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mardi 2 octobre 2012

Le FFS préconise la décentralisation des décisions et de la gestion des collectivités locales | Tamurt.info - Votre lien avec la Kabylie


Le parti d’Aït Ahmed sur les pas de l’autonomie ?
Un avis partagé par des experts et d’autres politiciens que ne sont pas forcément du Mouvement pour le l’Autonomie de la Kabylie. Mohand Amokrane Cherifi, président du comité d’éthique et conseiller économique du FFS, est expert au PNUD, l’a si bien dit, dans une conférence animée à Alger sur l’urgence d’autonomiser, dans les plus brefs délais, le pouvoir économique, dans le but de réaliser le développement durable au niveau local.
01/10/2012 - 00:11 mis a jour le 30/09/2012 - 18:12 par Izem Irath
Ce responsable du FFS parle ouvertement de « l’autonomie de gestion locale », une revendication chère au MAK. C’est son cheval de bataille même. Le conférencier, expert émérite en économie, préconise la dotation de l’administration locale de tous les moyens financiers et administratifs pour une réelle prise en charge de la population qui souffre de blocages administratifs, à cause de la centralisation des décisions. Il est plus qu’impératif, estime M. Cherifi, de déléguer la décision aux élus locaux, mais aussi de mettre à leur disposition des moyens financier, qui leur permettra d’être à la hauteur des besoins de la société civile, de plus en plus exigeante.
« Le pouvoir de décision économique est tellement centralisé aujourd’hui, qu’il freine l’investissement », constate le responsable du FFS. Ce dernier a insisté sur une gestion transparente des affaires des collectivités. Chaque élu ou responsable d’une entreprise publique doit rendre public, et aux responsables locaux, des comptes détaillés sur sa gestion. Une manière pas seulement de procéder à une gestion saine et efficace, mais de privilégier les compétences dans chaque domaine. C’est le conseil d’administration qui est habilité à orienter et à contrôler le fonctionnement des entreprises. L’expert indique que « transférer le pouvoir vers les collectivités locales et les entreprises n’est que le transfert du pouvoir vers la population et vers l’emploi. Une manière de faire bénéficier les localités des bénéfices des entreprises ». L’économiste Mohand Amokrane Cherifi n’a pas manqué de critiquer les propositions pour améliorer les conditions de vie des citoyens contenues dans le plan d’action du gouvernement.
Il les juge largement loin des aspirations et attentes du peuple. Par ailleurs, il indiquera que l’instauration d’une démocratie, basée sur la « primauté du politique sur l’économie » est la seule garantie pour un développement durable, d’après l’orateur qui a fait rappeler cette proposition sacrée du parti de Hocine Aït Ahmed.Izem Irath pour Tamurt.info

Une intervention militaire pour dégager les islamistes du Nord du Mali ? Washington dit No mais...


Les Etats-Unis n’appuient pas une intervention militaire mais penchent plutôt pour solution « politique et diplomatique » à la crise qui secoue le nord du Mali depuis sa prise de contrôle en mars 2012 par des groupes islamistes. C’est l’essentiel du message transmis dimanche 30 septembre à Alger le général Carter F. Ham, commandant en chef de l’Africom (commandement des forces armées américaines en Afrique). La France elle appuie une solution militaire, mais exclut l’envoi de troupes au sol.
30/09/2012 - 19:08 mis a jour le 30/09/2012 - 19:09 par Tayeb Belmadi
« La seule alternative que ne pourrait pas exister, c’est la présence militaire américaine dans le nord du Mali », a indiqué le général Carter F. Ham lors une conférence au siège de l’ambassade US à Alger
Le commandant de l’Africom a précisé, selon l’APS, que « l’un des aspects clés dans la résolution de la crise malienne, c’est de faire la distinction entre les groupes armés dans cette région et définir ceux qui sont terroristes et ceux qui ne le sont pas ».
Toutefois, le général américain n’a pas exclu que Washington fournisse une aide logistique dans le cas d’une opération sous l’égide de l’ONU pour y déloger les groupes armés.
Le général américain a par ailleurs salué la « présence très efficace » de l’Algérie, grâce notamment à l’aide humanitaire qu’elle ne cesse de fournir aux populations réfugiées dans la région.
Ces remerciements tombent au moment où une vidéo postée sur Youtube et sur le site « Tout sur la défense au Maghreb » montre des avions militaires algériens survolant l’espace aérien malien, images filmées par la télévision française Arte lors d’un récent entretien avec Moussa Ag Ahmed, un responsable du mouvement touareg MNLA.
• Voir la vidéo du survol des avions algériens
Si la position de Washington sur cette crise vient donc conforter celle d’Alger qui privilégie également une solution politique pour mettre fin à la partition du Mali, à Paris et à Bamako, on s’active plutôt pour une intervention militaire.
Dans un entretien accordé samedi 29 septembre au journal Le Monde, le Premier ministre malien Cheikh Modibo Diarra a appelé les Occidentaux à intervenir militairement dans sa région en envoyant avions de combat et forces spéciales.
« Une fois que la communauté internationale sera convaincue de la nécessité d’agir, il faudra que la France fasse le premier pas », a déclaré le chef du gouvernement malien.
« Le jour où la force internationale s’engagera, quand on aura besoin d’utiliser la troisième dimension, les Mirage français pourraient s’engager. Si la France le veut, ses forces spéciales pourront aussi se joindre à nos forces armées. Tout est ouvert », a-t-il ajouté.
Certes la France pousse vers une intervention militaire au Nord du Mali, mais Paris affirme n’apporter qu’un soutien logistique, sans engager des troupes au sol. Il n’y a « pas de planification militaire française actuellement pour le Mali », déclarait vendredi 28 septembre un porte-parole du ministère français de la Défense.
Le Nord du Mali est tombé en mars 2012 sous la coupe des islamistes d’Aqmi, d’Anasar Dine et du Mujao qui y font régner la loi islamique. Deux de ces organisations détiennent des otages algériens et occidentaux.