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vendredi 19 octobre 2012

Voix des Kabyles Libres (VKL) : « Les acolytes du pouvoir ne doivent pas oublier qu’ils ne sont pas à l’abri d’une tempête »


Voix des Kabyles Libres (VKL) : « Les acolytes du pouvoir ne doivent pas oublier qu’ils ne sont pas à l’abri d’une tempête »

19/10/2012 - 13:13

KABYLIE (SIWEL) — Dans une déclaration parvenue à notre rédaction, la Voix des Kabyles libres (VKL) revient sur les événements qui ont secoué la Kabylie. Les animateurs de ce mouvement ne cachent plus leurs convictions révolutionnaires. Ils mettent en garde, notamment, les acolytes du pouvoir algérien, comme ceux qui manipulent la mémoire de Matoub Lounes, ceux qui refusent d'inscrire des prénoms amazighs à l'APC de Tizi-Ouzou. La déclaration que nous reproduisons intégralement revient aussi sur plusieurs aspects de la politique coloniale du régime algérien en Kabylie.


En temps de révolution, prenez garde à la première tête qui tombe, avertir la VKL. PH/DR
En temps de révolution, prenez garde à la première tête qui tombe, avertir la VKL. PH/DR
La Kabylie a été comme chaque été la destination préférée du régime Algérien, le loisir indicible de ce régime c’est d’incendier les forêts kabyles. A travers ces incendies criminels, le peuple Kabyle a été touché dans son âme, car une forêt qui est brulée, c’est le kabyle lui-même qui est brulé. 

La politique d’arabisation menée en Kabylie à travers l’école algérienne, c’est l’identité kabyle qui est visée .L’islamisation à travers le rôle néfaste des mosquées et la meute grandissante d’Imams terroristes, c’est le principe même de laïcité et de liberté de penser qui sont en danger. Les incendies perpétrés chaque été par l’armée Algérienne, c’est la richesse forestière et l’avenir économique kabyle qui sont mis en péril. 

A présent, la question que chaque kabyle doit se poser est la suivant : 

Jusqu’où le régime Algérien est capable d’aller dans sa haine et sa politique coloniale chez nous? 
La repense est évidente. L’unique but ce pouvoir arabo-islamique, c’est l’anéantissement pur et simple du kabyle où qu’il soit à l’intérieur ou à l’extérieur de la Kabylie. Les exemples ne manquent pas. 

Nagib El Kolli Maire FLN de Tizi-Ouzou interdit la transcription de nouveau-nées kabyles avec les prénoms choisis par leurs parents, pour la simple raison qu’ils ne figurent pas dans la liste préétablie par l’état coloniale. Cet acte est un acte raciste et d’ailleurs EL Kolli ne doit pas oublier qu’il n’est pas à l’ abri d’une tempête. 

Lorsque le polichinelle Ould Ali El Hadi piétine sur la mémoire de Matoub, en improvisant un hommage ineffable pour le 9 octobre date où les gendarmes algérienne ont volontairement tiré sur Matoub 5 balles de kalachnikov. EL hadi doit savoir qu’un homme avertit habituellement vaut deux. 

« En temps de révolution, prenez garde à la première tête qui tombe. Elle met le peuple en appétit ». Nous invitons toutes et tous les acolytes du pouvoir Algérien, à l’instar de cet individu à méditer cette citation. 

La voix des kabyles libres appelle l’ensemble des kabyles toutes générations confondues où qu’ils se trouvent, dans les villes comme dans les villages, au fin fond des plaines comme dans les hauteurs des montagnes à serrer les rangs et à être toujours en mouvement, Car le prix de la liberté, c’est la résistance. 

Alors, peuple kabyle révoltez-vous ! 

« La liberté du peuple kabyle est un droit, la défendre est notre devoir.» 
VKL le 19/10/2012. 


SIWEL 191313 OCT12

« Le harcèlement judicaire visant les défenseurs des droits de l'Homme est systématique en Algérie » (FIDH et OMCT)



« Le harcèlement judicaire visant les défenseurs des droits de l'Homme est systématique en Algérie » (FIDH et OMCT)

19/10/2012 - 13:51

YAMOUSSOUKRO (SIWEL) — Dans une contribution commune à la 52ème session ordinaire de la Commission africaine des droits de l'Homme et des peuples qui se déroule du 9 au 22 octobre dans la capitale administrative de la Côte d'Ivoire, la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) et l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT) ont jugé « inacceptables les entraves à la liberté d’expression et de réunion, pourtant garanties par la Constitution algérienne et le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, ratifiés par l’Algérie ».


« Le harcèlement judicaire visant les défenseurs des droits de l'Homme est systématique en Algérie » (FIDH et OMCT)
Dans le cadre de l’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l’Homme, les deux ONG (FIDH et OMCT) expriment une nouvelle fois leurs graves préoccupations concernant la situation des défenseurs en Afrique. « Depuis la dernière session de cette Commission en mai 2012, l’Observatoire n’a pas enregistré d’amélioration de leur situation sur le continent. Bien au contraire, les violations des droits de l’Homme à leur encontre se sont poursuivies, notamment le harcèlement judiciaire, les menaces, les intimidations, les détentions arbitraires et les condamnations injustifiées » 

La FIDH et l'OMCT déclarent conjointement que « Dans certains pays, comme en Algérie, ce harcèlement vise tant de défenseurs qu’il peut être incontestablement qualifié de systématique. La simple participation de défenseurs d’ONGs réputées telles que la LADDH (Ligue algérienne de défense des droits de l'Homme, NDLR), le MJIC, le RDLD et du SNAPAP à un sit-in pacifique en avril 2012 pour dénoncer le harcèlement judiciaire de Abdelkader Kherba, membre du CNDDC et de la LADDH, leur vaut d’être poursuivis pour "incitation à attroupement non armé" et les expose à une peine d’un an d’emprisonnement. Le 25 septembre 2012, le Tribunal de Bab el Oued s'est déclaré incompétent et a renvoyé cette affaire au Parquet. » 

Abdelkader Kherba avait, lui aussi, été condamné le 3 mai à un an de prison avec sursis et à 20.000 dinars d'amende après avoir été arrêté en avril lors d'une manifestation de greffiers devant le palais de justice à Alger. Il doit être jugé en appel le 4 novembre. La condamnation à des peines assorties de sursis en Algérie semble ainsi viser à intimider les défenseurs des droits de l'Homme. 

Yacine Zaid, syndicaliste, membre de la LADDH et bloggeur, fait l’objet depuis plus de deux ans de multiples tracasseries policières et judiciaires en raison de son militantisme. Le 1er octobre, il a de nouveau été arrêté par la police, insulté, tabassé et maintenu en détention jusqu'à sa condamnation le 8 octobre par le Tribunal de Ouargla à six de prison avec sursis et 10 000 dinars d'amende pour « outrage à un agent de police dans l'exercice de ses fonctions ». 

D’autre part, la grâce présidentielle qui a permis la libération du défenseur Mohamed Smaïn, ne doit pas faire oublier qu’il avait été condamné pour « diffamation », « outrage » et « dénonciation de crimes imaginaires » alors qu’il s’est inlassablement battu pour que la lumière soit faite sur les victimes du conflit civil en Algérie dans les années 90. 

wbw avec fidh/omct 
SIWEL 191351 OCT 12

La famille militante et patriotique du MAK rend l’hommage mérité au martyr | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie


42ème anniversaire de l’assassinat de Krim Belkacem
La toute puissante France n’a pu tuer le Lion des Djebels pendant pas moins de 14 années de confrontation alors que ceux-là même à qui il enleva le joug colonial et de la honte ont réussi à lui ôter la vie. La lâcheté a terrassé des plus puissants et des plus vaillants de ce bas monde. Les exemples n’en manquent pas. Cependant, les héros vivent toujours dans les cœurs des hommes et des femmes.
19/10/2012 - 00:22 mis a jour le 19/10/2012 - 01:04 par Saïd Tissegouine
18 octobre 1970-18 octobre 2012. 42 ans depuis que l’un des symboles de la révolution algérienne, feu Krim Belkacem en l’occurrence, n’est plus de ce monde. L’homme qui a rejoint le maquis de Kabylie dès l’année 1947 pour combattre la France coloniale et au même temps l’homme qui a négocié l’indépendance de l’Algérie à Evian après sept années de guerre sanglante mais cette fois-ci sous la bannière du FLN a été froidement assassiné le 18 octobre 1970 à l’hôtel Le Continental de Frankfurt (Allemagne) par les agents de main du régime dictatorial d’Alger.
La toute puissante France n’a pu tuer le Lion des Djebels pendant pas moins de 14 années de confrontation alors que ceux-là même à qui il enleva le joug colonial et de la honte ont réussi à lui ôter la vie. La lâcheté a terrassé des plus puissants et des plus vaillants de ce bas monde. Les exemples n’en manquent pas. Cependant, les héros vivent toujours dans les cœurs des hommes et des femmes. En tout cas, pour le peuple kabyle dont les aspirations sont portées et exprimées par le Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie (MAK), feu Krim Belkacem reste la référence et le symbole du combat pour la liberté et l’honneur. Et pour lui rendre l’hommage tant mérité, une forte délégation du MAK, conduite par M. Bouaziz Aït-Chebib, s’est rendu hier, jeudi, à Allalène, dans la commune d’Aït-Yahia-Moussa pour se recueillir à sa mémoire. Arrivée à la demeure du martyr, aujourd’hui devenue musée, les militants et patriotes du MAK ont d’abord commencé par déposer une gerbe de fleurs devant son portrait, un portrait dont l’exécution artistique est d’une haute volée. Une fois la gerbe de fleurs déposée devant l’image presque vivante du héros national, une minute de silence fut observée ensuite à sa mémoire. La troisième phase de l’acte cérémonial fut traduit par la prise de parole sur sa vie et son combat. C’est M. Mohamed Saïdoun qui prit la parole le premier. Ce militant et cadre du MAK, avec une voix cassée par l’émotion, rappellera l’idéal pour lequel feu Krim Belkacem consacra toute sa vie. Sans être prolixe dans le discours, l’intervenant a quand même mis en avant la véritable dimension du martyr.
Pour sa part, M. Saïd Laïmchi que d’aucuns n’ignorent comme un fervent amoureux de Krim Belkacem et de son combat, apportera son témoignage sur le martyr que son cerveau d’adolescent a bien retenu. « Krim Belkacem a rejoint le maquis à partir de chez-nous, Ath-Zemzer », souligne l’orateur avant d’ajouter sur le même temps que « la demeure paternelle ne lui était aucunement étrangère ». M. Saïd Laïmchi parlera également d’un souvenir qui lui encore vivace : « En I962, soit juste après la trahison de Tripoli, Krim Belkacem est venu chez-nous à Ath-Zemzer pour animer un meeting. C’est d’ailleurs son premier meeting après le coup d’Etat exécuté par le clan d’Oudjda contre le GPRA. Le petit combat, nous dit-il est terminé, il nous reste à présent à mener le grand combat ». Feu Krim Belkacem qui a parlé du petit combat, selon l’intervenant, a fait allusion à la guerre menée par le FLN contre la France et le grand combat désignait celui qui devait être livré contre les ennemis de l’intérieur, c’est-à-dire les putchistes.
Parfait connaisseur des douloureux événements de l’Algérie de post-indépendance, Saïd Laïmchi parlera avec grands détails du rôle joué par feu Krim Belkacem jusqu’à son assassinat en Allemagne, et ce, dans le but de mettre fin aux égarements dont la révolution menée par le FLN en a été victime. En ce qui le concerne, le président du MAK commencera son allocution par désigner Houari Boumediène et Abdelaziz Bouteflika comme étant membres du groupe ayant commandité l’assassinat de Krim Belkacem. « Ceux qui ont assassiné Krim Belkacem doivent être jugés/ », a clamé M. Bouaziz Aït-Chebib et ajouter aussitôt : « De toute manière, même s’échappent à la justice des tribunaux, ils peuvent pas échapper à celle de l’histoire ». De là, l’intervenant mettra en avant le militantisme de Krim Belkacem pour une « Kabylie forte et unifiée ». Le président du MAK ira jusqu’à dire que c’est Krim Belkacem, « le fondateur des frontières politiques de la Kabylie, puisque c’est lui qui a insisté à faire de la Petite Kabylie et Grande Kabylie, division faite par la France coloniale, une et indivisible en l’identifiant comme la wilaya 3 ».
L’orateur parlera ensuite de la réponse cinglante donnée par Krim Belkacem à des interlocuteurs qui lui ont demandé à la veille du déclenchement de la guerre de libération nationale s’il était prêt à y prendre part. « C’est à moi de vous demander si vous, vous êtes prêts pour la guerre, car en ce qui me concerne, ça fait déjà sept ans depuis que mes hommes et moi sommes au maquis et combattons sans relâche la France coloniale », signale le président du MAK.
Sur ce même chapitre, le président du MAK apporte une autre anecdote : « C’est bien Amine Debaghine qui a déclaré à Mohamed Boudiaf et ses camarades que sans la Kabylie, il ne faut pas espérer l’indépendance de l’Algérie ». M. Bouaziz Aït-Chebib parlera encore de la position affichée par Krim Belkacem lors des élections organisées par la France coloniale en 1947 et où le PPA-MTLD s’apprêtaient à y participer. « La participation à ces élections n’apportera aucun changement au peuple kabyle et les algériens. La solution au problème réside ailleurs que dans ces élections », signalera M. Bouaziz Aït-Chebib pour dire ensuite que « 65 ans après, ce jugement est toujours valable en ce qui concerne la Kabylie ».
Le président du MAK décrira Krim Belkacem comme un grand visionnaire et un stratège d’une compétence inégalée. L’orateur qui n’a pu échapper à l’effet de l’adrénaline anathématisera ceux et celles qui, par calcul machiavéliques ou par pur racisme, auraient tenté, par le passé d’anathématiser, Krim Belkacem, l’homme sans qui ni la révolution ni l’indépendance du pays n’auraient jamais été possibles.
Addenda : Les restes de feu Krim Belkcacem ont été rapatriés de l’étranger vers le cimetière d’El-Alia (Alger) au cours de ce mois d’octobre 1984, soit 14 longues années après son lâche assassinat.
Said Tisseguoine

Hommage aux victimes kabyles des évènements d’Octobre 1961 : rassemblement aujourd'hui (mercredi) sur le Pont Saint-Michel, de 16 à 18h


Hommage aux victimes kabyles des évènements d’Octobre 1961 : rassemblement aujourd'hui (mercredi) sur le Pont Saint-Michel, de 16 à 18h

17/10/2012 - 06:13

PARIS (SIWEL) — Dans un communiqué rendu public, le Gouvernement provisoire kabyle en exil, appelle les citoyens kabyles établis en France à un rassemblement sur le Pont St-Michel. Ce rassemblement sera suivi d'un dépôt de gerbe de fleurs à la mémoire des victimes kabyles de la répression du 17 octobre 1961.


Le peuple kabyle se réapproprie sa propre Histoire. (PH/DR)
Le peuple kabyle se réapproprie sa propre Histoire. (PH/DR)
« Le 17 octobre 1961 à Paris, les Kabyles avaient bravé des lois d’exception au prix de leur vie. Des centaines de personnes ont été arrêtées, ligotées, jetées dans la Seine. On a dénombré près de 200 morts. Ils ont contribué à sauver la France d’un début de fascisme rampant et aidé l’Algérie à être indépendante », lit-on dans le communiqué. 

Le Gouvernement provisoire kabyle en exil souligne que « 51 ans après ces douloureux évènements, ni l'Etat français, ni l'Etat algérien ne reconnaissent leur sacrifice en tant que Kabyles. Le devoir de mémoire nous impose d’honorer leur sacrifice et leur restituer leur véritable identité ». 

Ainsi, « l’Anavad (Gouvernement Provisoire Kabyle en exil) appelle à un rassemblement sur les lieux de ce crime d'état », le mercredi 17 octobre à partir de 16h sur le Pont St-Michel, à Paris.

Fatima Bedar, victime kabyle de la répression. PH/DR
Fatima Bedar, victime kabyle de la répression. PH/DR
Portrait : 

Fatima Bedar, une lycéenne de 15 ans a été jetée par la police dans le canal Saint-Denis à Paris lors des manifestations d’Octobre 1961. Elle a été la première victime des événements du 10 octobre 1961 à Paris. 

La martyre Fatima BEDAR est née le 5 août 1946 à Béjaia (acte de naissance n° 174). Elle est d’une famille modeste. Comme beaucoup de Kabyles de sa génération, son père a émigré en France pour y travailler et subvenir aux besoins de la famille. C’est en 1951, alors âgée de 5 ans, que la petite Fatima quitte sa région natale, Béjaia, en compagnie de sa mère pour rejoindre son père. Celui-ci est ouvrier salarié chez Gaz de France. Sa mère, illettrée, est femme au foyer. Durant la seconde guerre mondiale, le père de Fatima a été mobilisé. Il a été fait prisonnier par les Allemands mais réussit à s’évader. Ensuite, il rejoint son bataillon et part faire la campagne d’Italie. Il est démobilisé en 1945. 

La famille Bedar habite d’abord la ville de Sarcelles avant de la quitter pour Stains Saint-Denis. Après l’école, Fatima, aînée de la famille, aide de ses petites mains sa mère dans les tâches ménagères. A vrai dire, elle s’occupe surtout de son frère cadet et de ses petites sœurs. Fatima fait ses études au collège commercial et industriel féminin, sis à la rue des Boucheries à Stains. Elle n’a que 15 ans en cette année 1961. 

En cette journée du 17 Octobre, sa mère lui demande de revenir le plus tôt possible à la maison pour garder son frère et ses sœurs car les parents devraient se rendre à la manifestation, décidée par les « frères ». Fatima, mécontente du rôle que sa mère lui attribue s’y oppose. Elle exprime fermement à ses parents son désir de les accompagner. « II n’en est pas question ! », lui rétorquent-ils avec autorité. C’est alors la grande dispute. L’accrochage de Fatima a lieu surtout avec sa mère. Après le départ des parents, Fatima décide de sortir pour aller à la manifestation. Sa petite sœur Louisa la voit partir en courant. 

Le soir venu, Fatima ne rentre pas à la maison. Le lendemain non plus. Les jours suivants, non plus. Les recherches parentales sont vaines. Puis un soir, le paternel rentre à la maison avec le cartable de sa petite Fatima tant chérie. Le 31 octobre on retrouvera finalement le corps sans vie de Fatima dans les profondeurs du canal de Stains. Ce sont les ouvriers chargés du nettoyage de la grille de la 7e écluse du canal qui font la macabre découverte. Le frêle corps était retenu par la grille d’une turbine. 

Le 17 octobre 2006, soit 45 ans après sa mort, les restes du corps de la martyre Fatima Bedar sont rapatriés à sa terre natale. C’est au cimetière du village qu’elle a été, à nouveau, inhumée. 

aai/wbw 
SIWEL 170613 OCT 12 

Restitution de la véritable identité des victimes kabyles d'Octobre 1961 (Vidéo)


Restitution de la véritable identité des victimes kabyles d'Octobre 1961 (Vidéo)

18/10/2012 - 23:19

PARIS (SIWEL) — Répondant à l'appel du Gouvernement provisoire kabyle en exil, des centaines de citoyens kabyles établis en France s'étaient rassemblées mercredi après-midi sur le Pont Saint-Michel à Paris, en hommage aux victimes kabyles des massacres du 17 octobre 1961 perpétrés par la police de Maurice Papon.


C'est en brandissant des dizaines de drapeaux kabyles sur les lieux-mêmes où s'étaient déroulés ce « crime d'état » que les Kabyles avaient tenu à « restituer la véritable identité » de ces militants pour l'indépendance de l'Algérie, Kabyles dans leur grande majorité. 

Il est à rappeler qu'au sein de la Fédération de France du FLN, désignée "Wilaya VII" par certains, sur les 14.000 adhérents, 10.000 furent Kabyles. 

Après l'allocution prononcée par le président de l'Anavad, Ferhat Mehenni, une gerbe de fleurs a été posée à la mémoire des victimes kabyles. 

La foule s'est pacifiquement dispersée un peu avant 18h, juste avant que ne commence la "récupération" de cet évènement par les officines algériennes oeuvrant en France, l'ambassade mais surtout le Centre Culturel Algérien à Paris. 

wbw/gi 
SIWEL 182319 OCT 12