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samedi 17 novembre 2012

Vol chez Décathlon : 2 volleyeuses exclues, la fédération se déjuge après avoir parlé de mensonges | DNA - Dernières nouvelles d'Algérie

La mémoire de Farid Ali honorée | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie

Inauguration d’une stèle à Ikhelfoune dans la commune de Bounouh ( Tizi Ouzou)

La mémoire de Farid Ali honorée

De Tizi-Ouzou, Saïd Tissegouine
Dans son discours, le président du MAK a su cerner et placer dans sa véritable dimension la personnalité de l’auteur « Aymma Sver Ourtsrou ». « Farid Ali, dira à titre de préambule M. Bouaziz Aït-Chebib, est le précurseur de la chanson algérienne en général, kabyle en particulier ».
17/11/2012 - 20:09 mis a jour le 17/11/2012 - 20:04 par Saïd Tissegouine
Il y a eu grande foule ce matin au village Ikhelfoune, dans la commune de Bounouh (Tizi-Ouzou). Le motif de ce grand rassemblement populaire est d’une importance incontestable. En effet, l’événement a porté sur l’inauguration de la stèle érigée à la mémoire de Farid Ali, célèbre chansonnier kabyle et auteurs de nombreux chants patriotiques et antiennes bien kabyles.
Parmi les personnalités présentes à ce rendez-vous que d’aucuns qualifient de mémorable, figurent naturellement la famille militante et patriotique du Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie (MAK), à sa tête M. Bouaziz Aït-Chebib, la mère du Rebelle, na Aldjia, le chanteur Rachid Alioui, rentré spécialement de France pour assister à cette manifestation, le représentant de l’association « Tagmat » de Lyon, appelé Dallil et tant d’autres personnalités de différents horizons. Le geste inaugural de la plaque d’épitaphe a été exécuté par na Aldjia. A cette occasion, la mère du Rebelle prononcera un petit discours de circonstance. L’autre volet de la cérémonie inaugurale a été traduit par une succession de prises de parole. Dans son discours, le président du MAK a su cerner et placer dans sa véritable dimension la personnalité de l’auteur « Aymma Sver Ourtsrou ».
« Farid Ali, dira à titre de préambule M. Bouaziz Aït-Chebib, est le précurseur de la chanson algérienne en général, kabyle en particulier ». L’assistance, nombreuse et attentionnée entend ensuite de la bouche du président du MAK que « Ferhat et Lounès Maoub intellectuellement et artistiquement le pur produit de son école (feu Farid Ali ndlr) et sont, par conséquent, les continuateurs de son œuvre ». « Imma Azizen ourtsrou qui est une chanson indissociable avec la lutte pour la liberté, explique encore l’orateur, est connue même au-delà des frontières algériennes et cela bien avant Avava Inouva ».
Dans son témoignage, le président du MAK met encore en avant l’implication active de Farid Ali dans le combat libérateur de l’Algérie vis-à-vis de la France et pour l’émancipation de l’identité berbère après l’indépendance du pays. « Du PPA- MTLD jusqu’à l’Académie Berbère en passant par le FLN, Farid Ali a toujours été un militant incorruptible et intraitable sur la question intraitable. D’ailleurs, c’est le premier chanteur à avoir intégré le mot « Amazigh » dans l’un de ses chants », explique M. Bouaziz Aït-Chebib avant de conclure : « Même si l’Algérie indépendante fait tout pour l’effacer de la mémoire dite « nationale », Farid Ali demeure et restera à jamais dans la mémoire du peuple kabyle comme un exemple, une référence et une inspiration pour les générations futures.
La fin de la manifestation fut marquée par l’appel du comité du village à l’adresse de Dallil et H’cène Chirifi pour faire le dépôt d’une gerbe de fleurs sur le tombeau marbré de celui qui passa toute sa vie à chérir la terre de ses ancêtres et connu sous le nom de Farid Ali.
Saïd Tissegouine

Azawad : combats entre les touaregs du MNLA et les islamistes du MUJAO

Azawad : combats entre les touaregs du MNLA et les islamistes du MUJAO

16/11/2012 - 19:08

GAO (SIWEL) — La rébellion touareg du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA) a lancé, ce vendredi matin, une offensive armée pour reprendre la région de Gao aux islamistes du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), alliés à al-Qaïda.


Combattants Touaregs du MNLA (PH/DR)
Combattants Touaregs du MNLA (PH/DR)
« Des combats ont éclaté vendredi matin près d'Ansongo (localité située entre Gao et Ménaka) entre combattants du MNLA et du Mujao dans le cadre d'une offensive visant à récupérer la région de Gao », tombée aux mains du Mujao fin juin, a affirmé Moussa Ag Assarid, membre du Conseil transitoire de l'État de l'Azawad (CTEA), chargé de l'information.

Ibrahim Ag Assaleh, membre d'une délégation du MNLA qui se trouve actuellement à Ouagadougou, a affirmé que le MNLA avait tué 13 combattants du Mujao et a blessé 17. Côté MNLA, on déplore neuf blessés, dont un grave, a-t-il dit.


Dans la journée, pendant le déroulement des combats, des messages circulaient sur les réseaux sociaux invitant à garder secrets les détails :
« Nous demandons aux internautes Azawadiens de ne rien publier, ni communiquer comme Infos des évènements actuellement en cours dans l'Azawad... Merci de votre compréhension. » avait ainsi publié sur son profil Facebbok, Mossa Ag Attaher, le coordinateur de l’action diplomatique du Conseil de Transition de l'Etat de l'Azawad (CTEA) en Europe,

La recommandation vient d'être levée ce soir :
« Bonsoir chers camarades de lutte!
Les combats ont cessé et vous pouvez à présent partager à volonte les infos que vous souhaitez partager avec le public.
Je vous remercie tous d'avoir respecté la consigne de confidentialité des positions de nos troupes tout au long de cette journée qui a été marquée par une victoire du MNLA sur tous les théâtres des opérations contre les hordes terroristes du MUJAO.
La lutte continue! », indique Mossa Ag Attaher.

wbw

SIWEL 161908 NOV 12

Azawad : le MNLA dénonce la désinformation orchestrée par l'AFP


Azawad : le MNLA dénonce la désinformation orchestrée par l'AFP

17/11/2012 - 10:33

PARIS (SIWEL) — Mossa Ag Attaher, Coordinateur de l’Action diplomatique du MNLA/CTEA en Europe, dénonce la désinformation orchestrée par l'AFP. Le MNLA qui a fait subir de lourdes pertes au groupe terroriste du MUJAO est faussement présenté par l'Agence de Presse Française comme ayant été défait par le MUJAO, traduisant ainsi sa volonté de minimiser les actions du MNLA après l'avoir condamné au silence médiatique.


Manipulation de l'information.PH/DR
Manipulation de l'information.PH/DR
Le MNLA a tendu, hier, une embuscade aux terroristes du Mujao et a fait plusieurs morts dans leurs rangs. Cette opération a été menée dans le cadre d'une offensive visant à récupérer les régions occupées par les hordes terroristes comme annoncé par le MNLA, il y a de cela quelques jours par la voix du responsable à l'information du MNLA/CTEA, Moussa Ag Assarid.

Cependant, l'Agence de Presse Française, reprise par l'ensemble des médias français, à l'exception de RFI,
« en attendant qu'ils changent bien sûr de journalistes » souligne Mossa Ag Attaher, détourne l'information et fait état, au contraire, de lourdes pertes dans les rangs du MNLA.

Mossa Ag Attaher, Coordinateur de l’Action diplomatique du MNLA/CTEA en Europe, a réagit à la manipulation scandaleuse de l'information par certains médias français, principalement l'AFP, reprise en boucle par France 24 et, curieuse coïncidence, par la version qatari d'Aldjazira.


Rappelons que dés le début du déclenchement des opérations militaires du MNLA, en vue de reconquérir le territoire de l'Azawad, légué en 1958 à Bamako par l'administration coloniale française, certains médias français, et en particulier l'AFP, se sont tracé comme ligne de conduite une désinformation insidieuse qui présentait d'abord les touaregs du MNLA comme des islamoterroristes puis comme un groupe insignifiant ne méritant aucune couverture médiatique à l'inverse des groupes terroristes du MUJAO, d'Ansar Dine et de l'AQMI dont ils assurent, dans les faits, la promotion médiatique.


Nous reproduisons la déclaration du MNLA dans son intégralité.


«
 La version de France 24 et de l'AFP (reprise par l'ensemble des médias français à l’exception de RFI en attendant qu'ils changent bien sûr de journalistes) des combats qui nous ont opposé hier aux hordes terroristes est honteuse!

Nous savons la tendance partisane qui habite l'AFP qui fait et défait l'opinion en la manipulant et va jusqu'à inverser les victoires du MNLA en les attribuant aux hordes terroristes, contre qui la communauté internationale est censée être en guerre.

Visiblement cette manipulation de l'information ne vise qu'à légitimer la hasardeuse intervention militaire dont apparemment ils ne maîtrisent ni les enjeux, ni les conséquences !

Pour parvenir à leurs fins, sont-ils prêts à faire sur un média public français les éloges de ceux qui détiennent leurs otages, violent, détruisent le patrimoine de l'humanité et pire encore?


Nous rappelons que le correspondant de l'AFP à Bamako constitue le meilleur attaché de presse du terrorisme international au détriment des combats démocratiques et légitimes comme celui du MNLA!


La lutte du MNLA et ses victoires vont continuer et s’enchaîner que certains médias français le veuillent ou pas!


Vive le MNLA

Vive l’Azawad libre et indépendant
La lutte continue
Mossa Ag Attaher
Coordinateur de l’Action diplomatique du MNLA/CTEA en
Europe »

zp,

SIWEL 171033 NOV 12

Algérie : les militants du MAK sensibilisent les kabyles d’Alger contre les élections

Algérie : les militants du MAK sensibilisent les kabyles d’Alger contre les élections

17/11/2012 - 13:52

ALGER (SIWEL) — Le désintérêt vis à vis de la prochaine mascarade électorale se confirme du jour en jour. Et c'est dans ce contexte que les militants du MAK d'Alger sensibilisent la communauté kabyle de la capitale pour rejeter la prochaine mascarade électorale qu’organise le pouvoir algérien.


L'empreinte du MAK et du GPK dans le bunker du pouvoir algérien. PH/Siwel
L'empreinte du MAK et du GPK dans le bunker du pouvoir algérien. PH/Siwel
C'est le cas à la cité « Puits des Zouaves » à Bouzarèah, sur les hauteurs d’Alger, qui s'est réveillée sur des tags: MAK-GPK, ULAC LVOT. « Nous sommes des militants Kabyles et nous retournerons chez nous en Kabylie une fois l’autonomie acquise », a annoncé pour Siwel un des animateurs du MAK d’Alger.

« Ici, a-t-il ajouté, les Kabyles sont conscients de leur situation. Ils n’attendent que l’autonomie pour revenir chez eux, dans la terre de leurs aïeux ». Le président du MAK salue le courage et l'engagement des militants d'Alger, qui ont affirmé l'attachement de la communauté kabyle à leur Kabylie et leur Kabylité, leur première patrie.


aai

SIWEL171352 NOV 12

Les tags réalisés par les militants du MAK à Alger. PH/Siwel
Les tags réalisés par les militants du MAK à Alger. PH/Siwel

Ulzuz n At Waâvan : un marché traditionnel dans un esprit autonomiste


 

Ulzuz n At Waâvan : un marché traditionnel dans un esprit autonomiste

17/11/2012 - 14:08

AT WAÂVAN (SIWEL) — Le marché traditionnel des produits des femmes, du village d’Ait Ouabane, vient de lancer sa première édition d’automne, hier, vendredi. Les organisateurs de cette manifestation, n’ont pas manqué de rendre un vibrant hommage, à la femme d’Ath-Waâvan, la principale productrice de la richesse au village.


une valorisation des produits du terroire. PH/Tamurt
une valorisation des produits du terroire. PH/Tamurt
Les produits agricoles et artisanaux exposés, ont suscité un réel engouement, parmi les invités conviés à cet événement. D’ailleurs, cette première édition, a suscitée l’affluence d’un large public, venu des régions limitrophes et des autres localités de Tizi-Wezzu, comme : Michelet, Ivudraren, At yahia, Vughni et Yatafen… C’est dans une ambiance de fête et sur les chants des femmes (Urar n lxalat), les chansons de Ferhat Mehenni, Matoub Lwennas, Idir, que le coût d’envoi de cette première édition a été donné. "C’est une activité de revalorisation du patrimoine villageois", nous dira l’un des organisateurs de l’événement avant d’ajouter : "Ulzuz n At Waâvan, œuvre pour l’encouragement de la participation de la femme à la vie économique du village, comme c’est le cas aujourd’hui. C’est une initiative portée par la conviction que le peuple Kabyle, peut construire un avenir meilleur, s’il développe ses potentialités et ses atouts". D’ailleurs, des associations culturelles, sociales et écologistes, ont été conviées au rendez-vous. Il est utile de souligner, que le Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie (MAK), a été représenté par son président Bouaziz Ait Chebib, qui a été invité par les organisateurs pour prendre part à cette action. Le président du MAK a été chaleureusement et fraternellement accueilli. Il a été sollicité par des dizaines de militants, de sympathisants et des représentants associatifs, pour expliquer la démarche politique de sa formation autonomiste, ainsi que de la position du MAK et s’étalera sur le rejet catégorique de la prochaine mascarade électorale et des actions de l’ANAVAD, le Gouvernement Provisoire Kabyle (GPK). M. Bouaziz Ait Chebib avait rappelé la position honorable prise par le MAK, lors des intempéries de l’hiver dernier, où une délégation de la formation autonomiste s’est déplacée dans ce village historique pour venir en aide à la population locale, comme il a eu une longue discussion avec ses interlocuteurs, qui l’ont sollicité pour débattre sur plusieurs sujets de l’actualité. Il a été salué d’ailleurs, pour sa disponibilité et sa sociabilité. Le président du MAK, dira que "Le village d’At Waâvan s’est à nouveau illustré par son esprit d’innovation. Ce village est connu depuis longtemps pour son sens de l’organisation et surtout son respect du statut de la femme. Ulzuz n At Waâvan, cette initiative qui doit se généraliser et s’élargir à toute la Kabylie, démontre que le peuple Kabyle a banni la culture de l’assistanat, instaurée par le régime d’Alger pour mieux contrôler la population, au profit de l’effort et du travail. Ces deux valeurs ancestrales sont un bon exemple à suivre pour édifier un avenir de solidarité, de liberté et de dignité et ce loin du chantage de l’État dit Algérien". Il est à noter que les autorités locales n’ont apporté aucune contribution à la réussite de cette manifestation, qui a vu le jour grâce à la mobilisation et la solidarité des citoyennes et citoyens du village. Soulignons que quelques candidats aux élections locales, étaient présents durant la manifestation, pour récolter certainement quelques voix. Le climat général a été marqué par le désintérêt total vis-à-vis cette mascarade électorale, d’ailleurs la journaliste de l’APS, dépêchée sur place, a essayée vainement, de manipuler les organisateurs contre le cachet autonomiste que revêt le village d’Ulzuz n At Waâvan. aaa/tamurt SIWEL 171408 NOV 12

Le pouvoir algérien monnaye sa survie

Le pouvoir algérien monnaye sa survie au péril de la souveraineté

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Par Le Matin DZ | Il y a 20 heures 53 minutes | 3698 lecture(s) | Réactions (1)
Le pouvoir algérien, pris en tenaille entre les rivalités sino-américaines pour le contrôle des richesses de l’Afrique, n’a d’autres choix que de se soumettre au plus fort ou disparaître. Éclairée par l’imposture et l’opportunisme de Bouteflika, sa stratégie se réduit à monnayer la survie du système au péril de la souveraineté nationale.
Bouteflika. Bouteflika.
Pendant les moments chauds du "printemps arabe", lorsque l’impérialisme occidental avait réussi à monter une opération militaire pour chasser le régime tyrannique de Kadhafi et s’emparer de ses richesses, le pouvoir algérien misait tout son espoir à ce moment-là sur un mince veto anti-occidental et à sa tête la Chine pour empêcher une opération similaire contre lui. Car la similitude en tyrannie entre ces deux pays aurait justifié suffisamment aux yeux de l’opinion mondiale une telle aventure. C’était d’ailleurs sous cette pression, que le pouvoir algérien, pris de panique, avait annoncé des réformes tous azimuts, d’abord pour gagner du temps et ensuite négocier sa survie avec toutes les parties concernées, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur. Il lui a fallu réévaluer la redistribution de la rente à l’intérieur pour acheter la paix civile et faire des concessions considérables aux puissances impérialistes américano-européennes et à leurs vassaux du conseil de coopération du Golfe principalement le Qatar et l’Arabie Saoudite. Les concessions faites aux forces impérialistes, renforcées dans leur position par la réussite de l’opération libyenne, ont encouragé ces dernières à les retourner en chantage permanent contre le pouvoir algérien, l’obligeant à des concessions de plus en plus importantes en échange de sa survie. L’évidente issue qui se profile pour la crise syrienne, - qui se dirige inévitablement en défaveur du régime de Damas, malgré le véto anti-occidental qui n’a pas empêché les forces impérialistes à soutenir la rébellion financièrement, politiquement et militairement pour inverser le rapport de forces au profit de la révolution - est venue lui rappeler que son sort est scellé et n’avait d’autres choix que de se soumettre ou disparaître. Sa soumission se traduit par un bradage intempestif des richesses de l’Algérie, aussi bien au profit des puissances impérialistes, qu’à leurs vassaux arabes en des contrats économiques très faiblement négociés et des concessions considérables à l’islam politique. Auquel il faut ajouter le récent élargissement de terroristes détenus dans ses geôles, au profit de l’idéologie wahhabite envahissante et menaçante qu’instrumentalise l’impérialisme américain.
Avec l’entrée en scène de la crise malienne, qui met au grand jour les rivalités sino-américaines pour le contrôle des richesses de l’Afrique, s’ouvre un nouveau chapitre des pressions sans relâche des forces impérialistes sur le pouvoir algérien, qui sont venues cette fois se resserrer contre lui par le front sud. Le mettant en demeure de collaborer à leur stratégie sous peine de le menacer directement, par la déstabilisation du pays avec en perspective sa partition et la disqualification de son autorité.
Alerté par la percée spectaculaire de la Chine en Afrique pour la convoitise de ses richesses depuis une décennie, et l’affaiblissement de l’emprise néocoloniale européenne sur le continent, l’Empire américain n’a pas attendu la crise malienne pour manifester ses visées coloniales dans cette région qui regorge de richesses. Devant la crise structurelle qui affecte son modèle libéral, entré dans une phase terminale, l’Afrique devient un continent de prédation de première importance. Son objectif principal pour assurer sa survie sera dès lors de contrer la progression de la Chine pour le contrôle des richesses de l’Afrique et généralement pour le contrôle de toutes les ressources de la planète. C’est dans la perspective de cette Grande guerre Chine-Etats Unis, dont l’enjeu est la gouvernance de la planète, que les Américains avaient pris l’initiative d’implanter l’Africom en Afrique.
C’est en 2006, que les États-unis ont décidé de quadriller l’Afrique par un dispositif militaire sous l’appellation de l’Africom, afin de recoloniser le continent. Notamment, par l’implantation de bases militaires plus ou moins secrètes sur l’ensemble du continent. Le Mali est apparu dans ce cadre une cible privilégiée, où l’Africom a entamé son implantation par des programmes de formation au profit de près de 6 000 soldats de l’armée malienne. En parallèle, et sous couvert d’une opération dénommée "Creek Sand", des militaires et des entrepreneurs américains ont investi le Mali pour des missions de renseignements. En 2009, l’armée américaine avait envisagé l’intégration dans l’armée malienne de commandos américains et le survol du territoire par des avions de surveillance. Aujourd’hui, avec la crise malienne, l’intervention de la CEDEAO au Mali apparaît comme une implantation directe au grand jour d’une présence militaire américaine camouflée derrière des armées locales acquises au préalable à leur cause. Avec la présence militaire américaine au Mali, l’accès aux richesses naturelles, notamment l’uranium, devient facile à contrôler directement et de donner une profondeur stratégique à leur action colonisatrice, dans un premier temps en Afrique de l’Ouest et par la suite sur tout le continent. Par cette action, l’obstruction à la progression de la Chine dans la région devient facilement maîtrisable, en même temps que d’empêcher toute volonté des peuples africains de résister à l’ordre impérialiste américain.
Par ailleurs, au nord Mali, des unités d’élite ont été investies dans des actions secrètes, officiellement sous couvert de poursuite des groupes terroristes, qui sont probablement encore présentes à ce jour. La lutte contre le terrorisme, inaugurée par Bush en tant que lutte de l’"Axe du Bien" contre l’"Axe du Mal" (représenté par le terrorisme islamiste radical), devient l’argument rhétorique pour justifier la nouvelle offensive de la guerre impérialiste américaine. C’est avec la collaboration des Saoudiens et des Qataris, que cette justification s’est matérialisée et est devenue possible. Notamment par la favorisation de l’émergence, de la consolidation et du soutien aux groupes terroristes au nord Mali pour servir les intérêts des Occidentaux et particulièrement ceux des Américains. Car, l’Islam radical, globalement confondu par le terme «terrorisme», se prête aisément à conditionner l’opinion pour mieux faire accepter une intervention militaire. L’intérêt partagé des Américains, des Saoudiens et des Qataris dans cette collaboration réside naturellement dans leur projet d’islamisation de l’Afrique de l’Ouest, sur le modèle de l’islamisation du Maghreb et de l’Égypte post "printemps arabe", pour faire barrage à toute possibilité de démocratisation des sociétés africaines et de l’émancipation de leurs peuples. L'hypothèse de la poursuite d'un soutien militaire et financier par le Qatar des groupes terroristes du Mujao, Aqmi et Ansar Eddine dans l’Azawad, dans une stratégie de double jeu, est largement attestée par des témoins présents sur place. C’est ainsi que plusieurs témoignages attestent que la présence d’ONG qataries au nord Mali et au Niger (le Croissant-Rouge et Charity Qatarie) opèrent dans cette zone sans coordination et sans actions communes avec les autres ONG sur le terrain. Cette information a été confirmée, y compris par un humanitaire du CICR (Comité international de la Croix-Rouge) qui coordonne pourtant l’aide d’urgence dans les zones de conflits. Le sentiment du comportement suspect des ONG qataries est largement partagé par la quasi-totalité des intervenants humanitaires dans le nord Mali, qui se plaignent du manque de concertation en amont avec les autres ONG. L’attitude du Qatar interroge y compris chez les Nigériens, qui s’étonnent aussi du fonctionnement des ONG qataries, qui travaillent dans leur coin, sans coopération et sans transparence. À noter que l’aide alimentaire rentre au nord du Mali via le Niger, par la route. Les humanitaires sont tous d’accord sur le fait, que le rôle exact des Qataris depuis qu’ils sont arrivés au nord Mali, c’est bien d’aider les groupes terroristes financièrement et logistiquement et que leur action humanitaire n’est qu’une couverture pour un soutien moins avouable à ces groupes terroristes. Au point que certains y voient une démarche plus politique qu’humanitaire. Plus flagrant encore est que certains ont constaté qu’ils plantent un drapeau dans des endroits stratégiques, ce qui pourrait être déterminant lors d’une intervention militaire. Un acteur économique nigérien avait lui aussi relevé des investissements qataris suspects au Niger, qui ne sont que de grossières manipulations par des opérations de clientélisation de personnes peu recommandables et qui sont loin de faire du développement. Des témoins rapportent que des avions affrétés par le Qatar atterrissent ces derniers mois dans le nord du Mali et la nuit seulement, avec à leurs bords des cargaisons suspectes. Il s’agit sûrement d’armement destiné aux groupes terroristes, malgré les démentis officiels du Qatar et des services secrets français, qui n’ont pas réussi à lever le doute des autorités de Bamako, tenues à l’écart des réelles intentions occidentales.
Tous les "vis cachées" de cette crise sont là ! préparer une intervention militaire avec une CEDEAO moribonde, en même temps consolider l’ennemi et poursuivre les négociations avec lui. Pour d’une part, permettre l’enlisement du conflit, pour appeler en renfort l’armée américaine et justifier sa présence sur le sol malien, et, d’autre part, dans la négociation, le mettre en confiance pour revenir sur la scène politique après le conflit. Armer la partie adverse, l’armée malienne, et lui dissimuler les véritables intentions de la coalition, venue faussement la délivrer de bandes terroristes qui occupent plus que la moitié de son territoire ! De toute évidence, les gagnants ne peuvent être que ceux qui manœuvrent derrière les coulisses. Et derrière les coulisses, en plus des Occidentaux avec à leur tête les Américains et le nouvel impérialisme wahhabite, on trouve le pouvoir algérien, qui manœuvre quant à lui, pour le seul but de sauvegarder son hégémonie sur son peuple au péril de sa souveraineté nationale. Cet objectif ne pourra être atteint que par l’abandon du principe de non-ingérence dans les affaires internes d’États souverains et sa soumission au projet impérialiste américain par la caution de l’intervention militaire au Mali. Car, jusqu'à ce jour, l’Algérie a refusé toute intervention militaire hors de ses frontières. Si depuis l’indépendance, cette position était surtout liée à un principe de non-ingérence dans les affaires intérieures de pays souverains, depuis l’avènement du "printemps arabe", elle fût surtout motivée par la crainte de se voir elle-même l’objet d’une intervention militaire coalisée, motivée par les mêmes conditions qui ont prévalu dans les pays concernés par ce "printemps arabe". Sa non-reconnaissance de la nouvelle coalition de l’opposition syrienne est stratégique comme cela s’est passé pour le CNT libyen pour ensuite le reconnaître après coup. Toutes ces manœuvres de soutien et de négociations avec les groupes terroristes, arrangent en fin de compte toutes les parties en conflit au détriment des populations locales. L’objectif consiste à recycler les groupes terroristes les plus accommodants et à éliminer les récalcitrants. Instaurer des régimes islamistes dans toute l’Afrique de l’Ouest, contrôlés par l’impérialisme américain, pour faire barrage aux véritables forces démocratiques de ces pays, pour rendre leur inféodation facile. Car, les régimes islamistes sont généralement plus maniables et plus perméables à la corruption. 
C’est la mission qui a été confiée à l’Algérie. Les négociations entamées par Bouteflika avec Ansar Eddine semblent de toute évidence avoir été imposées par les Américains, pour amener les groupes terroristes à coopérer pour les associer, en échange, au nouveau pouvoir qui se dessine au Mali après la résolution de la crise. Toutefois en fixant comme objectif l’abandon formel de l’application de la Charia par les groupes terroristes, sans pour autant abandonner le projet d’instauration d’un État islamique dans une future association de ces groupes terroristes au gouvernement du Mali, maquillé sous forme de reddition. Seule condition pour faire barrage à toute émergence d’une coalition démocratique et en écartant le MNLA (laïc) d’un éventuel retour sur la scène politique. Ce qui vient d’être confirmé par le groupe Ansar Eddine, promettant d’abandonner son projet d’application stricte de la Charia et le refus du Parlement européen d’auditionner le MNLA. Pourtant, le MNLA est le seul groupe à avoir un véritable ancrage dans la population locale et dont l’idéologie est véritablement démocratique et respectueuse des droits de l’homme. L’attitude du Parlement européen s’affiche ainsi en contradiction totale avec le principe de la politique européenne de voisinage (PEV), qui repose sur la promotion de la démocratie et des droits de l’homme. L’Algérie devait en prime mettre à disposition des forces américaines un pont aérien à partir des aéroports de Tamanrasset et de Reggane et un appui logistique à la future force africaine d’intervention dans le nord du Mali. En toute conscience, le pouvoir algérien cautionne de fait cette grossière manipulation de la politique impérialiste américaine en Afrique, pour sauvegarder son pouvoir au détriment de la souveraineté nationale.
Entre sa grande prédisposition à l’imposture, dans la peau d’un Janus qui se joue de la crédulité de la grande masse du peuple par le mensonge et le discours populiste, et son opportunisme, à s’attirer la sympathie de forces antagoniques pour dissiper toute menace sur le système despotique qui l’emploie, les manœuvres politiciennes de Bouteflika mènent l’Algérie droit à sa perte. Le pouvoir occulte algérien, après avoir investi pendant trois mandatures sa confiance en Bouteflika, pour le sauver d’un naufrage inévitable, ne trouve toujours pas de remplaçant à lui succéder pour les présidentielles de 2014. Il est du devoir des patriotes au sein de l’armée et du DRS, s’il en existe, de mettre fin à l’imposture et à l’opportunisme de cet aventuriste narcissique qui agit pour une gloire, qu’il sait chimérique, en monnayant au profit d’une junte despotique la survie du système au péril de la souveraineté nationale. Le danger qui guette aujourd’hui l’Algérie, c’est aussi l’opportunisme qui s’étend dangereusement à la société civile et aux partis politiques. Une presse "libre et indépendante" impuissante à s’exprimer, se contentant de survivre dans ce chaos en se réservant le droit à sa part de la rente contre son silence complice. Des organisations de la nébuleuse de l’ex-FIS et des partis politiques islamistes déjà existants ou nouvellement constitués sont financées sans compter par l’impérialisme Wahhabite, représentant de l’impérialisme Occidentalo-Américain pour le Moyen-Orient et l’Afrique. Les militants de la société civile ou de partis politiques et le peu de presse libre qui résistent et tentent tant bien que mal de motiver les consciences à agir, se comptent en nombre insignifiant devant la gravité de la menace qui guette la souveraineté nationale. Jeudi 15 novembre une poignée de manifestants ont protesté contre le soutien de l’Algérie à l’intervention militaire au Mali, qui s’est soldée par l’arrestation des manifestants sans ménagement. Ils maintiennent néanmoins la mèche de la résistance à la dictature et à l’impérialisme occidental allumée par sa faible lueur, malgré un harcèlement et une répression permanente de la part des forces de sécurité, comme unique réponse que leur réserve un pouvoir despotique et hégémonique, dans l’exercice de leur devoir de citoyens.
Youcef Benzatat

Le pouvoir algérien monnaye sa survie au péril de la souveraineté | Débats

Le pouvoir algérien monnaye sa survie au péril de la souveraineté

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Par Le Matin DZ | Il y a 20 heures 53 minutes | 3698 lecture(s) | Réactions (1)
Le pouvoir algérien, pris en tenaille entre les rivalités sino-américaines pour le contrôle des richesses de l’Afrique, n’a d’autres choix que de se soumettre au plus fort ou disparaître. Éclairée par l’imposture et l’opportunisme de Bouteflika, sa stratégie se réduit à monnayer la survie du système au péril de la souveraineté nationale.
Bouteflika. Bouteflika.
Pendant les moments chauds du "printemps arabe", lorsque l’impérialisme occidental avait réussi à monter une opération militaire pour chasser le régime tyrannique de Kadhafi et s’emparer de ses richesses, le pouvoir algérien misait tout son espoir à ce moment-là sur un mince veto anti-occidental et à sa tête la Chine pour empêcher une opération similaire contre lui. Car la similitude en tyrannie entre ces deux pays aurait justifié suffisamment aux yeux de l’opinion mondiale une telle aventure. C’était d’ailleurs sous cette pression, que le pouvoir algérien, pris de panique, avait annoncé des réformes tous azimuts, d’abord pour gagner du temps et ensuite négocier sa survie avec toutes les parties concernées, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur. Il lui a fallu réévaluer la redistribution de la rente à l’intérieur pour acheter la paix civile et faire des concessions considérables aux puissances impérialistes américano-européennes et à leurs vassaux du conseil de coopération du Golfe principalement le Qatar et l’Arabie Saoudite. Les concessions faites aux forces impérialistes, renforcées dans leur position par la réussite de l’opération libyenne, ont encouragé ces dernières à les retourner en chantage permanent contre le pouvoir algérien, l’obligeant à des concessions de plus en plus importantes en échange de sa survie. L’évidente issue qui se profile pour la crise syrienne, - qui se dirige inévitablement en défaveur du régime de Damas, malgré le véto anti-occidental qui n’a pas empêché les forces impérialistes à soutenir la rébellion financièrement, politiquement et militairement pour inverser le rapport de forces au profit de la révolution - est venue lui rappeler que son sort est scellé et n’avait d’autres choix que de se soumettre ou disparaître. Sa soumission se traduit par un bradage intempestif des richesses de l’Algérie, aussi bien au profit des puissances impérialistes, qu’à leurs vassaux arabes en des contrats économiques très faiblement négociés et des concessions considérables à l’islam politique. Auquel il faut ajouter le récent élargissement de terroristes détenus dans ses geôles, au profit de l’idéologie wahhabite envahissante et menaçante qu’instrumentalise l’impérialisme américain.
Avec l’entrée en scène de la crise malienne, qui met au grand jour les rivalités sino-américaines pour le contrôle des richesses de l’Afrique, s’ouvre un nouveau chapitre des pressions sans relâche des forces impérialistes sur le pouvoir algérien, qui sont venues cette fois se resserrer contre lui par le front sud. Le mettant en demeure de collaborer à leur stratégie sous peine de le menacer directement, par la déstabilisation du pays avec en perspective sa partition et la disqualification de son autorité.
Alerté par la percée spectaculaire de la Chine en Afrique pour la convoitise de ses richesses depuis une décennie, et l’affaiblissement de l’emprise néocoloniale européenne sur le continent, l’Empire américain n’a pas attendu la crise malienne pour manifester ses visées coloniales dans cette région qui regorge de richesses. Devant la crise structurelle qui affecte son modèle libéral, entré dans une phase terminale, l’Afrique devient un continent de prédation de première importance. Son objectif principal pour assurer sa survie sera dès lors de contrer la progression de la Chine pour le contrôle des richesses de l’Afrique et généralement pour le contrôle de toutes les ressources de la planète. C’est dans la perspective de cette Grande guerre Chine-Etats Unis, dont l’enjeu est la gouvernance de la planète, que les Américains avaient pris l’initiative d’implanter l’Africom en Afrique.
C’est en 2006, que les États-unis ont décidé de quadriller l’Afrique par un dispositif militaire sous l’appellation de l’Africom, afin de recoloniser le continent. Notamment, par l’implantation de bases militaires plus ou moins secrètes sur l’ensemble du continent. Le Mali est apparu dans ce cadre une cible privilégiée, où l’Africom a entamé son implantation par des programmes de formation au profit de près de 6 000 soldats de l’armée malienne. En parallèle, et sous couvert d’une opération dénommée "Creek Sand", des militaires et des entrepreneurs américains ont investi le Mali pour des missions de renseignements. En 2009, l’armée américaine avait envisagé l’intégration dans l’armée malienne de commandos américains et le survol du territoire par des avions de surveillance. Aujourd’hui, avec la crise malienne, l’intervention de la CEDEAO au Mali apparaît comme une implantation directe au grand jour d’une présence militaire américaine camouflée derrière des armées locales acquises au préalable à leur cause. Avec la présence militaire américaine au Mali, l’accès aux richesses naturelles, notamment l’uranium, devient facile à contrôler directement et de donner une profondeur stratégique à leur action colonisatrice, dans un premier temps en Afrique de l’Ouest et par la suite sur tout le continent. Par cette action, l’obstruction à la progression de la Chine dans la région devient facilement maîtrisable, en même temps que d’empêcher toute volonté des peuples africains de résister à l’ordre impérialiste américain.
Par ailleurs, au nord Mali, des unités d’élite ont été investies dans des actions secrètes, officiellement sous couvert de poursuite des groupes terroristes, qui sont probablement encore présentes à ce jour. La lutte contre le terrorisme, inaugurée par Bush en tant que lutte de l’"Axe du Bien" contre l’"Axe du Mal" (représenté par le terrorisme islamiste radical), devient l’argument rhétorique pour justifier la nouvelle offensive de la guerre impérialiste américaine. C’est avec la collaboration des Saoudiens et des Qataris, que cette justification s’est matérialisée et est devenue possible. Notamment par la favorisation de l’émergence, de la consolidation et du soutien aux groupes terroristes au nord Mali pour servir les intérêts des Occidentaux et particulièrement ceux des Américains. Car, l’Islam radical, globalement confondu par le terme «terrorisme», se prête aisément à conditionner l’opinion pour mieux faire accepter une intervention militaire. L’intérêt partagé des Américains, des Saoudiens et des Qataris dans cette collaboration réside naturellement dans leur projet d’islamisation de l’Afrique de l’Ouest, sur le modèle de l’islamisation du Maghreb et de l’Égypte post "printemps arabe", pour faire barrage à toute possibilité de démocratisation des sociétés africaines et de l’émancipation de leurs peuples. L'hypothèse de la poursuite d'un soutien militaire et financier par le Qatar des groupes terroristes du Mujao, Aqmi et Ansar Eddine dans l’Azawad, dans une stratégie de double jeu, est largement attestée par des témoins présents sur place. C’est ainsi que plusieurs témoignages attestent que la présence d’ONG qataries au nord Mali et au Niger (le Croissant-Rouge et Charity Qatarie) opèrent dans cette zone sans coordination et sans actions communes avec les autres ONG sur le terrain. Cette information a été confirmée, y compris par un humanitaire du CICR (Comité international de la Croix-Rouge) qui coordonne pourtant l’aide d’urgence dans les zones de conflits. Le sentiment du comportement suspect des ONG qataries est largement partagé par la quasi-totalité des intervenants humanitaires dans le nord Mali, qui se plaignent du manque de concertation en amont avec les autres ONG. L’attitude du Qatar interroge y compris chez les Nigériens, qui s’étonnent aussi du fonctionnement des ONG qataries, qui travaillent dans leur coin, sans coopération et sans transparence. À noter que l’aide alimentaire rentre au nord du Mali via le Niger, par la route. Les humanitaires sont tous d’accord sur le fait, que le rôle exact des Qataris depuis qu’ils sont arrivés au nord Mali, c’est bien d’aider les groupes terroristes financièrement et logistiquement et que leur action humanitaire n’est qu’une couverture pour un soutien moins avouable à ces groupes terroristes. Au point que certains y voient une démarche plus politique qu’humanitaire. Plus flagrant encore est que certains ont constaté qu’ils plantent un drapeau dans des endroits stratégiques, ce qui pourrait être déterminant lors d’une intervention militaire. Un acteur économique nigérien avait lui aussi relevé des investissements qataris suspects au Niger, qui ne sont que de grossières manipulations par des opérations de clientélisation de personnes peu recommandables et qui sont loin de faire du développement. Des témoins rapportent que des avions affrétés par le Qatar atterrissent ces derniers mois dans le nord du Mali et la nuit seulement, avec à leurs bords des cargaisons suspectes. Il s’agit sûrement d’armement destiné aux groupes terroristes, malgré les démentis officiels du Qatar et des services secrets français, qui n’ont pas réussi à lever le doute des autorités de Bamako, tenues à l’écart des réelles intentions occidentales.
Tous les "vis cachées" de cette crise sont là ! préparer une intervention militaire avec une CEDEAO moribonde, en même temps consolider l’ennemi et poursuivre les négociations avec lui. Pour d’une part, permettre l’enlisement du conflit, pour appeler en renfort l’armée américaine et justifier sa présence sur le sol malien, et, d’autre part, dans la négociation, le mettre en confiance pour revenir sur la scène politique après le conflit. Armer la partie adverse, l’armée malienne, et lui dissimuler les véritables intentions de la coalition, venue faussement la délivrer de bandes terroristes qui occupent plus que la moitié de son territoire ! De toute évidence, les gagnants ne peuvent être que ceux qui manœuvrent derrière les coulisses. Et derrière les coulisses, en plus des Occidentaux avec à leur tête les Américains et le nouvel impérialisme wahhabite, on trouve le pouvoir algérien, qui manœuvre quant à lui, pour le seul but de sauvegarder son hégémonie sur son peuple au péril de sa souveraineté nationale. Cet objectif ne pourra être atteint que par l’abandon du principe de non-ingérence dans les affaires internes d’États souverains et sa soumission au projet impérialiste américain par la caution de l’intervention militaire au Mali. Car, jusqu'à ce jour, l’Algérie a refusé toute intervention militaire hors de ses frontières. Si depuis l’indépendance, cette position était surtout liée à un principe de non-ingérence dans les affaires intérieures de pays souverains, depuis l’avènement du "printemps arabe", elle fût surtout motivée par la crainte de se voir elle-même l’objet d’une intervention militaire coalisée, motivée par les mêmes conditions qui ont prévalu dans les pays concernés par ce "printemps arabe". Sa non-reconnaissance de la nouvelle coalition de l’opposition syrienne est stratégique comme cela s’est passé pour le CNT libyen pour ensuite le reconnaître après coup. Toutes ces manœuvres de soutien et de négociations avec les groupes terroristes, arrangent en fin de compte toutes les parties en conflit au détriment des populations locales. L’objectif consiste à recycler les groupes terroristes les plus accommodants et à éliminer les récalcitrants. Instaurer des régimes islamistes dans toute l’Afrique de l’Ouest, contrôlés par l’impérialisme américain, pour faire barrage aux véritables forces démocratiques de ces pays, pour rendre leur inféodation facile. Car, les régimes islamistes sont généralement plus maniables et plus perméables à la corruption. 
C’est la mission qui a été confiée à l’Algérie. Les négociations entamées par Bouteflika avec Ansar Eddine semblent de toute évidence avoir été imposées par les Américains, pour amener les groupes terroristes à coopérer pour les associer, en échange, au nouveau pouvoir qui se dessine au Mali après la résolution de la crise. Toutefois en fixant comme objectif l’abandon formel de l’application de la Charia par les groupes terroristes, sans pour autant abandonner le projet d’instauration d’un État islamique dans une future association de ces groupes terroristes au gouvernement du Mali, maquillé sous forme de reddition. Seule condition pour faire barrage à toute émergence d’une coalition démocratique et en écartant le MNLA (laïc) d’un éventuel retour sur la scène politique. Ce qui vient d’être confirmé par le groupe Ansar Eddine, promettant d’abandonner son projet d’application stricte de la Charia et le refus du Parlement européen d’auditionner le MNLA. Pourtant, le MNLA est le seul groupe à avoir un véritable ancrage dans la population locale et dont l’idéologie est véritablement démocratique et respectueuse des droits de l’homme. L’attitude du Parlement européen s’affiche ainsi en contradiction totale avec le principe de la politique européenne de voisinage (PEV), qui repose sur la promotion de la démocratie et des droits de l’homme. L’Algérie devait en prime mettre à disposition des forces américaines un pont aérien à partir des aéroports de Tamanrasset et de Reggane et un appui logistique à la future force africaine d’intervention dans le nord du Mali. En toute conscience, le pouvoir algérien cautionne de fait cette grossière manipulation de la politique impérialiste américaine en Afrique, pour sauvegarder son pouvoir au détriment de la souveraineté nationale.
Entre sa grande prédisposition à l’imposture, dans la peau d’un Janus qui se joue de la crédulité de la grande masse du peuple par le mensonge et le discours populiste, et son opportunisme, à s’attirer la sympathie de forces antagoniques pour dissiper toute menace sur le système despotique qui l’emploie, les manœuvres politiciennes de Bouteflika mènent l’Algérie droit à sa perte. Le pouvoir occulte algérien, après avoir investi pendant trois mandatures sa confiance en Bouteflika, pour le sauver d’un naufrage inévitable, ne trouve toujours pas de remplaçant à lui succéder pour les présidentielles de 2014. Il est du devoir des patriotes au sein de l’armée et du DRS, s’il en existe, de mettre fin à l’imposture et à l’opportunisme de cet aventuriste narcissique qui agit pour une gloire, qu’il sait chimérique, en monnayant au profit d’une junte despotique la survie du système au péril de la souveraineté nationale. Le danger qui guette aujourd’hui l’Algérie, c’est aussi l’opportunisme qui s’étend dangereusement à la société civile et aux partis politiques. Une presse "libre et indépendante" impuissante à s’exprimer, se contentant de survivre dans ce chaos en se réservant le droit à sa part de la rente contre son silence complice. Des organisations de la nébuleuse de l’ex-FIS et des partis politiques islamistes déjà existants ou nouvellement constitués sont financées sans compter par l’impérialisme Wahhabite, représentant de l’impérialisme Occidentalo-Américain pour le Moyen-Orient et l’Afrique. Les militants de la société civile ou de partis politiques et le peu de presse libre qui résistent et tentent tant bien que mal de motiver les consciences à agir, se comptent en nombre insignifiant devant la gravité de la menace qui guette la souveraineté nationale. Jeudi 15 novembre une poignée de manifestants ont protesté contre le soutien de l’Algérie à l’intervention militaire au Mali, qui s’est soldée par l’arrestation des manifestants sans ménagement. Ils maintiennent néanmoins la mèche de la résistance à la dictature et à l’impérialisme occidental allumée par sa faible lueur, malgré un harcèlement et une répression permanente de la part des forces de sécurité, comme unique réponse que leur réserve un pouvoir despotique et hégémonique, dans l’exercice de leur devoir de citoyens.
Youcef Benzatat

Global Firepower 2012 : 5 pays africains dans le top 55 des armées | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

15/11/2012 à 17h:05
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L'armée égyptienne est considérée comme la première du continent. L'armée égyptienne est considérée comme la première du continent. © AFP
Au classement des cinquante-cinq premières armées du monde élaboré par le site Global Firepower, l'Afrique est représentée par l'Égypte, l'Afrique du Sud, l'Algérie, la Libye et l'Éthiopie.
Le site spécialisé Global Firepower, qui étudie les armées conventionnelles (à l'exclusion de l'armement nucléaire) en fonction de quarante-cinq critères affinés chaque année, a diffusé début novembre son index 2012. Si le classement des cinq premières armées du monde ne présente pas de surprises (dans l'ordre : États-Unis, Russie, Chine, Inde, Royaume-Uni), la France n'apparaît qu'en huitième position, devancée par la Turquie et la Corée du Sud. Avec son budget annuel de 16 milliards de dollars, ses 2 000 avions et ses quelque 3 000 blindés, Israël dispose de la dixième armée, alors que l'Iran (9 milliards de dollars et un millier d'avions) pointe à la douzième place.
Le Maroc absent
En Afrique, c'est l'armée égyptienne (16e place) qui est considérée comme la plus forte (7 milliards de dollars, 880 appareils, 4 000 blindés), devant la sud-africaine (qui dispose de la deuxième marine de guerre du continent et figure à la 31e place), l'algérienne (38e place avec 6 milliards de dollars, 440 avions et un millier de blindés), la libyenne (39e place pour un budget de 1,5 milliard de dollars) et... l'éthiopienne (44e place). En 2011, le gouvernement d'Addis-Abeba a consacré 450 millions de dollars à la Défense. Curieusement, l'armée marocaine, avec ses 3 milliards de dollars de budget annuel, ses quelque 200 avions et ses 3 000 blindés, ne figure pas dans ce classement des cinquante-cinq premières armées du monde.


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15/11/2012 à 17h:05
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Vidéo : l’enfer des roquettes dans le sud d’Israël depuis 12 ans | Europe Israel - analyses, informations sur Israel, l'Europe et le Moyen-Orient

Vidéo : l’enfer des roquettes dans le sud d’Israël depuis 12 ans

enfer-roquettes Voici un aperçu du cauchemar vécu au quotidien par les habitants du sud d’Israël. Depuis 12 ans, le Hamas et les organisations terroristes ont tiré plus de 12.000 roquettes sur le sud de l’Etat juif. Nous rappelons, contrairement à ce qu’affirment certains médias, mettant sur un pied d’égalité les tirs terroristes du Hamas et les réponses défensives d’Israël que le Hamas EST l’assaillant. L’ONU, qui condamne les 2 camps (selon BFM TV) montre, un nouvelle fois, sa partialité. En réponse aux tirs incessants de roquettes depuis la bande de Gaza – plus de 1100 cette année,  et plus de 120 depuis samedi – Tsahal a lancé une opération de grande envergure contre des infrastructures et des responsables terroristes dans la bande de Gaza. L’opération, appelée “Pilier de Défense”, a deux objectifs principaux : protéger les civils israéliens et porter un coup sévère aux infrastructures terroristes dans la bande de Gaza. A 04h50 - 422 roquettes ont été tirées sur le sud d’Israël depuis le début de l’opération, portant ainsi à 1190 le nombre de missiles qui ont frappé le pays cette année Au cours des dernières 24 heurs, Tsahal a continué à viser des dizaines de sites de lancement de roquettes dans le cadre de l’opération Pilier de Défense portant ainsi un coup sévère aux capacités de frappe des organisations terroristes dans la bande de Gaza. Par ailleurs, l’armée de l’Air a ciblé plusieurs groupes terroristes impliqués dans des tirs de roquettes. Le but de ces frappes est de porter atteinte à la capacité de lancement de roquettes des organisations terroristes dans la bande de Gaza ainsi que de les empêcher de reconstituer ces capacités. Depuis le début de l’opération, plus de 300 sites terroristes ont été frappés par l’armée de l’Air dans la bande de Gaza. Ce soir, des soldats de la Marine ont tiré en direction de cibles du Hamas situées sur la côte. Au cours des derniers jours, plus de 300 roquettes ont été tirées sur des villes israéliennes, dont une sur Rishon LeTzion, située à 60 kilomètres de la bande de Gaza. Le Dôme de Fer a intercepté avec succès plus de 130 roquettes tirées en direction d’Israël. Le Hamas a transformé la bande de Gaza en un avant-poste de l’Iran en terrorisant les habitants de l’Etat d’Israël et en les forçant à vivre dans des conditions inacceptables. Tsahal continuera à cibler des sites utilisés à des fins terroristes contre les citoyens israéliens. source Tsahal es roquettes dans le sud d’Israël depuis 12 ans | Europe Israel - analyses, informations sur Israel, l'Europe et le Moyen-Orient