIWEL) — Alors que le séisme qui avait frappé la région de Vgayet la veille du vote était pour la population plus d’actualité que les élections locales, cela n’a pas empêché la Télévision algérienne de donner, jeudi à 14h, Vgayet en tête du taux de participation national avec 30,62%.


Séisme à Vgayet : intox de la télévision algérienne sur les élections locales
Alors que les centres de vote visités par les observateurs n’affichent aucune affluence, les journalistes couvrant les opérations de vote depuis le centre de presse de la wilaya s'étaient regardés, médusés par une telle contre-vérité, 

Devant cette désinformation manifeste, la cellule des élections de la wilaya avait justifié cette fausse information expliquant que le wali était occupé à recevoir la ministre de la Solidarité nationale qui s’est dépêchée de rallier Béjaïa, suite au séisme. 

Le désintérêt des citoyens qui vaquent à leurs achats était notable, ils exorcisent leurs frayeurs nocturnes en racontant encore et encore la nuit de terreur qu’ils ont vécue. 

Pendant ce temps-là, la radio locale expliquait que les opérations de vote ont été prolongées jusqu’à 20H dans une quinzaine de localités pour parer à « l’affluence » des votants. 

wbw 
SIWEL 011719 DEC 12

Vidéo : preuve de la fraude lors des élections locales algériennes


Vidéo : preuve de la fraude lors des élections locales algériennes

01/12/2012 - 11:36

ALGER (SIWEL) — Cette vidéo, tournée dans un bureau de vote en Algérie, montre des gens qui posent leurs empreintes digitales à plusieurs reprises sur un registre. C'est une preuve visuelle évidente des violations de vote qui ont entaché les élections locales de jeudi.


Les détails concernant ce bureau de vote sont clairement visibles sur l'urne montrée dans la vidéo, ainsi l'on peut distinguer qu'il s'agit de la commune de Bir Dheb, daïra de Morsott, wilaya de Tébessa, Centre n° 5, Bureau n° 2 (réservé aux femmes ! sic) avec le nombre d'inscrites qui est de 229. 

Cependant, et bien que ce soit étrange qu'un bureau soit dédié aux femmes, le plus étrange est qu'on n'y voit aucune femme dans cette vidéo, un homme a apposé environ deux douzaines de fois ses empreintes digitales sur le registre officiel. 

S'il est impossible de dire à partir de la vidéo si l'homme qui "signe" est juste un électeur ou si ce dernier fait partie des intervenants officiels de ce bureau de vote, la personne qui lui tourne les pages du registre est censée être l'un des assesseurs, car eux seuls sont chargés notamment de faire signer les électeurs sur la liste d’émargement. 

En tout cas, le comportement de ces gens ne semble déranger personne dans la salle. 

wbw 
SIWEL 011136 DEC 12

Faux barrage à Ahnif : « Vous buvez du vin et vous faites la fête alors que vous savez que tout ça est haram »


Faux barrage à Ahnif : « Vous buvez du vin et vous faites la fête alors que vous savez que tout ça est haram »

30/11/2012 - 23:24

AHNIF (SIWEL) — Un faux barrage a été dressé à Aqerrav, dans la commune d'Ahnif à 35 km deTuvirett (Bouira). Depuis que le régime algérien a désarmé les gardes communaux qui assuraient la sécurité dans cette zone, les terroristes islamistes se sont remis aux faux barrages sans être jamais inquiétés ni par l'armée ni par les gendarmes qui prétendent être « revenus en Kabylie pour assurer la sécurité des citoyens »


Groupe de terroristes activant dans les maquis de Kabylie.PH/DR
Groupe de terroristes activant dans les maquis de Kabylie.PH/DR
La commune d'Ahnif a renoué avec la terreur islamiste ce soir aux environ de 21h. Une quinzaine de terroristes ont dressé un faux barrage sur la route de Mechdella obligeant les véhicules qui arrivaient à se garer. Les terroristes islamistes ont fait sortir les passagers de leur véhicules puis les ont dépouillé de leur argent avant de fouiller les véhicules à la recherche de nourriture. Ils ont ensuite sermonné les victimes et leur ont tenu un discours moralisateur sur l'alcool et la danse : « Vous buvez du vin et vous faites la fête alors que vous savez que tout ça est haram ».

Joint par téléphone, une des victimes de ce faux barrage nous a affirmé que les terroristes les avient dépouillés de l'argent et de la nourriture en leur possession et qu'ils cherchaient plus à leur faire peur qu'autre chose. « Ils nous ont fait comprendre qu'ils étaient là, qu'ils pouvaient faire ce qu'ils voulaient » a-t-il dit. Il a déclaré regretter la présence des gardes communaux car « depuis qu'ils n'assurent plus la sécurité à cet endroit (Aqarrev), les terroristes se sont remis à faire des faux barrages, à dépouiller les automobiles et à faire des sermons sur la conduite impie des villageois »


Par cette reprise des faux barrages, les terroristes cherchent à faire passer le message de leur omniprésence et à faire comprendre aux villageois qu'ils demeurent des cibles accessibles.


L'armée et la gendarmerie déployée en surnombre en Kabylie n'ont fait preuve d'aucune efficacité dans la lutte anti terroriste alors que les gardes communaux " remerciés " par l'Etat algérien assuraient la sécurité de la région avec beaucoup moins de moyens.


zp,

SIWEL 302324 NOV12

Anavad : « C’est la victoire des partisans de l’autodétermination » | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie

Faible participation aux élections locales
Pour l’Anavad, « rien n’y fait, les bureaux de vote sont restés désespérément vides toute la journée. Ainsi 90% des Kabyles ont tourné le dos à ce vote de la honte. Ils ont infligé par là un énième camouflet au régime en place et à ses soutiens parmi lesquels les nouveaux traîtres à la Kabylie qui ont essayé en vain de mobiliser un peuple Kabyle intraitable sur son honneur et ses valeurs ».
01/12/2012 - 00:06 mis a jour le 30/11/2012 - 21:56 par La Rédaction
Les locales organisées hier, et qui ont tout l’avoir d’avoir été arrangées, suscitent toujours des réactions.
L’Anavad, Gouvernement Provisoire Kabyle (GPK) a estimé dans un communiqué qui nous a été transmis que « l’appel au boycott des élections locales lancé par le MAK et l’Anavad a été massivement suivi en Kabylie » et de poursuivre que « seuls les corps constitués (police, militaires et paramilitaires officiels) et quelques fonctionnaires se sont rendus aux urnes » et bien que « l’horaire imparti au scrutin ait été allongé d’une heure pour permettre au ministre de l’intérieur d’annoncer 10% de votants aux chiffres déjà fantaisistes », il sont restés « toujours misérables ».
Pour l’Anavad, « rien n’y fait, les bureaux de vote sont restés désespérément vides toute la journée. Ainsi 90% des Kabyles ont tourné le dos à ce vote de la honte. Ils ont infligé par là un énième camouflet au régime en place et à ses soutiens parmi lesquels les nouveaux traîtres à la Kabylie qui ont essayé en vain de mobiliser un peuple Kabyle intraitable sur son honneur et ses valeurs ». Ceci avant de saluer « le civisme de toutes celles et tous ceux qui ont refusé de se rendre aux urnes » et d’adresser ses « chaleureuses félicitations pour cette victoire historique sur le régime raciste d’Alger ». Il saluera aussi le village de Taqetvust qui a « affronté les forces de répression dépêchées pour obliger les citoyens à voter » ainsi que ceux de Haizer, Aghvalu, At Mansur, (Tuvirett), qui ont fermé les bureaux de vote ».
Au sujet des pratiques connues à l’occasion de tels rendez-vous, l’Anavad estime que « le régime aux abois a tenté de gonfler artificiellement les chiffres de la participation en Kabylie en réduisant le nombre d’inscrits et en augmentant celui des militaires qui, normalement ne devraient pas voter pour cause de neutralité ».
Le FFS na pas été épargné par le communiqué. Des fléchettes empoisonnées lui sont directement adressées. « L’Anavad retient de cette épreuve le zèle d’un néo-FFS qui a tourné le dos à lui-même, à son histoire, à ses propres martyrs et à la Kabylie. Quels que soient les prérogatives dont lui fera cadeau le pouvoir algérien pour gérer nos localités, il n’aura plus jamais la confiance et la considération des Kabyles dont il jouissait jusqu’au Printemps Noir de 2001. Désormais, le nom du néo-FFS ne résonnera plus que dans les poubelles de l’Histoire. Avoir appelé le régime assassin à sévir contre les souverainistes kabyles, c’est renier le sacrifice des 400 martyrs kabyles de l‘insurrection armée conduite, en 1963 par Hocine Ait Ahmed, en faveur de l’indépendance de la Kabylie. Nous avons du respect pour ses militants qui croient en un sigle qu’ils ne savaient pas vendu à ce point par ses responsables aux assassins de nos enfants », lit-on dans ce communiqué au vitriol.
Le porte-parole du GPK, M. Makhlouf IDRI, ajoutera que cette « victoire est celle des partisans de l’autodétermination de la Kabylie. Ils ont été les seuls à avoir appelé à ce boycott ».
La Rédaction