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mercredi 14 novembre 2012

Sept ans de prison ferme pour le notaire, Me El-Hocine Ammad | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie

Le verdict a été prononcé hier
La première irrégularité laquelle a poussé d’ailleurs la défense du notaire, représentée par Me Mohamed Ouel Mohtar et Me Ali Chikhaoui, à se retirer est l’absence, encore une fois, des témoins indispensables à ce procès. « La justice » n’a pas jugé « nécessaire » leur témoignage qui aurait pourtant éclairé les multitudes zones d’ombre de cette affaire.

14/11/2012 - 22:30 mis a jour le 14/11/2012 - 22:27 par Saïd Tissegouine
Sept ans de prison ferme pour le notaire, M° El-Hocine Ammad. Tel est le verdict prononcé, hier tard dans la soirée, par le tribunal criminel de Tizi-Ouzou après plusieurs heures de débat et un temps considérable pour la délibération. Jamais dans les annales judiciaires, un procès n’a été entaché d’irrégularités que celui qui a ciblé le célébrissime notaire de Tizi-Ouzou.
La première irrégularité laquelle a poussé d’ailleurs la défense du notaire, représentée par Me Mohamed Ouel Mohtar et Me Ali Chikhaoui, à se retirer est l’absence, encore une fois, des témoins indispensables à ce procès. « La justice » n’a pas jugé « nécessaire » leur témoignage qui aurait pourtant éclairé les multitudes zones d’ombre de cette affaire et qui sans doute, si vérité était réellement l’objectif du tribunal pour situer les responsabilités de tout un chacun concerné par les faits, et de ce fait, prononcer un verdict en conformité avec le code pénal.
Dès lors que la défense s’est retirée, la présidente du tribunal, dont les doutes sur sa compétence en matière des lois sur le foncier sont justifiés, car prouvé par la suite, a décidé alors de désigner des avocats d’office à l’accusé ; ce à quoi il a répondu par la négative. Idem concernant un éventuel représentant de sa famille. Me El-Hocine Ammad a préféré assurer sa propre défense. Il se trouve justement que ses connaissances en matière de lois sur le foncier dépasse de loin celle de la présidente du tribunal et du représentant du ministère public. Celui-ci, avec tout le respect qu’on lui doit pour son rang, n’arrivait pas à faire la distinction entre l’acte de propriété et la déclaration de propriété ainsi que les différents mécanismes de leur délivrance. Pour la présidente du tribunal, qui a pourtant déclaré s’intéresser et étudier le foncier depuis dix-huit (I8) ans, ne savait pas que le foncier fait partie de l’immobilier. Dans sa tête, l’immobilier ne concernait que les immeubles, c’est-à-dire le bâti. Est-ce cela est dû à sa non maîtrise de la langue française ?
Tels sont les représentants de la justice à qui un homme qui a enseigné durant de longues années à l’université et reconnu comme un expert en pratique notariale (Me El-Hocine Ammad (ndlr) a eu affaire, hier, dans le cadre de la révision de son procès. Avant de poursuivre les péripéties de ce lamentable procès, nous jugeons utile de rappeler à nos lecteurs et lectrices que la première fois, Me El-Hocine Ammad a été jugé et condamné à six (06) ans de prison. Après cassation, il a obtenu gain de cause. A l’issue du procès, la peine prononcée a été de cinq (05) ans de prison. Et, encore une fois, il a fait appel. Le droit à la révision du procès lui a été encore accordé par la cour suprême. C’est donc dans le cadre de la deuxième révision de ce procès qu’il s’est retrouvé, hier mardi, devant la barre.
Regardons donc à nouveau les faits, pourtant, notés noir sur blanc sur les documents constitués par la chambre d’instruction. En février 2004, le nommé Mehdi Mohamed-Tahar, médecin de son état, apprend par voie de presse la mise en vente d’un terrain au lieudit « Thalla Allam », à la périphérie ouest de la ville de Tizi-Ouzou. Ce terrain est d’une superficie de 600 M2 et classé dans la zone 32 et porte le numéro 84. Dans sa première démarche, Mehdi Mohamed-Tahar se retrouve à l’agence immobilière Achour Mustapha. Delà, il est aussitôt mis en contact avec l’agence immobilière Timothy (les agences immobilières ont l’habitude de travailler ensemble). A partir de cette agence immobilière Timothy, Mehdi Mohamed-Tahar est en contact avec les frères Kadir. Ce sont ceux-ci qui ont proposé le terrain à la vente. Le médecin ne tarde pas à apprendre de la part des Kadir que le terrain en question n’est pas encore acté en leur nom mais ils possédaient toutefois une fiche cadastrale les reconnaissant comme les propriétaires. La formule à trouver était le désistement des Kadir au profit de Mehdi Mohamed-Tahar, c’est-à-dire établir alors une nouvelle fiche cadastrale devant porter désormais le nom de Mehdi Mohamed-Tahar comme propriétaire du terrain n° 84 et se trouvant dans la zone 32 en attendant la délivrance du l’acte de propriété définitif appelé « le livret foncier ». Voilà donc les deux parties qui se présentent à l’administration cadastrale dirigée à l’époque par Mustapha Hannachi.
Les fonctionnaires de l’administration cadastrale leur exigèrent une déclaration sur l’honneur légalisée dans laquelle ils devaient mentionner les termes de leurs engagements. Ce document sera délivré par l’APC de Tizi-Ouzou mais ne sera pas reconnu par le cadastre. On leur a signifié que la déclaration devait être légalisée par un bureau notarial. Les voilà donc qui se présentent devant le cabinet de Me El-Hocine Ammad. A la barre, ce notaire dira au tribunal qu’il a fait bel et bien comprendre que le document solliciter pour la légalisation ne pouvait pas constituer une fin en soi car il ne pouvait pas remplacer un acte de propriété. « J’ai mis au courant les deux parties sur la portée de la déclaration que je leur ai légalisée », a avoué Me El-Hocine Ammad suite à la question posée sur le représentant du ministère public.
C’est aussi sur ce principal point que le fonctionnaire de la justice a piétiné et qu’en dépit de ses efforts, l’accusé n’a pu lui faire comprendre la différence de taille existante entre l’acte propriété et une simple déclaration. Hélas, en ce lieu, un accusé lequel a osé offrir un terrain pour un officier de l’ALN pour y être enterré (feu Bessaoud Mohand-Arab ndlr) n’a aucun poids devant l’avocat dit de « la société ». Quoi qu’il en soit, la déclaration signée par les deux parties et notariée par Me El-Hocine Ammad permettra l’établissement d’une fiche cadastrale au nom de Mehdi Mohamed-Tahar laquelle remplacera celle existante auparavant enregistrée au nom des Kadir. Ceci, rappelons-le, dans l’attente d’une délivrance d’u livret foncier au nom du propriétaire du terrain (Mehdi Mohamed-Tahar). Le prix du terrain sur lequel l’acheteur et le vendeur se son mis d’accord est de 3.700.000, 00 DA. A la question du représentant du ministère public de savoir si à cette époque (2004), le prix d’un terrain d’une telle superficie à Thala-Allam devait coûter au moins 5.000.000, 00 DA, Mehdi Mohamed-Tahar, présent à la barre en qualité de témoin, se montrera très confus. La question du représentant du ministère public n’était pas innocente. En effet, quelqu’un à qui on propose un produit nettement en deçà de son prix réel, doit logiquement se poser la question sur son origine à moins qu’on soit favorable au louche ou qu’on est l’empereur des idiots. Il se trouve que Mehdi Mohamed-Tahar a prouvé sa non appartenance au monde des aliénés mentaux.
Et pour preuve, en acceptant d’acheter le terrain à base d’un établissement d’une simple fiche cadastrale, il a exigé une reconnaissance de dettes de la part de ses vendeurs. La reconnaissance de dette prendra fin au moment de l’obtention en son nom du fameux livret foncier. Le paiement du terrain, il le fera en plusieurs tranches. Il remettra également aux deux agences qui l’ayant conduit à rapprocher des Kadir un montant de 250.000, 00 DA. A l’une, il lui remettra une somme de I50.000, 00 DA et l’autre une somme de I00.000, 00 DA. Quant à Me El-Hocine Ammad, il ne recevra pour le document qu’il a livré aux Kadir et Mehdi Mohamed-Tahar qu’une somme de 3.000, 00 DA, soit les prix fixés par la loi. Le tribunal s’est entêté à ne pas prendre en considération cette réalité. « Si j’étais nourri par l’intention de nuire à quiconque, j’aurais certainement exigé plus d’argent dans cette affaire », a crié avec désespoir Me El-Hocine Ammad à ses juges.
Cependant, en dépit de cette logique implacable, les juges, plus soucieux de satisfaire leurs maîtres restés cachés dans l’ombre, ont continué à faire la sourde oreille et à fermer les yeux aux explications du malheureux homme que la machine judiciaire a réduit à l’impuissance. En prenant connaissance de la fiche de la première fiche cadastrale (celle établie au nom des Kadir), Mehdi Mohamed-Tahar a bien constaté que son établissement datait de 200I. « Vous n’avez eu de soupçon sur cet écart de temps entre la date d’établissement de cette fiche cadastrale au nom des Kadir et le moment où on vous proposé son changement à votre nom ? Trois longues années, c’est quand même beaucoup », l’interroge le représentant du ministère public. « Comment pouvais-je douter de l’administration ? », lui répond Mehdi Mohamed-Tahar, légèrement confus et sans doute surpris par cette question. Comment le pot aux roses a été découvert ? Mehdi Mohamed-Tahar donne au tribunal sa version : « un jour que je roulais en voiture le patron de JSK (Moh-cherif Hannachi), je l’ai informé du terrain que j’ai acheté à Thalla-Allam et de la manière dont je l’ai obtenu. En guise de réponse, il m’a informé que c’était cousin (Mustapha Hannachi) le patron du cadastre à Tizi-Ouzou et qu’en cas de plus explications sur ces choses du foncier, je pouvais m’adresser à lui. C’est ainsi que je me suis retrouvé en contact direct avec Mustapha Hannachi qui, après l’avoir informé de mon entreprise, m’a révélé la vérité ». On est alors en 2006. Ayant constaté avoir acheté un terrain appartenant à un autre, Mehdi Mohamed-Tahar saisit la justice pour arnaque.
Entre-temps, le véritable propriétaire qui vivait en France et qui a acheté ce terrain en question au cours de l’année I980 est rentré au pays pour mettre « un peu d’ordre ». L’homme était rentré dans la précipitation pour éviter que son bien soit vendu et spolié. A partir de là, la machine judiciaire démarra. L’adversaire direct de Mehdi Mohamed-Tahar était l’un des frères Kadir. Bien sûr, Mehdi Mohamed-Tahar, considéra victime, eut gain de cause.
Et curieusement, cette affaire rebondit en 2009. Me El-Hocine Ammad fut appelé par la justice en tant que témoin. La chambre d’accusation transforma son témoignage en accusation. Et manu militari, son procès fut provoqué. Le verdict : Six ans de prison. Nonobstant tous les témoins qui l’ont lavé de toute implication, la justice l’envoya derrière les barreaux. Notons enfin que pour le procès d’hier, l’agent du cadastre, Abdelaziz Boubrit comparu en tant que prévenu libre. C’est son avocat, M° Mohamed Agoudjil, qui révélera les dessous des cartes. Cet avocat expérimenté prouvera à la justice que si les témoins concernés par l’affaire étaient présents au procès, leurs témoignages apportera toute la lumière à l’affaire et, par conséquent, le tribunal serait en mesure de rendre un jugement juste.
Devant ce constat qui vaut son pesant d’or, la présidente du tribunal préféra garder le silence. Elle n’a pas été la seule d’ailleurs. En effet, aussi que le représentant du Ministère public que le vice-présidente du tribunal qui s’est acharnée contre Me El-Hocine Ammad, à travers des questions qu’elle soufflait d’abord à l’oreille de la présidente que celle-ci répétait à haute voix selon la règle de la justice algérienne, ont préféré baisser les yeux. Ainsi, M° Mohamed Agoudjil, d’une voix pleine d’assurance, dira que « la rivalité entre les Hannachi et les Kadir n’est un secret pour personne. Aussi bien Mustapha Hannachi que les Kadir ont toujours essayé de s’accaparer ce terrain N° 84 se trouvant dans la zone 32 car il se trouvait juste à côté de leurs propriétés respectives ». Dans sa magistrale plaidoirie, Me Mohamed Agoudjil prouvera non seulement l’innocence de son client (Abdelaziz Boubrit) mais aussi celle de Me El-Hocine Ammad. Ne pouvant plus supporter tant de preuves de l’innocence de Me El-Hocine Ammad, la présidente du tribunal, à peine Me Mohamed Agoudjil eut terminé sa plaidoirie, ordonna au jury de retirer pour délibérer.
Malgré sa promesse donnée au principal accusé, Me El-Hocine Ammad, de prendre la parole une deuxième fois, elle préféra fuir la salle d’audience pour soit disant réfléchir au verdict à donner. En dépit de sa protestation et son rappel quant à son droit de reprendre la parole comme c’est promis, Me Ammad fut ignoré. Plus encore ! Pour le cacher aux multiples paires de yeux, présentes dans la salle et qui sympathisaient avec lui, le célébrissime notaire de Tizi-Ouzou, dont l’unique « crime » a été d’avoir tendu la main à un officier de l’ALN, a été conduit dans l’arrière salle du tribunal.
Le verdict tombera : sept ans de prison ferme. Le représentant du ministère public a exigé la réclusion criminelle à perpétuité. Que dire sinon que la justice algérienne ne peut et ne doit plus continuer à être entre les mains de la mafia politico-finanière qui s’imprègne idéologiquement du néo-harkisme. Il paraît qu’il y a beaucoup d’Algériens – parmi la classe dite « hiérarque » – qui n’arrivent pas à pardonner au FLN-ALN d’avoir rejeté la proposition de Charles de Gaulles consistant à arriver au processus « Association franco-algérienne » et non à l’Algérie indépendante. Notons enfin qu’en ce qui le concerne, le cadre de l’administration cadastrale connu pour son honnêteté et sa compétence, Abdelaziz Boubrit, le verdict prononcé à son encontre est de six mois de prison ferme qu’il a d’ailleurs passée en 2006.


Nord-Mali : pendant ce temps, Gao pleure | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

13/11/2012 à 15h:42
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Le marché aux légumes de Gao, sous domination islamiste. Le marché aux légumes de Gao, sous domination islamiste. © DR
À l’heure des derniers préparatifs d’une offensive armée de la Cedeao pour déloger les islamistes du Nord-Mali, les villes occupées sombrent dans l’asphyxie économique. Exemple à Gao, où règnent en maître le Mujao et ses combattants venus de tous les horizons.
La Cité des Askias suffoque, expliquent tous ses habitants joints au téléphone par Jeune Afrique ou rencontrés lors de leur retour en « zone libre ». Les habitants racontent le poids de plus en plus pesant de la domination jihadiste ; l’essoufflement, aussi, dû aux efforts fournis pour vivre, ou pour survivre, « alors que tout manque, rapporte Abdu, un commerçant. Les étals du marché « Washington » et de celui aux légumes, les deux lieux de ravitaillement de la ville, sont quasiment vides ou fermés. Les familles les plus démunies ne mangent plus qu’une fois par jour. »
De Bamako parviennent quelques sacs de riz envoyés par le Haut conseil islamique du Mali ou le Collectif des ressortissants du nord (Coren), une organisation de la société civile qui regroupe des déplacés. Le reste des vivres arrive par camion de l’Algérie : des pâtes alimentaires, de l’huile, du sucre, du lait en poudre…
Nervosité des sentinelles
Comme à Tombouctou, le soutien économique des islamistes armés est désormais restreint ; l’électricité, jusqu’à récemment pourvue gratuitement 12 heures par jour, n’est plus disponible qu’entre 18 heures et minuit. Économie de guerre en vue de la reprise des affrontements ? « Aux portes de la ville, les bruits de tirs sont plus fréquents ces derniers jours, assure Abdu. La police islamique est nerveuse, les contrôles de routine sont plus pressants. La méfiance augmente à l’égard des populations. »
D’un côté, l’idée d’une guerre nous fait très peur. De l’autre, tout le monde attend que l’on chasse enfin les islamistes.
Abdu, commerçant de Gao
Côté moral, les sentiments sont partagés. Tous savent qu’une intervention militaire d’envergure se profile. « C’est ambigu, souffle Abdu. D’un côté, l’idée d’une guerre nous fait très peur. De l’autre, tout le monde attend que l’on chasse enfin les islamistes. » Les récents mouvements militaires des rebelles ne rassurent pas les populations.
Comme d’autres jeunes Gaois, Cheick est retourné chez lui pour la fête de la Tabaski. « Gao a des allures de bastion, décrit le voyageur, de retour à la capitale. Les femmes doivent cacher leurs tresses et leurs parures sous les voiles intégraux imposés par les hommes d’Oumar [Oumar Ould Hamaha, dignitaire du Mujao à Gao, NDLR]. Une seule note de musique non religieuse peut entraîner des coups de bâton. Ils interdisent jusqu’aux sonneries de portable ! » s’insurge-t-il.
Jihadistes occidentaux
Preuve de la paranoïa qui règne parmi les éléments du Mujao : l’arrestation, au lendemain de la Tabaski, de Mouss, cameraman malien venu de Bamako. Emmené devant les lieutenants du « gouverneur » du Mujao, Abdul Hakim, Mouss a « bien failli être égorgé ».
Les auteurs des menaces, « un Malien, un Espagnol, et deux Français », l’ont retenu huit heures durant dans leur salon. « Le plus violent est l’un des Français. Il revendiquait venir d’une famille chrétienne et être fier de combattre son pays pour faire régner un islam pur, radical. » Les images sont saisies, les appareils sont démontés. Mouss est fouillé « pour vérifier qu’il n’y a pas de traceur GPS dissimulé. » Finalement relâché « avec les excuses du chef, Abdul Hakim », Mouss embarque dans le premier car vers Bamako. Et quitte cette ville déliquescente dans un souffle de soulagement : lui, au moins, peut recouvrer la liberté.

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Le verbe roi : 1e conférence de presse présidentielle de François Hollande - AgoraVox le média citoyen

Le verbe roi : 1e conférence de presse présidentielle de François Hollande

Pour compenser la légèreté de ses ministres, François Hollande a dû assurer le service après-vente de ses deux plans d’austérité en moins de deux mois. Beau parleur, il a retrouvé son habileté d’homme de campagne électorale mais ne peut faire oublier l’absence de vision et de cohérence d’une politique improvisée qui change de cap tous les mois.
Le Président de la République François Hollande a tenu sa première conférence de presse solennelle dans les salons de l’Élysée le mardi 13 novembre 2012 à dix-sept heures devant la totalité de son gouvernement et quatre cents journalistes dont un quart étrangers. Cela a duré deux heures et demi dont quarante et une minutes d’allocution initiale. Il compte renouveler cet exercice de style tous les six mois pendant tout son quinquennat. Il a ainsi renié sa promesse de faire ses interventions médiatiques hors de son palais. Tant mieux pour les institutions.


Un Président sympathique mais un peu… dans les nuages !


Sur la forme, François Hollande a paru très à l’aise, peut-être même un peu trop souriant même pour des sujets graves. Il savait qu’il passait un grand oral et a fait son travail, celui de défendre une politique qui n’a toujours aucune lisibilité pour les Français et plus particulièrement pour ses électeurs qui le pensaient "de gauche".


Adoptant le ton saccadé de son modèle de campagne,
François Mitterrand, parfois à la limite de l’intonation d’une homélie, il a voulu prêcher pour sa paroisse mais uniquement des convaincus. Les autres devront encore attendre pour être convaincus.

Car cette aisance verbale n’a pas su cacher la vacuité de cohérence dans sa politique, l’éloignement avec la réalité sociale et économique du pays, et surtout, une mauvaise foi qui va très mal avec sa volonté de rassembler tous les Français : continuant la stérile polémique de l’héritage (
rapport Gallois "cruel", décrochage depuis dix ans etc.), François Hollande aura du mal à poursuivre sur ce mode jusqu’à la fin de son quinquennat. D’autant plus qu’il a imprudemment demandé à être jugé justement sur deux paramètres essentiels de la cohésion sociale : la croissance et le chômage. Il a parlé de rapport indépendant mais le premier Président de la Cour des Comptes a quand même été il y a encore moins de trois ans un député socialiste très militant et ce rapport avait même salué la gestion de son prédécesseur.

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Mauvaise foi et méthode Coué (quand les mots ne reflètent pas la réalité)


La mauvaise foi, c’est aussi lorsqu’il a parlé d’une absence de déficit du commerce extérieur en 2002 et de 70 milliards d’euros de déficit en 2012. En fait, il y aurait eu une balance commerciale positive en 2002 seulement si l’on ne prenait pas en compte les énergies, mais dans ce cas, en 2012, il n’y aurait "que" 25 milliards d’euros et pas 70 millions de déficit commercial (les comparaisons de données différentes sont de la simple tromperie verbale, François Hollande
qui sait jongler avec les nombres comme à la Cour des Comptes est très fort en ce domaine).

Tout dans sa phraséologie respire la méthode Coué, car ce qu’il dit illustre l’inverse de ses actes. Pour preuve, le refus de reconnaître un tournant dans sa politique (malgré la hausse de la TVA refusée avec force six semaines auparavant). Pourtant, il est étrange que selon certaines indiscrétions, François Hollande aurait justement préparé sa prestation en regardant la conférence de presse de François Mitterrand annonçant le tournant de la rigueur de 1983 (avec blocage des prix et des salaires et contrôle des changes).


Mais il y a d’autres exemples, comme son affirmation selon laquelle il n’entendrait pas stigmatiser les "riches" ni les "patrons" mais dans les faits, il a reconnu les avoir taxé lourdement (70% de l’effort portera
en 2013 sur 20% de la population). Une méthode que les Français connaissent bien puisque Nicolas Sarkozy aussi jouait avec les mots et les faits.

François Hollande n’entendrait pas diviser la société mais il a confirmé qu’il irait jusqu’au bout pour le "mariage pour tous" (appellation complètement stupide,
j’y reviendrai) en sachant très bien que cela va diviser durablement la société française. Pourtant, ses promesses ne sont pas paroles d’Évangile puisqu’il a compris au moins qu’il fallait parfois savoir enterrer des promesses, comme le droit de vote pour les étrangers qui ne ferait qu’inutilement diviser les Français (ce qui est important pour lui, ce n’est pas la division des Français mais l’inutilement : il sait qu’il n’aura pas la majorité des trois cinquièmes pour mener à bien cette réforme, donc, il reconnaît implicitement que cela aurait divisé et qu’il n’aurait pas hésité à diviser la société français s’il avait cette majorité qualifiée).


Sur quel pied les entreprises doivent-elles danser ?


Sur l’impôt sur les sociétés, le discours depuis le
pacte de compétitivité présenté par Jean-Marc Ayrault est assez confus : le projet de loi de finances 2013 prévoit une hausse de l’impôt sur les sociétés de 10 milliards d’euros, mais six semaines après, parallèlement, il est proposé aux entreprises un crédit impôt compétitivité et emploi (CICE) de 20 milliards d’euros. En définitive, les entreprises vont-elles payer l’année prochaine 10 milliards de plus ou 10 milliards d’euros de moins qu’en 2012 ?

Par ailleurs, la baisse des dépenses de l’État doivent être colossales. Ce n’est pas 10 milliards d’euros comme annoncé le 28 septembre 2012 mais déjà 20 milliards d’euros en comptant le pacte de compétitivité. D’ailleurs, François Hollande a dû préciser lors des questions qu’en fait, en tout sur le quinquennat, c’est 60 milliards d’euros de réduction de la dépense publique, soit 1% de moins chaque année. Vu que le budget prévisionnel 2013 a augmenté les dépenses de 6 milliards d’euros, la crédibilité est fortement atteinte : ou il faudra imposer en plus (CSG ?), ou les engagements sur le déficit public ne seront pas tenus.


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Une clef peut provenir de la concertation sur le financement des prestations sociales : François Hollande a laissé implicitement entendre une hausse de la CSG, qu’il espère décidée par un accord de concertation (il serait étrange que les syndicats le suivent sur ce terrain-là).



Les trois choix présidentiels


Dès le début de son allocution, François Hollande a rappelé ses trois priorités : la réorientation de
l’Europe, le désendettement de la France et la compétitivité de l’économie. Sur le premier point, c’est un habillage peu crédible pour justifier l’adoption du TSCG à la virgule près. Cela concerne la dotation pour soutenir la croissance (prévue de toute façon avant son arrivée à l’Élysée) et l’union bancaire.

Les deux autres priorités paraissent évidemment raisonnables mais sans beaucoup d’originalité puisque tout le monde savait que, quel que soit le Président de la République qui aurait été élu, le désendettement et la compétitivité auraient été dans tous les cas les deux objectifs essentiels de ce quinquennat. Tout le monde sauf peut-être les électeurs de François Hollande qui a refusé de reconnaître qu’il les avait trompés en disant qu’il l’avait pourtant prévenu pendant la campagne (en fait, c’était lisible entre les lignes mais les électeurs préfèrent en général ne lire que ce qu’ils ont envie de lire et ce discours était en contradiction avec le
fameux discours du Bourget du 22 janvier 2012 où il voulait combattre les puissances du capital !).

Le problème, c’est que ces deux priorités chez François Hollande ne sont que des paroles et pas des actes : le projet de loi de finances 2013 prévoie au contraire un accroissement de la dépense publique et un
recrutement massif de fonctionnaires ; quant à la compétitivité, le choc attendu n’aura pas lieu puisque rien ne sera lâché avant 2014. François Hollande l’a même reconnu puisqu’une partie du financement du CICE est l’augmentation de la TVA qui n’aura lieu que le 1er janvier 2014 (il était même fier de reporter cette augmentation mais ne disait pas quelles en étaient les conséquences sur les entreprises : un manque de trésorerie).

Sur ces transferts de charges, François Hollande a essayé de les justifier auprès de son aile gauche :
« Ce n’est pas un cadeau, c’est un levier. » en ajoutant qu’il voudrait en faire un pacte de confiance qui privilégierait les investissements aux dividendes (les mots, toujours les mots : rien ne renforce les investissements dans les mesures proposées actuellement).


Même gouvernance que Nicolas Sarkozy


Tout dans sa prestation montre qu’il est un Président aussi "dirigiste" que Nicolas Sarkozy (ce qui ne me choque pas puisque c’est lui que les Français ont élu, autant que ce soit lui qui dirige). Comme toujours, il a fait semblant de laisser gouverner le gouvernement (c’est Jean-Marc Ayrault par exemple qui a annoncé le pacte de compétitivité) mais ensuite, il a ponctué par un très dirigiste :
« Et j’y veillerai personnellement. » !


Méconnaissance de l’économie réelle


Dans ses explications économiques, François Hollande est resté prisonnier de clichés éculés qui datent de trente ou quarante ans. Pour justifier la suppression de la "TVA anti-délocalisations" de Nicolas Sarkozy, il a expliqué vouloir maintenir la demande mais a oublié que cette demande favorisait essentiellement les importations et donc les économies importatrices (lui-même n’hésitait pourtant pas à critiquer le déficit commercial que son prédécesseur lui aurait laissé).


Autre cliché, il a affirmé vouloir impliquer dans ses objectifs toute la population, en disant : du chef d’entreprise cherchant à exporter ses produits jusqu’au jeune de la banlieue. De la caricature grandguignolesque ! Laissant entendre que le chef d’entreprise est au sommet de la société et …le jeune de banlieue au plus bas de la société (comme mépris des populations, il n’y a pas beaucoup mieux, mais reconnaissons que c’est
plus subtil que Nicolas Sarkozy).

Voulant reprendre une formule de François Mitterrand mais en la démentant, François Hollande a lancé :
« Le chômage, tout a été dit mais tout n’a pas été tenté. ». Et rompant avec son optimisme de rigueur, il a prédit une augmentation du chômage pendant encore un an, en 2013, étonnante contradiction avec la "vision" qu’il voulait délivrer et ce pronostic qui n’incite pas vraiment les entreprises à investir (Jean-Louis Borloo a violemment protesté sur le fait qu’un Président de la République puisse observer passivement une hausse du chômage pendant un an). En clair, il est incompréhensible de reporter à 2014 le choc de compétitivité s’il sait d’avance que le pays en aurait besoin un an plus tôt…


En manque d’argument sur la TVA (et duperie)


Sur l’augmentation de la
TVA, François Hollande est passé très rapidement sur le taux intermédiaire de 7% qu’il va faire monter jusqu’à 10%, ce qui est énorme. Ce sont les emplois de service, donc non délocalisables, qui vont être le plus touchés par cette augmentation de moitié, le secteur du tourisme, hôtellerie, restauration, transports en commun, livres, musiques, etc.

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La crise, derrière nous ? Olivier Delamarche répond à François Hollande
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François Hollande a eu même l’audace d’emballer cette forte hausse par le fait qu’il a enfin stabilisé
« une bonne fois pour toutes » la TVA sur la restauration après dix ans d’instabilités. Certes, mais ce taux ne concerne pas uniquement la restauration. Il concerne aussi tout ce qui est culture et tourisme. Les consommateurs apprécieront… à moins que le Président de la République ne considère que la lecture d’un livre ou la visite d’un musée sont des activités superflues pour les Français à bas revenus ? En ce sens, les députés EELV ont raison de concentrer leurs critiques sur ce taux intermédiaire et de ne pas protester contre l’augmentation du taux normal.

En effet, François Hollande ne s’est appesanti que sur l’augmentation de 0,4% du taux normal et pour montrer la différence avec son prédécesseur (un argument de cour de récréation), il a simplement évoqué le fait qu’il n’a pas attendu la fin de son mandat pour augmenter la TVA (un argument à double tranchant d’ailleurs !). Et puis, visiblement à court d’arguments, il a lâché pour finir un magistral
« Mais j’assume ! » montrant toute son incohérence (et justifiant les critiques qu’il a donc essuyées).

Toujours à court d’argument, il a également voulu démontrer la justesse de sa politique en donnant l’argument des marchés : "les marchés n’ont pas réagi mal, donc ma politique est bonne". Déduction vaseuse… et désastreuse dans l’opinion publique.



Un grand sens de la formule


Indéniablement bon communiquant, François Hollande a montré son sens de la formule, qu’elle ait été minutieusement préparée ou improvisée en réponse à certaines questions. Je cite quelques exemples à saluer d’un point de vue littéraire.


« Je ne prépare pas une nouvelle élection, je prépare une nouvelle génération. »

« Le déclin n’est pas notre destin. »

« Ma seule boussole, c’est la justice. »

« Plus c’est difficile, plus l’apaisement est indispensable. »

« Président normal, Président responsable, aucune addiction, aucune substance. »

Sur les doutes des
écologistes arrivistes, François Hollande a rappelé vouloir gouverner avec trois partis (le PS, le PRG et EELV) et pas seulement un seul qui a pourtant la majorité absolue à l’Assemblée Nationale. Il a cependant réclamé de la solidarité gouvernementale : « Une majorité a besoin de cohérence et elle a besoin de respect. ».


Manuel Valls sévèrement recadré


Sur l’incident qui s’était déroulé au Palais-Bourbon quelques minutes avant la conférence de presse où le Ministre de l’Intérieur
Manuel Valls avait complètement "pété les plombs" selon beaucoup de députés, qui, en répondant à une question d’Éric Ciotti sur la sécurité, avait rendu responsables les députés de l’opposition du « retour au terrorisme » en évoquant l’affaire Merah, François Hollande a sérieusement recadré son ministre en insistant sur le besoin de consensus national autour du terrorisme : « Ne perdons pas notre temps, ne nous divisons pas, ne polémiquons pas ! ».


Hollande bashing : le sourire aux lèvres


Très fort en répliques et en humour, François Hollande a aussi commenté l’actuel "Hollande bashing" dans les unes des hebdomadaires (c’est vrai que ceux-ci se sont livré cette semaine à une surenchère qui fait vendre, paraît-il : "Y a-t-il vraiment un Président en France ?" pour "L’Express" ; "Hollande off" pour "Le Nouvel Observateur" ; "Le grand méchant doute" pour "Le Point" ; "Le grand virage du pouvoir : explosif" selon "Marianne").


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Peu fortiche en anglais (il a fait une grosse faute dans sa lettre de félicitation à la réélection du Président
Barack Obama qui montre qu’il n’a jamais utilisé concrètement cette langue), il a traduit tout cela par « punching-ball » et a accepté le jeu qui veut qu’avec les médias qui fonctionnent « vingt-quatre heures sur vingt-quatre, et même plus ! », les moindres faits et gestes des personnalités politiques sont immédiatement commentés. Et il a fait une réponse très convaincante : « J’ai connu des situations personnelles tellement plus difficiles. Être Président de la République est une réponse à mes détracteurs ! ». Ce sens de la formule va sans doute permettre au Président de la République de renouer des relations positives avec les journalistes.


Chine, Syrie, Mali


En politique étrangère, François Hollande a fait trois déclarations importantes : d’une part, il a annoncé qu’il se rendrait à Pékin au printemps 2013 sur l’invitation des
nouveaux dirigeants chinois ; d’autre part, il a annoncé que la France reconnaissait officiellement la nouvelle opposition syrienne récemment unifiée comme la seule représentante du peuple syrien ; enfin, il a insisté pour dire que la présence d’islamistes radicaux au Nord du Mali était un vrai danger pour la France et renforçait les risques terroristes sur le territoire national.


Une occasion perdue


En définitive, si l’on regarde avec du recul, le "programme" du quinquennat de François Hollande aurait pu être adopté par une majorité de Français. Mais sa volonté de stigmatiser ses opposants (pour faire semblant d’appliquer une politique de gauche) lui réduit considérablement sa base électorale. Comme toujours avec la gauche, il a refusé d’admettre que sa politique n’est que la continuité de celle de son prédécesseur. Cette hypocrisie ne peut servir que les intérêts des extrêmes : déjà,
le FN a communiqué sur ce thème… tandis que Jean-Luc Mélenchon, qui avait appelé à voter sans condition pour le candidat du PS, n’a plus qu’à manger son chapeau, à défaut de couleuvre.

Aujourd’hui, il est clair que François Hollande ne serait pas réélu. Sa seule chance politique ne pourrait provenir que d’une conjoncture mondiale plus clémente dont il n’aurait été ni l’initiateur ni le moteur.



Aussi sur le blog.


Sylvain Rakotoarison
(14 novembre 2012)
http://www.rakotoarison.eu



Pour aller plus loin :

Rapport Gallois et choc de compétitivité.

La conférence de presse comme si vous y étiez (par Télérama).

Sur la TVA sociale.

Loi de finances 2013.

Rapport de la Cour des Comptes du 2 juillet 2012.

Comment ayraultiser l’autérité ?

Confiance et hypocrisies…

La grande farce socialo-écolo.


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En direct: Opération Pilier de Défense contre les organisations terroristes de Gaza • Armée de Défense d'Israël

En direct: Opération Pilier de Défense contre les organisations terroristes de Gaza

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En réponse aux tirs incessants de roquettes depuis la bande de Gaza – plus de 700 cette année, et plus de 120 depuis samedi – Tsahal a lancé une opération de grande envergure contre des infrastructures et des responsables terroristes dans la bande de Gaza. L’opération, appelée “Pilier de Défense”, a deux objectifs principaux : protéger les civils israéliens et porter un coup sévère aux infrastructures terroristes dans la bande de Gaza.
Prenez vos infos à la source – Rejoignez-nous sur Facebooket suivez le fil info de Tsahal en français sur Twitter.
21h45 - Une roquette de Gaza vient de s’abattre sur un centre commercial du sud d’Israël.
21h23 - Vidéo : comment le Hamas dissimule ses missiles longue-portée à Gaza ?


20h44 - Dôme de fer a intercepté 13 roquettes tirées contre Israël.
20h33 - La marine israélienne frappe des sites d’activités terroristes dans la bande de Gaza.
19h15 – Vidéo : frappe ciblée de Tsahal sur le chef de la branche militaire du Hamas

17h35 - Tsahal vient de tirer sur un nombre important de roquettes longue-portée (plus de 40 kilomètres) appartenant au Hamas. Il s’agit d’un coup extrêmement sévère porté aux capacités du Hamas à tirer des roquettes et à ses caches d’armes souterraines. Accédez au communiqué officiel ici.
16h30 - Dans l’heure qui vient de s’écouler, Tsahal a pris pour cible Ahmed Jabari, le Chef de la branche militaire du Hamas dans la bande de Gaza. Jabri était l’un des leaders du Hamas et était responsable de plusieurs attaques terroristes contre Israël par le passé.

La co-officialité de l’amazigh demeure un droit historique inaliénable (2èrme partie et fin) | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie


La co-officialité de l’amazigh demeure un droit historique inaliénable (2èrme partie et fin)


Le choix d’une graphie pour une langue n’étant pas neutre, les caractères Tifinagh constituent une garantie d’authenticité et une spécificité amazighe. L’amazigh doit s’écrire avec son propre système d’écriture, c’est-à-dire en Tifinah. Pourquoi aller chercher ailleurs ce que nous avons chez nous ?
14/11/2012 - 17:01 mis a jour le 14/11/2012 - 16:27 par Med Ouramdane KHACER

Aujourd’hui, il est admis que l’écriture Tifinnegh* constitue une référence et un symbole identitaires. Le choix d’une graphie pour une langue n’étant pas neutre, les caractères Tifinagh constituent une garantie d’authenticité et une spécificité amazighe. L’amazigh doit s’écrire avec son propre système d’écriture, c’est-à-dire en Tifinah. Pourquoi aller chercher ailleurs ce que nous avons chez nous ? Je dirai comme Mouloud Mammeri grand visionnaire que l’adoption des caractères Tifinnegh résulte du simple bon sens. Dda lmouloud écrivait dans la préface du livre de Hamouna « grammaire berbère » (Octobre 1987). « Nous avons utilisé les caractères latins pour des raisons pratiques mais demain le berbère doit s’écrire en berbère, c’est-à-dire, en Tifinagh aménagé, c’est le simple bon sens ».
Fidèle à cette grande figure de l’Amazighitude et défenseurs du Tifinagh, les membres de l’association Afus Deg Wfus ont fait un pas dans ce sens en réalisant en 1993 le premier standard des polices de caractères en TIFINAGH issu de l’aménagement de l’Académie Berbère avec l’adaptation de deux les lettres et l’introduction du W. Il y’a deux ans, en passant par la librairie de l’aéroport d’Alger, j’ai trouvé le coran en amazigh écrit en Tifinagh (Standard Afus Deg Wfus) d’où ma fierté. Cette traduction en amazigh a été faite par Remdhan Ath Mensour, un génie de la littérature amazighe.
Aujourd’hui ,c’est ce standard avec quelques adaptations réalisées par l’IRCAM (Institut Royal de la Culture Amazighe) qui est utilisé officiellement dans les écoles pour l’enseignement de la langue amazighe au Maroc. A cet effet, je me félicite et me réjouis du choix judicieux de l’alphabet Tifinnegh qui a été fait par le Maroc pour l’enseignement de la langue amazighe. Une pensée à Mas Mahdjoubi Ahardan ce grand militant de l’amazighitude qui a eu l’intelligence de conseiller aux premiers membres de l’Académie Berbère l’utilisation de l’alphabet Tifinnegh et qui a publié dans l’hebdomadaire Marocain Tidmi n°38 en 1995 mon premier plaidoyer pour la généralisation de l’alphabet Tifinnegh.
C’est avec une grande fierté que j’adresse mes chaleureuses félicitations à tous les membres de l’IRCAM qui font un travail remarquable par une production scientifique, didactique et pédagogique et qui ont permis au Tifinnegh, deuxième alphabet avec l’amharique en Afrique d’intégrer l’Unicode. J’adresse mes ferventes salutations, fraternelles et militantes aux deux recteurs de l’IRCAM Mas Mohamed Chafiq et à Mas Ahmed Boukous. Ils ont fait le choix du cœur et celui du bon sens en optant pour l’alphabet Tifinagh que nous ont légué nos ancêtres.
Bien qu’une grande partie des militants ait disparu, l’espoir est permis pour le mouvement culturel amazigh de faire aboutir ses revendications. L’Académie berbère avait été durant une dizaine d’années le foyer de toute une génération de militants amazighs mobilisés pour la défense et la réhabilitation de la langue et de l’identité amazighes dans les pays de l’Amazighie. Le premier travail de vulgarisation de l’histoire, de sensibilisation et de conscientisation des populations par la diffusion de l’alphabet Tifinnegh a été principalement l’œuvre de cette Académie « Agraw Imazighen » de Paris, de l’Académie Berbère de Roubaix fondée par moi-même en 1971 ainsi que de l’Union du Peuple Amazigh (UPA) fondée en 1974 par le grand militant, regretté et ami Amar Neggadi. Aujourd’hui, nous pouvons dire que cette Académie avec les autres organisations ont rempli leur mission avec succès. C’était le pot de terre contre le pot de fer. Face aux menaces et aux pressions incessantes, les premiers militants ont accompli avec courage et dignité la tâche de sensibilisation et de réhabilitation de l’identité, de la langue amazighes et de l’alphabet Tifinagh. Ce travail militant a engendré le printemps berbère de 1980 qui demeure l’un des événements majeurs de l’Algérie indépendante.
Grâce à ce travail désintéressé de sensibilisation et de conscientisation, les Amazighs se sont forgés aujourd’hui une mémoire et une identité commune qui s’étend de l’Egypte aux Iles Canaries, du nord de l’Algérie au sud du Niger. L’espoir est permis. Création du HCA (Haut Commissariat à l’Amazighité) en 1994 en Algérie et de l’IRCAM en 2002 au Maroc. Suite aux grandes manifestations de Rabat, Marrakech et Agadir le 20 février dernier, le jeune roi Mohamed VI vient de déclarer le changement de la Constitution avec la prise en charge officielle de l’amazighité. La relève est assurée. Dans tous les pays d’Amazighie, des étudiants, des jeunes et moins jeunes continuent le combat sous des formes variées avec de nouvelles stratégies. Des mouvements naissent un peu partout. De multitudes associations se sont crées à l’intérieur du pays, en Europe, en Amérique, et un peu partout dans le monde. Toutes les instances internationales sont investies par de nombreux militants amazighs organisés en ONG et internationalisent le combat identitaire. Je laisse la parole au guide et au sage feu Mouloud Mammeri : « Quels que soient les obstacles que l’histoire lui apportera, c’est dans le sens de sa libération que mon peuple, et à travers lui les autres, ira. L’ignorance, les préjugés, l’inculture peuvent un instant entraver ce libre mouvement mais il est sûr que le jour inévitablement viendra où l’on distinguera la vérité de ses faux-semblants. Tout le reste est littérature ».
Je profite pour avoir une pensée et rendre hommage à tous les compagnons du combat identitaire, je nomme Med Saïd Hanouz, Amar Naroun, Mouloud Mammeri, Ali Sayad, Slimane Azem, Haroun Mohamed, Smaïl Medjber, Amar Neggadi, Hend et Ramdane Sadi, Ben Mohamed, Abdelmadjid Bali, Hessas Abdelkader, Med Ouyahia, Hassan Hiréche, Bessaoud Med Arab, Mouloud Kaneb, Med Saïd Hamiche, Mustapha Aouchiche, Mustapha Bounab, Berkouk ahmed, Salem Ould Slimane, Djekouane Belkacem, Bairi Hend, Chebli Mohamed, Mohand Oussaïd, Makhlouf Rachid, Ali Fatah, Smahi Djilali ainsi qu’à tous les artisans de l’amazighitude. Aujourd’hui même si le combat identitaire amazigh s’essouffle en Algérie, il continu à prendre de l’ampleur au Maroc.
Le Mouvement amazigh est l’expression d’une revendication identitaire, culturelle et linguistique, qui, au nom de la démocratie, revendique une prise en charge du patrimoine commun et présente une vision globale d’une Algérie moderne, libre, démocratique, tolérante, ouverte sur le monde. De ce fait, l’ensemble des revendications s’inscrit dans le combat pour la Démocratie et le respect des droits de l’homme. La revendication culturelle amazighe demeure indissociable du combat pour cette Algérie libre démocratique. Au Maroc le mouvement culturel amazigh est porté par de nombreux intellectuels qui réclament tous l’officialité de la langue amazighe. Il existe au Maroc une stratégie de négociation et toutes les régions du Maroc sont représentées dans le mouvement culturel amazigh. Les Amazighophones au Maroc représentent près de 70% de la population. Bien que les Amazighophones représentent de 40 à 50% de la population, portée par la seule région de la Kabylie, la revendication culturelle en Algérie depuis l’indépendance se solde à chaque période par des confrontations avec le pouvoir. Ces confrontations ont endeuillé plusieurs familles par le sacrifice de plusieurs Martyrs. Aujourd’hui l’Algérie reconnait l’amazigh comme langue nationale dans la constitution en faisant payer un lourd tribut à son peuple et à sa jeunesse. N’oublions pas que les grandes manifestations initiées par le mouvement des citoyens ont laissé plusieurs familles en deuil avec un terrible bilan de 132 Martyrs et plus de 5000 blessés. Combien de Martyrs faudrait-il encore de sacrifices pour faire aboutir les revendications légitimes de tout un peuple ? S’il est certain que le statut de langue nationale confère à une langue un certain renom, c’est le statut de langue officielle qui lui donne des droits véritables. Son utilisation dans l’administration, à l’école, dans les médias etc… Il est urgent de satisfaire la reconnaissance officielle de l’amazigh et de lui attribuer des moyens juridiques et institutionnels indispensables à son réel développement.
La langue amazighe patrimoine commun des Amazighiens* deviendra officielle en Amazighie* une fois que ses pays s’inscriront dans des régimes démocratiques y compris La Libye. De nombreux militants Libyens sont passés par l’Académie Berbère. Les Libyens mènent depuis longtemps un combat pacifique pour la réappropriation de l’identité amazighe et la co officialité de la langue qui en découle. Cette co officialité de la langue amazighe est un droit historique inaliénable. Dans une Libye Libre est démocratique que j’appelle de mes vœux, la question ne doit même pas se poser. Pour conclure, je cite notre guide, ce visionnaire en lui rendant un énième hommage. Je veux évoquer Dda Lmouloud* / Le réveil des peuples aujourd’hui lui donnent raison.
« Quand trop de sécheresse brule les cœurs, Quand la faim tord trop d’entrailles Quand on rentre trop de larmes, Quand on bâillonne trop de rêves, C’est comme quand on ajoute bois sur bois sur le bucher A la fin, il suffit du bout de bois d’un esclave Pour faire dans le ciel de dieu et dans le cœur des hommes Le plus énorme incendie »
Ceux, qui comme moi militent depuis fort longtemps pour que soit reconnue la langue amazighe comme langue officielle à côté de la langue arabe, connaissent l’œuvre gigantesque de Dda Lmouloud. IL a été et demeurera notre guide. Il a donné à la littérature algérienne ses lettres de noblesse. Sa grammaire berbère éditée en 1976 restera le fondement essentiel de notre langue. Sa sortie a permis son développement et a encouragé de nombreux jeunes à des créations d’œuvres littéraires ouvrant la langue et la culture berbères à l’universalité. Dda Lmouloud demeurera le symbole de l’éternité amazighe et celui de l’Homme Libre. Son nom restera à jamais ancré dans la mémoire de son peuple et traversera les générations futures. Demain, je suis sûr que l’on dira la langue de Dda Lmouloud pour la langue amazighe, comme on dit la langue de Molière pour le français, de Shakespeare pour l’anglais et de Goethe pour l’allemand.
DEFINITION PAR MED OURAMDANE KHACER
Amazighie* = Maghreb, Afrique du Nord (Territoire avec les Iles Canaries) Amazighien*= Maghrébin, Nord Africain (Amazighophone, Arabophone, Canarien) Amazighitude* = Berbéritude = Amazighité Tifinnegh* = Tifinagh (Signifie notre trouvaille) Dda Lmouloud*= Mouloud Mammeri
Par M. Med Ouramdane KHACER
Ancien Membre de l’Académie Berbère Président de l’association Afus Deg Wfus A Roubaix le 10 mars 2011

Escalade de violence entre Israël et Gaza : la guerre des mots et les mensonges du Hamas | Europe Israel - analyses, informations sur Israel, l'Europe et le Moyen-Orient

Escalade de violence entre Israël et Gaza : la guerre des mots et les mensonges du Hamas

Chambre d’enfant à Netivot, sur laquelle une roquette de Gaza s’est abattu hier soir (12 octobre) La désinformation par les médias français concernant Israël et le silence sur les mensonges du Hamas sont continuels, et manipulent gravement  l’opinion publique, provoquant un antisémitisme sans cesse croissant dans notre pays. La pseudo-trêve du Hamas n’aura duré que 6 heures, les roquettes continuent de pleuvoir sur le sud du pays,  tandis qu’Israël est toujours présenté comme agresseur. Et pourtant :
La  flambée de la violence est présentée comme étant le résultat d’actions israéliennes dans la bande de Gaza. Cela revient pourtant à oublier que les actions de Tsahal interviennent après plusieurs attaques terroristes ces derniers jours et plus de 120 roquettes tirées depuis la bande de Gaza. Voici 4 points cruciaux qu’il faut garder à l’esprit. 

1.     Israël n’a pas attaqué Gaza en premier

Samedi 10 novembre, en fin d’après-midi, des terroristes de Gaza tirent un missile antitank sur une jeep de l’armée israélienne en patrouille près de la clôture de sécurité. Quatre soldats israéliens sont blessés, dont un grièvement. En trois heures, une trentaine de roquettes s’abattent sur le sud d’Israël. C’est le début de l’escalade.

2.     Le sud d’Israël : l’oublié des gros titres

Les journaux titraient pour la plupart ce matin “Flambée de violence à Gaza“. Pourtant, près de 120 roquettes ont été tirées depuis Gaza sur les communautés du sud d’Israël en deux jours.

Ces agressions ont entraîné des ripostes ciblées de l’armée israélienne qui espère, en visant les terroristes responsables des tirs de roquettes et détruisant une partie de leurs infrastructures, faire cesser ces tirs.

3.     La vie d’un Israélien ne vaut pas moins que celle d’un Gazaoui

L’opinion publique évoque régulièrement les conditions de vie dans la bande de Gaza mais oublie aisément de mentionner les bouleversements occasionnés par les tirs de roquettes sur le sud d’Israël.
Pour rappel, plus d’un million de civils au sud d’Israël ont passé les deux dernières nuits et la journée d’hier dans les abris anti-missiles. Ceux qui n’ont pas eu le temps de les rejoindre à temps se sont couchés sur le sol, dans les caniveaux, sur la chaussée au son de la sirène. Les cours dans les écoles et les universités ont été annulés jusqu’à nouvel ordre. On veille à se trouver à moins de 15 secondes de l’abri le plus proche – le temps qu’il faut à une roquette de Gaza pour exploser en Israël. Depuis samedi, quatre roquettes ont explosé sur des maisons au sud d’Israël.

4.     Les dessous d’un bilan humain faussement évident

Le bilan humain fait état de morts palestiniens. Il est vite fait de blâmer l’armée israélienne. Civils ? Terroristes? Innocents ? Une distinction bien souvent oubliée mais pourtant nécessaire pour se faire une réelle idée du conflit. Les roquettes du Hamas à Gaza visent délibérément des civils israéliens innocents. L’important est de tuer beaucoup, n’importe qui et n’importe quand. A cette terreur aveugle, Tsahal oppose des frappes ciblées sur les terroristes responsables des derniers tirs de roquettes et leurs infrastructures – une mission complexe lorsqu’on sait que le Hamas a volontairement dissimulé ses armes et ses terroristes parmi la population de Gaza, prise au piège et utilisée comme bouclier par ses propres leaders. Les boucliers humains des terroristes de Gaza Le bouclier utilisé par Israël n’est pas humain lui. Le Dôme de Fer intercepte les roquettes les plus dangereuses dirigées contre son territoire. Les frappes de l’armée de l’air israélienne pour prévenir et détruire les rampes de lancement de missiles ou le travail en amont de la Défense Civile pour préparer les civils, feraient presque oublier le danger potentiel que constituent ces roquettes. Chaque roquette tirée sur Israël sans pour autant faire de victime est un miracle. Israël déplore déjà 4 blessés. Ne nous méprenons pas : chaque civil israélien tué est considéré comme une victoire par les organisations terroristes et chaque vie innocente sauvée par Tsahal – des deux côtés de la frontière. Armée de défense d’Israël

Une trêve de 6 heures se termine par un nouveau tir de roquette contre Ashdod

La dernière trêve des terroristes de Gaza a duré un total de six heures, de minuit à 6 heures du matin, quand une roquette Grad a été tirée contre Ashdod, qui n’a heureusement pas touché de zone peuplée, et a explosé dans un terrain vague sans faire de blessé ou de dégât. Ashdod est le plus grand port du sud d’Israël, et on y trouve des raffineries de pétrole et des dizaines de réservoirs de stockage de pétrole. Un coup direct sur le port pourrait causer des milliards d’euros de dommages à l’économie, et une explosion dans une zone résidentielle pourrait entraîner des dizaines de victimes. Il n’est pas clair si les groupuscules terroristes violent la trêve qu’ils se sont auto-imposée ou si le Hamas et les autres organisations terroristes de Gaza mettent Israël à l’épreuve pour voir si ils peuvent occasionnellement attaquer sans provoquer de représailles. La trêve a été annoncée a condition qu’Israël stoppe les bombardements aériens des sites terroristes dans la bande de Gaza. L’Egypte aurait négocié la trêve, mais Gidéon Saar, ministre de l’éducation, a déclaré mardi matin qu’Israël n’est pas impliqué dans les négociations avec le Hamas, qu’elles soient directes ou indirectes. Il a déclaré a la radio Kohl Israël : “nous sommes prêts pour attaquer, et l’armée israélienne a attaqué des sites terroristes durant la nuit. Il y a eu une brusque escalade des attaques de roquettes en provenance de Gaza l’année dernière.” Saar a déclaré que des représailles à grande échelle sont “inévitables”, mais n’a pas précisé si il y aurait une opération similaire à l’opération antiterroriste Plomb Durci il y a quatre ans. Les terroristes arabes de Gaza ont tiré plus de 1000 roquettes et obus de mortier sur le sud d’Israël cette année, soit une moyenne d’environ trois par jour, dont plus de 100, qui se dirigeaient vers des zones peuplées, ont été abattus par le système antimissile Dôme de Fer. En 2011, 676 attaques terroristes du même genre avaient été enregistrées. Le nombre de tirs de roquettes était d’environ la moitié en 2009, lorsque Tsahal a achevé son opération de trois semaines dans la bande de Gaza, qui a pris fin avec le retrait total des forces israéliennes et des promesses non tenues par l’administration Obama et l’Union Européenne de placer des moniteurs en Egypte pour aider à prévenir la contrebande d’armes vers Gaza. Le Hamas a publié cette semaine une vidéo de tirs de roquettes, comme on le voit ci-dessous : juif.org
Chambre d’enfant à Netivot, sur laquelle une roquette de Gaza s’est abattu hier soir (12 octobre)
Chambre d’enfant à Netivot, sur laquelle une roquette de Gaza s’est abattu hier soir (12 octobre)