http://makkabylie.blogspot.fr/

dimanche 11 novembre 2012

Boudée par la population pour non représentativité | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie

VGAYET : Campagne électorale

B

oudée par la population pour non représentativité

Jamais de mémoire de kabyles, on a eu souvenance d’une campagne électorale pour les locales aussi fortement boudée. C’est le désintéressement général et de la part de la population et de la part des candidats. Entamée depuis le 5 novembre et devant s’achever le 26, la campagne électorale piétine et rien ne montre que nous sommes en plein dedans.
11/11/2012 - 18:26 mis a jour le 11/11/2012 - 18:02 par Massidida
Une poignée de postulants a osé placarder les affiches dévoilant leurs noms et photos et seuls quelques partis politiques ont tenté le contact avec la population. Ce dernier s’est résumé, en dehors du FFS dont le premier responsable, Ali Laskri, a animé un meeting à la maison de la culture Taos Amrouche de Vgayet, à des virées à travers les quartiers des différentes communes pour faire ce qui est communément appelé une campagne de proximité. Non seulement la population n’a plus confiance en ses élus ce qui fait qu’elle ne s’intéresse pas à cette mascarade mais aussi pratiquement dans toutes les listes, on peut retrouver des illettrés et des opportunistes de tout bord en place et lieu des grosses pointures auxquelles nous avaient habitués dans un passé lointain les partis politiques à fort ancrage dans la région. Dans tous les pays du monde, la collectivité reste la seule à ne pas dépendre du pouvoir central. Des députés, sénateurs et mêmes ministres se bousculent pour tenter de se faire élire à cette noble fonction de maire afin de contribuer à améliorer les conditions socio-économiques de ses concitoyens. En Algérie, avec la restriction des prérogatives de ces représentants du peuple, ce sont plutôt les opportunistes et les gens en quête d’avantages que peuvent leur procurer les postes de maire et d’adjoint qui s’y sont engagés dans leurs propres intérêts, occultant les intérêts de leurs concitoyens auxquels ils n’omettront pas de promettre monts et merveilles durant la campagne électorale dans le seul et unique but de se faire élire. Relativement à cette campagne électorale, le taux de participation aux prochaines joutes du 29 novembre ne dépassera pas les 30 % au niveau de la wilaya de Vgayet. Massidida pour Tamurt.info

Lounes Matoub - Ssu-Yas Svuhry-yas - YouTube

Lounes Matoub - Ssu-Yas Svuhry-yas - YouTube

Algérie : Des enquêtes sur la corruption impliquent des hauts dignitaires du régime

Algérie : Des enquêtes sur la corruption impliquent des hauts dignitaires du régime

11/11/2012 - 14:31

ALGER(SIWEL) — Le quotidien Algerie-news a publié une nouvelle enquête sur les affaires de corruption en Algérie. Pots-de-vin, influence, violation de loi du pays, sont des agissements institutionnaliser en Algérie. Ces affaires impliquent les proches du président Bouteflika. Même si, toutes les révélations tentent d'épargner Bouteflika, il est le premier, avec sa famille, à avoir bénéficié de cet état de fait. Cherif Rahmani, ministre depuis plusieurs années, Abdelaziz Belkhadem, Amar Ghoul, tous ministre et proches du Bouteflika sont cités dans de salles affaires de corruption, mais la Justice algérienne reste sourde.


Bouteflika et Belkhadem, un mariage incestueux entre corruption et intrigues
Bouteflika et Belkhadem, un mariage incestueux entre corruption et intrigues
Fin 2006. dans le cadre des projets du tramway d’Oran et de Constantine, l’intermédiaire Adou Sid Ahmed, propriétaire d’une entreprise de pêche, offre ses services à Marc Chania, Directeur général de l’entreprise française Alstom. Un autre intermédiaire est entré en lice, un certain Allab El Khir, homme d’affaires. Un deal est passé. Il devait recevoir 15% de commission si Alstom parvenait à décrocher les deux projets. Ce fut le cas, mais la commission n’a jamais été payée, selon nos documents, puisque le deuxième intermédiaire voulait ni plus ni moins être associé au projet.

Les Italiens étaient très au fait des projets au niveau du ministère des Transports. Un atout considérable si l’on veut décrocher des contrats juteux. Adou Sid Ahmed a fait connaissance en 2007, grâce à son avocat Remy Myore, d’un des dirigeants de l’entreprise italienne Astaldi. Au même moment, Adou a connu aussi l’ex-directeur de la planification au ministère des Transports, Salim Hamdane Rachid par l’intermédiaire de son épouse, Widad Ghreib, fille de Abdelkrim Ghréib, ancien ambassadeur de l’Algérie au Mali.


Elle révèle à Adou que son mari pourrait l’aider à récupérer des informations « utiles » concernant les projets importants. Une rencontre est organisée à Alger, précisément au Telemly. Lors de cette «entrevue», le cadre du ministère dévoile tous les détails des projets du tramway, des voies ferrées et ceux liés à la navigation maritime avec la société Elna, ainsi que les projets « LGV 1,2 et 3 ». Les secrets des projets furent transmis à Paris par Adou Sid Ahmed. Il rencontre Angio Lonni, un directeur au niveau d’Astaldi. Un accord est conclu. Adou percevra une commission de 0,5% du montant du contrat estimé à l’époque à deux milliards de dollars. Le Président avait annulé le projet après sa visite en Chine.


Le groupement Alstom, composé de deux filiales, l’une italienne Pizaroti et l’autre espagnole Esolux, a pu récupérer des informations celui du gendre du diplomate, concernant le tramway de Constantine et d’Oran. Le groupement a décroché les deux contrats et l’informateur Hamdane Salim a reçu une commission de 275 mille euros. Même scénario avec la société suisse Garavanta. L’informateur a fourni les détails des projets de téléphériques de Constantine, de Skikda et de Tlemcen par fax. Le montant des projets est estimé à 36 millions d’euros. Après négociations avec Hamdane et Adou, la commission fut fixée à 1%. Celle-ci devait passer à 3% pour d’autres contrats à venir. La commission de l’ex-directeur de la planification fut transférée dans deux comptes bancaires BNP Paribas en Suisse au nom de Fella et Radia Ghrieb.


Les 40 mille euros furent versés en deux tranches. Hamdane a reçu en espèce 30 mille euros chez lui. La même société suisse avait versé des commissions pour décrocher un autre projet, celui du téléphérique d’Oued Koriche. Le contrat évalué à 12 millions d’euros a valu à nos intermédiaires une commission de 240 mille euros et une avance symbolique en espèces de cent millions de centimes. L’ex-directeur a eu droit à des vacances payées d’avances et des cadeaux divers pour lui et son épouse, des caisses de vins, une montre et du chocolat suisse.


Une autre société française compte bien tirer son épingle du jeu en Algérie. Il s’agit de la SNCFi. Elle voulait, par tous les moyens, décrocher le contrat de gestion ferroviaire à Alger. Son directeur, a dénommé Petrovsky, a sollicité les services d’Adou Sid Ahmed, d’un homme d’affaires dénommé Aït Kaci Boudjemaâ, un proche de l’ex P-dg de la SNTF, Mourad Benamar. SNCFi décroche le contrat de gestion. Chacune de ces personnes recevra trois mille euros par mois durant six ans, la durée du contrat de gestion ! Keolis, une autre entreprise française avait convenu d’un accord pour la gestion du tramway d’Alger avec Zendaoui Tayeb, ex P-dg du Métro Alger, toujours grâce à l’intermédiation de Adou et pour une rémunération de 1500 euros par mois durant onze ans. La durée du contrat obtenu par Keolis.


Les Portugais, eux aussi, n’ont pas voulu laisser les Français seuls sur le coup. Adou a joué un grand rôle pour que TPF Planege puisse décrocher le contrat de l’étude du tramway Setif et Annaba, avec l’aide de l’ex P-dg de la SNTF. Les Portugais avaient proposé une commission de 8%. Malheureusement, le projet fut décroché par une société coréenne. Retour au projet du tramway de Constantine, dont la valeur est estimée à 34 milliards de dinars. Selon les documents dont nous disposons, le ministère des Transports a choisi en 2007 le groupement italien par décision politique. Les deux soumissionnaires pour le projet n’étaient autre qu’un groupement composé du français Alstom et de l’italien Pazerotti et de l’entreprise italienne Imprrglio. A l’issue de l’ouverture des plis, le groupement Alstom- Pazerotti a décroché le projet avec une offre financière de 35 milliards de dinars. La société italienne a proposé 41 milliards de dinars.


Abdelaziz Belkhadem, Chef du gouvernement à l’époque des faits, est intervenu pour «changer » les résultats de l’avis d’appel d’offres à travers un tour de passe-passe incroyable. Il a ordonné que le projet soit attribué à l’entreprise italienne.

Instruction a été donnée à la société Métro d’Alger d’engager les négociations. Pour justifier ce revirement, on invoque alors une erreur de calcul du montant proposé par les Italiens. Le montant fut rectifié à 34,5 milliards, juste ce qu’il faut pour détrôner le vainqueur. Pour le projet du tramway d’Oran, d’une valeur de 38 milliards de dinars, c’est l’entreprise espagnole Alstom Isolux Corsan qui a gagné le contrat par décision politique.

Le document dont nous disposons ne cite pas la personne ou l’autorité qui a ordonné l’octroi. Adou n’est jamais trop loin des « bonnes occasions ». Sur ce projet, il a délivré à Alstom une liste d’entreprises susceptibles d’être de « sérieux concurrents ». Une commission de 1% serait alors versée pour service rendu. Le gendre de Abdelkrim Ghreib, de par son intervention, a reçu 12 millions de dinars et une cravate ! Tous les documents et informations dont nous disposons indiquent clairement que ces entreprises européennes ont eu recours à la corruption d’une manière systématique pour décrocher des contrats liés le plus souvent aux projets du président de la République. Au même moment, les gouvernements et autres ONG européennes classaient l’Algérie comme l’un des pays les plus corrompus au monde.

  Les documents indiquent que les italiens d’INCO, une filiale d’ANAS, avaient sollicité les services d’Adou Sid Ahmed ainsi que Belkacem Ferrachi, ex directeur de cabinet de Amar Ghoul pour s’approprier le contrat de contrôle et suivi de la tranche Est de l’Autoroute Est-Ouest pour un montant de 38 millions d’euros. Un différend entre « protagonistes » a fait que le montant de la commission a été réduit à 300 mille euros. Nos documents confirment que la rencontre entre Adou et le chef de cabinet a été possible grâce une recommandation personnelle du ministre. Après les travaux publics et le transport, nos informations confirment que la corruption a aussi trouvé son chemin dans le secteur de l’hydraulique. La réalisation du projet du barrage de Tabout en 2009 a été possible grâce à l’intermédiation de Adou pour le compte de l’entreprise française Razel. L’intermédiaire entre Adou et le directeur du groupe Patrick Tenard n’est autre qu’un inspecteur de l’Education d’origine algérienne, dénommé Dahmane Abderrahmane. Razel a décroché le contrat pour 160 millions d’euros. Adou a touché une commission de 1%, et Abderrahmane a eu un appartement à la Cité Malki de Ben Aknoun. Les Italiens aussi étaient sur de très bonnes opportunités dans le domaine. CMC a décroché un contrat de l’Algérienne des eaux pour un montant de 31 millions d’euros. Son directeur, Roberto Leonardi, a eu recours aux prestations de Adou, de Abdelkrim Mechia, directeur de l’Algérienne des eaux et de Allab El Khiar. Les trois hommes se sont partagé une commission de 3%. Les nouvelles connaissances de Adou, dans le domaine de l’hydraulique lui ont permis d’avoir des informations capitales sur le projet de transfert des Hauts Plateaux. La complicité de l’ex-directeur général de l’Agence nationale de gestion des barrages lui a permis de proposer ses services au groupe français Vinci contre 3% de commission. Le projet n’a jamais vu le jour. Concernant le projet du barrage Kaf Eddir à Tipasa, Adou a facilité, en janvier 2009, au groupe italien Pizarotti l’obtention du contrat estimé à 101 millions d’euros contre une commission de 350 mille euros. Une aide a été précieuse à Adou sur ce coup. L’ex directeur général par intérim de l’Agence nationale des barrages a été d’une aide inestimable contre 40 mille euros. Les documents dont nous disposons affirment que Adou Sid Ahmed a reçu des commissions dans presque tous les projets d’envergure réalisés ces dix dernières années en Algérie par des entreprises étrangères. Une activité qui lui a permis de connaître un nombre important de personnalités, de hauts cadres dans différents secteurs, parmi lesquelles Cherif Rahmani. Ce dernier aurait accordé plusieurs avantages à  Dahmane Abderrahmane, comme des lots de terrains. aai/algerienews SIWEL 111431 NOV12

Algérie : L’armée enlève des jeunes kabyles pour les enrôler de force dans ses rangs

Algérie : L’armée enlève des jeunes kabyles pour les enrôler de force dans ses rangs

11/11/2012 - 15:09

KABYLIE (SIWEL) — Plusieurs jeunes kabyles sont la cible des troupes de l’Armée algérienne stationnées en sur nombre en Kabylie, pour les enrôler de force dans les rangs des militaires, en vue de renforcer le dispositif sur les frontières sud à l’approche de la guerre que mène la France au nord du Mali.


Des dizaines de milliers de soldats algériens en position dans la région de Kabylie. PH/DR
Des dizaines de milliers de soldats algériens en position dans la région de Kabylie. PH/DR
A At Wizgan, Frèha et Iazuggen, (Azazga), L'Armée algérienne s’en prend aux jeunes kabyles, sous le prétexte que ces derniers n’ont pas encore réglé leur situation vis-à-vis du service national.

On apprend de sources locales que 5 jeune des At Zikki, 9 à frèha, 2 aux At Wizgan et 13 à Iazuggen, ont été interpellés comme de vulgaires malfrats ces deux derniers jours.

Selon des témoignages, ces jeunes vont êtres obligés à effectuer leur service national, de force, faut-il le préciser, pour grossir les rangs des militaires envoyés sur les frontières sud de l’Algérie.

Cet épisode rappel, tristement, celui de l’engagement de l’Algérie aux cotés des forces arabes dans leur guerre contre Israël. Des centaines de jeunes kabyles ont trouvé la mort en Egypte et en Palestine dans un conflit qui ne les intéresse ni de près ni de loin.


On apprend aussi que les familles de ces jeunes, chômeurs dans leur majorité, ne vont pas se laisse faire. Elles comptent protester contre cette décision si les visées de l'Armée se confirment.


aai

SIWEL 111509 NOV12

Algérie : intox et diffamation contre les militants du MAK

  Azul, et bonjour, Puisque il faut démontrer ce qu'est l'AUTONOMIE qui semble faire peur aux ignorants. Bien que je ne fasse aucune illusion de la bonne foi des sans neurones a comprendre et admettre l'évidence, que l'autonomie est une reconnaissance territoriale pour la libre responsabilité de diriger une région, ceci est pratiqué par les pays les plus démocrates du monde. C'est un fait bénéfique pour le pays, car ceci permet aux autres régions et ainsi concourir vers le modernisme, à la technologie, et a la responsabilité de l'éducation de son peuple et ainsi pratiquer dans sa liberté de culte et de langue.

Algérie : intox et diffamation contre les militants du MAK

11/11/2012 - 12:15

KABYLIE (SIWEL) — La campagne de sensibilisation initiée par le MAK pour le rejet des élections locales qu’organise le pouvoir algérien, n’est pas du goût du pouvoir et de ses alliés. Ainsi, une campagne de diffamation est enclenchée contre les animateurs du MAK. Plusieurs d’entres eux ont été annoncés comme candidats sur des listes électorales.


Après les intimidations et la pression, les militants du MAK se retrouvent face à une nouvelle manière de semer le doute dans les rangs du mouvement et de toute la région de Kabylie. Ainsi, plusieurs cadres du MAK ont été interpellés par des militants sur la base d’informations distillées par certains cercles proches du pouvoir et des services algériens.
« Plusieurs de nos cadres sont donnés comme candidats sur des listes de partis proches du pouvoir », a-t-on indiqué. C’est le cas de Hocine Azem, militants des droits de l’homme, chargé des relations extérieures du MAK qui s’est retrouvé malgré lui, candidats sur une liste d’un nouveau parti agréé récemment par le pouvoir. « Notre militant n’e s’est jamais porté candidat sur aucune liste », à indiqué pour Siwel un autre responsable du MAK qui a tenu à dénoncer cette campagne de diffamation contre les militants, en précisant que tous les cadres du mouvement sur à pied d’œuvre pour sensibiliser la population sur la nécessité de rejeter ces élections. aai SIWEL 111215 NOV12

Meeting du MAK à Feraoun : « El Qaïda en Kabylie est une création du pouvoir algérien »

 

Meeting du MAK à Feraoun : « El Qaïda en Kabylie est une création du pouvoir algérien »

10/11/2012 - 17:57


ICHEKAVEN (SIWEL) — Lors d’un meeting animé, aujourd’hui à Ichekaven, dans la localité de Feraoun, dans le département de Vgayet, le président du MAK, M. Bouaziz Ait Chebib et le SG, M. Farid Djennadi, ont tenu à répondre aux propos tenus par le ministre algérien de l’Intérieur en accusant le Peuple kabyle de soutien au terrorisme.



M. Bouaziz Ait Chebib lors d'une marche réprimée en Kabylie. PH/SIWEL
M. Bouaziz Ait Chebib lors d'une marche réprimée en Kabylie. PH/SIWEL
« El Qaïda en Kabylie est une création du pouvoir algérien », a indiqué M. Ait Chebib devant une assistance nombreuse. Etalant ses propos, le président du Mouvement pour l'autonomie de la Kabylie (MAK) a ajouté que les tentatives diaboliques du pouvoir algérien de soumettre la Kabylie au dictat des islamistes qu’il finance n’aboutiront jamais grâce à la résistance des Kabyles.

Il a en outre rappelé que c'est le pouvoir algérien qui a institué une loi garantissant l'impunité aux criminels islamistes. Il s'est référé, par ailleurs, aux actes de vandalismes, de répressions et de terreur commis par les éléments des services dits de sécurité à l'encontre des citoyens.

Il a ajouté qu'au moment où l'Algérie tombait entre les griffes des islamistes, seule la Kabylie a appelé à la résistance en mettant sur pied des groupes d'auto-défense pour sauver le pays.

Avant de clore ce chapitre, M. Ait Chebib a insisté que le fait que les agissements diaboliques du pouvoir visent à légitimer le retour des gendarmes dans la région, en rappelant que les malfaiteurs sont les repris de justice et autres repentis que le pouvoir avait gracié pour venir semer la terreur en Kabylie.

Après un bref aperçu sur la carrière d’Ould Kablia et autres barrons du régimes, tous natifs du Maroc, M. Ait Chebib est revenu sur les potentialités de la Kabylie à assumer son choix et son autodétermination. Pour ce faire, il a exposé les avancées du mouvement dans ce sens, notamment, le travail diplomatique réalisé par le Gouvernement provisoire kabyle en exil et à sa tête M. Ferhat Mehenni.

Le meeting animé dans le cadre de la campagne de rejet des élections a eu l’adhésion de la majorité des présents. C’était sous les applaudissements que l’assistance a accueilli les arguments du rejet avancés par les animateurs du MAK.

De son coté, M. Farid Djennadi est revenu sur la Carte d’identité kabyle, CIK. Des dizaines de citoyens d’Ichekaven ont déjà demandé leurs cartes.

Vers la fin du meeting, les animateurs ont expliqué les voix et moyens qui mènent vers des Etats affranchis du joug du jacobinisme et les potentialités que recèle la Kabylie.

Des questions d’ordre international, comme la question de l’Azawad ont été évoquées par les animateurs, qui ont réitéré le soutien du Peuple kabyle à l’indépendance de l’Azawad.

aai
SIWEL 101757 NOV 12

Sahara : la diplomatie française soutient l'autonomie proposée par le Maroc

Sahara : la diplomatie française soutient l'autonomie proposée par le Maroc

11/11/2012 - 01:57


PARIS (SIWEL) — La présidente de la Commission des Affaires étrangères à l'Assemblée nationale française, Elisabeth Guigou a déclaré lors de sa visite au Maroc du 31 octobre au 2 novembre que la proposition marocaine d'autonomie au Sahara constitue aujourd'hui « la piste la plus sérieuse, la plus réaliste et la plus crédible » pour la résolution du conflit qui envenime les relations entre le Maroc et l'Algérie.



La Présidente de la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale française,  Elisabeth Guigou, avec le Ministre marocain des Affaires étrangères Saad Dine el Otmani, le 01/11/2012 à Rabat. (PH/DR)
La Présidente de la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale française, Elisabeth Guigou, avec le Ministre marocain des Affaires étrangères Saad Dine el Otmani, le 01/11/2012 à Rabat. (PH/DR)
L'ancienne Garde des sceaux dans le Gouvernement Jospin a souligné au quotidien économique marocain "L'Economiste" la nécessité de relancer rapidement un processus de négociations sous l'égide des Nations unies, notant que la résolution du conflit du Sahara « favoriserait sans doute la relance du projet d'intégration maghrébine qui ne soit pas une mission facile certes, mais les intérêts en termes de développement économique, social et humain sont trop importants pour que les dirigeants puissent s'offrir le luxe d’y renoncer ».

Au programme de son séjour au Maroc, figuraient des rencontres avec le chef de gouvernement Abdelilah Benkirane, plusieurs des ses ministres dont celui des Affaires étrangères Saad Dine el Otman, des membres du Parlement ainsi que des acteurs de la société civile marocaine.


Le dossier du Sahara sera certainement abordé lors de la visite d'Etat en Algérie qu'effectuera début décembre le président français François Hollande.


Elisabeth Guigou est née à Marrakech, elle est actuellement députée PS de Seine Saint-Denis et préside depuis 28 juin 2012 la très influente Commission des Affaires étrangères à l'Assemblée nationale française, elle avait occupé plusieurs maroquins sous la présidence de François Mitterrand.


wbw

SIWEL 110157 NOV 12