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jeudi 20 septembre 2012

Bruits de bottes dans l’Azawad | Kabyle.com


Bruits de bottes dans l’Azawad

Ainsi « la France serait disposée à assurer un soutien logistique pour une intervention militaire des pays de la CEDEAO dans le nord du Mali ! ».
Cette information, si elle était confirmée, serait une erreur historique aux conséquences humaines et politiques incalculables.
 
La communauté internationale, CEDEAO y compris, devrait aider les Touarègues à libérer leur pays de l’occupation militaire actuelle par les mercenaires islamo-intégristes financés et armés par l’internationale islamiste dont le centre de décision se trouve dans le Golf (Qatar et autres dynasties du pétrole).
 
La communauté internationale devrait agir pour protéger l’Afrique de l’expansion de l’islamisme radical et de son corollaire l’arabo-islamisme.
 
La situation est simple :
 
Les Touarègues, qui se font massacrer depuis les années soixante par les dictateurs de Bamako, qui ont subi toutes les grandes sècheresses qui ont provoqué des exodes massifs, ne devraient pas subir encore les bombes au phosphore de l’armée française et les exécutions sommaires par l’armée de Bamako.
 
Une éventuelle intervention militaire ne touchera malheureusement pas les forces islamistes qui occupent GAO et Tombouctou. Ces derniers trouveront bien une zone de remplacement à déstabiliser : la Mauritanie, le Burkina, le Sénégal, ou d’autres pays à « islamiser ».
 
Les Touarègues expriment fortement leur volonté de vivre libres dans l’Azawad, dont la formule d’association avec la Mali du sud est à trouver. Le rôle de la communuaté internationale est justement d’œuvrer pour faire aboutir cette autonomie de l’Azawad et favoriser le dialogue interafricain. La communauté internationale doit aider les Touarègues à chasser les mercenaires islamistes.
 
Dans cette perspective, l’action des pays voisins du nord, l’Algérie, le Maroc et d’autres, est de favoriser cette solution et non de se faire complice de l’anéantissement d’une région de culture multimillénaire.
 
Ce n’est pas en désertifiant encore le monde Touarègue que l’on instaurera la paix dans le « Sahel ».
Sauf si l’objectif inavoué de certains est de vider ce « sahel » de ses habitants historiques et de créer un no man’s land.
 
En 2012, la commuanuté internationale ne saurait être complice d’une telle forfaiture. Il est encore temps d’éviter le pire.
 
Aumer U Lamara, Physicien

En plein cœur de la Kabylie, les prénoms amazighs sont interdits par les représentants de l'administration centrale


En plein cœur de la Kabylie, les prénoms amazighs sont interdits par les représentants de l'administration centrale

20/09/2012 - 13:48

TIZI-WEZU(SIWEL) — Dans une déclaration rendue publique, l'Observatoire des droits de l'Homme de Tizi-Wezu a dénoncé la mairie des genêts qui a « encore une fois, interdit un prénom amazigh». Le père d'un enfant, prénommé « Aylan », s'est vu opposer un refus de la part des agents de l'Etat-Civil de Tizi-Wezu aux motifs que ce prénom ne figurait pas dans la liste des prénoms autorisés.


Mairie de Tizi-Wezu. PH/DR
M. Hammami, père du petit Aylan, n'a pas pu inscrire son enfant aux registres des naissances de la ville de Tizi-Wezu parce que le prénom « Aylan » n’existe pas dans la fameuse liste des prénoms autorisés par l'Etat central d'Alger. 

Rappelons qu'il ne s'agit pas là d'un cas isolé que l'on pourrait mettre sur le compte du zèle d'un fonctionnaire à la solde d'une administration inique. En juin 2010, la petite Masintha n'avait déjà pas pu être inscrite au registre des naissances durant plus de 8 mois. En mars 2011, et durant plus de 20 mois, la même mairie récidive et persiste dans son refus d'inscrire deux prénoms amazighs «Stera» et «Winrigh» exactement sous le même prétexte que pour Aylan; faisant ainsi des enfants kabyles à prénoms amazighs, les plus jeunes « clandestins » sur la terre-même de leurs ancêtres. 

Il est utile de préciser que faute d'inscription à l'Etat-Civil, les enfants ne peuvent disposer d'actes de naissances, ni de fiches familiales. Ils ne peuvent donc pas bénéficier des droits liés à la petite enfance tels que les inscriptions en crèche ou encore les allocations familiales, décourageant ainsi les familles kabyles contraintes à recourir à un mode de garde ou encore dans le besoin de bénéficier d'allocations familiales. 

Toujours est-il qu'un bras de fer est aujourd'hui engagé entre les parents du petit Aylan et l'Etat-Civil de Tizi-Wezu puisque le père de l'enfant, n'ayant pas l'intention de se laisser faire, a aussitôt déposé un dossier devant le procureur. Il faut rappeler que les parents de la petite Masintha, avaient recouru au même procédé mais le procureur de Tizi-Wezu leur avait émis un avis défavorable sans pour autant le leur signifier par écrit. Ce procédé avait eu l'avantage de les priver de tout recours juridique puisqu'ils étaient dans l'impossibilité d'apporter la preuve du refus signifié par le procureur. 

Enfin, il y a lieu de préciser qu'aucune interdiction n'a jamais été relevée sur les prénoms tels que « Oussama », puisque nombre d'enfants, particulièrement dans les milieux islamistes, portent le prénom du plus sinistre personnage ayant marqué l'histoire du terrorisme international. Et pourtant ,les prénoms de ce genre sont loin d'être interdits, tout comme ceux des dictateurs arabes tels que « Saddam ». En revanche, les prénoms à consonance amazighe sont sournoisement interdits, et ce, dans la capitale-même de la Kabylie du Djurdjura. 

zp, 
SIWEL 201348 SEP12

« Khaybar ya Yahoud », scandé sur les Champs-Elysées, légitime le massacre des juifs | Riposte Laique


« Khaybar ya Yahoud », scandé sur les Champs-Elysées, légitime le massacre des juifs

Nous avons reçu ce texte d’une de nos lectrices, Nedaa-Amal Zohra, qui, depuis les pays du Maghreb, relaie régulièrement Riposte Laïque auprès de tous ceux qui veulent résister à la dictature des imams et des mollahs. Elle nous donne une explication historique sur le slogan « Khaybar ya Yahoud », scandé six fois sur les Champs-Elysées par les manifestants, samedi dernier.
Mahomet s’octroya la princesse de Banu Nadir, Safiya comme esclave captive dans sa part du butin. Le film qui a provoqué la fureur des manifestants « Innocence des musulmans » parle effectivement de cette Safiya, au moment où son mari est torturé.
Si le film a théâtralisé l’histoire de Safiya, la captive juive dont le père a été tué dans l’attaque et dont le mari a été torturé à mort, cela n’empêche pas de dire que les historiens musulmans sont unanimes à authentifier l’histoire de Safiya, captive de guerre de Mahomet. En effet, le Prophète la prit dans sa part du butin, et eut des relations avec elle, le soir même du jour  où il tua son père, et tortura à mort son mari.
L’esclavagisme fait partie intégrante du fonctionnement de l’islam dès que les premiers musulmans ont la possibilité de s’en emparer. Alors que les hommes sont tués, les femmes et les enfants sont asservis et deviennent source de richesse et de plaisirs. Le Coran fait explicitement mention de l’esclavagisme et de l’usage sexuel des esclaves; cela n’a jamais été ni condamné ni abrogé.

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L’histoire de Safiya, réduite à l’esclavage lors de sa capture à Khaybar
La razzia contre Khaybar eut lieu lors de la septième année de l’Hégire (628-629). Mahomet et ses fidèles ont attaqué les Juifs vivant dans cette oasis de Khaybar, située à 150 kilomètres de Yathrib, actuelle Médine, La ville était assez riche, bien fortifiée et majoritairement peuplée de juifs avant cette expédition, qui devint le symbole de la victoire musulmane sur les juifs.
Les juifs vaincus furent réduits à l’esclavage. Ils se rendirent et durent payer une rançon à Mahomet et donner toutes leurs terres aux musulmans. Les troupes de Mahomet décapitèrent Huyayy ibn Akhtab  de la tribu des Banu Nadir. Ensuite, le Calife Omar expulsa l’ensemble de juifs de toute la Péninsule arabique.
Leurs femmes et leurs enfants furent réduits à l’esclavage.
Ces historiens ne semblaient pas choqués par un tel comportement :
1. Bukhari (Hadiths dans Sahih Al Bukhari 7:12: 1) écrit : Une fois entré dans le bourg, l’envoyé d’Allah s’écria :
« Allah est grand! Khaybar sera détruite! Chaque fois que nous descendrons sur le territoire d’un peuple, sinistre sera le matin de ceux qui ont été avertis de nos menaces! »
La ville ayant été prise de force, ajoute Anas, on rassembla les captifs. Dihya se présenta alors et dit:
«Ô prophète d’Allah, donne-moi une des femmes captives. »
« Va prendre une femme », lui répondit le prophète. Et Dihya prit Safiyya ibn Hoyayy. Alors un homme vint trouver le prophète et lui dit :
« Tu viens de donner à Dihya Safiyya bint Hoyayy, la princesse des Qurayza et des Banu Nadir ; or cette femme ne convient qu’à toi seul. »
« Qu’on les amène tous deux », répliqua le prophète. Quand on les eut fait venir tous deux et que le prophète eut vu Safiyya, il dit à Dihya:
« Reprends une autre femme parmi les captives ». Le prophète, prit Safiyya dans sa part du butin.
2. Ibn Ishaq rapporte à la page 515 de sa biographie de Mahomet « Sirat Rassoul Allah », la torture et le meurtre de Kinana, mari de Safiya :
« On fit venir, auprès de Mahomet, l’Envoyé d’Allah, Kinânah b. al-Rabi, qui guardait le trésor de Banû al-Nadîr. L’Envoyé d’Allah lui demanda où était ce trésor. Kinânah nia qu’il savait où il était. Un juif vint à l’Envoyé d’Allâh et lui dit : ‘J’ai vu Kinânah fréquenter cette ruine tous les matins.’ Alors l’Envoyé d’Allah dit à Kinanâh : ‘Si on le trouve chez toi, es-tu conscient qu’on va te tuer ?’ Kinanâh répondit ‘oui’. L’Envoyé d’Allah ordonna de creuser la ruine. On arriva à en extraire une partie du trésor des Juifs. Il demanda à Kinanâh où se trouvait le reste. Mais Kinanâh refusa de l’indiquer. Mahomet, l’Envoyé d’Allah ordonna à al-Zubayr b. al-’Awwâm de le torturer jusqu’à ce qu’on extraie ce qu’il y a chez lui. Al-Zubayr se mit à faire brûler sa poitrine, jusqu’à ce que Kinanâh fût sur le point de mourir. Puis l’Envoyé d’Allâh l’a livré à Muhammad b. Maslamah et celui-ci coupa son cou… »
3. Dans la Sira de Rassoul Allah, on peut lire : Muhammad n’attendit pas d’être de retour à Médine pour consommer le mariage. Un compagnon resta toute la nuit de noces à veiller, avec son épée, près de leur tente, et dira au Prophète le lendemain quand celui-ci l’interpella sur sa présence : « Je craignais la réaction de cette femme à ton égard. C’est une femme dont tu as tué le père, le mari et le peuple.»
4. Safiyya rapporta par la suite: « Nul ne me paraissait plus détestable que Mahomet car il avait tué mon père et mon époux. »
Après, ces historiens musulmans rapportent que les compagnons du Prophète lui ont demandé s’ils devaient considérer Safiya comme femme du Prophète ou son esclave, Mahomet répondit : « Si elle met le voile islamique, elle sera considérée comme sa femme. Dans le cas contraire, elle gardera son  statut d’esclave. »
Mahomet et ses compagnons : des obsédés sexuels !
Les médias du monde entier s’en sont fait l’écho, sans même se demander quelle en était la source ? La source c’est les livres des Hadiths et de la Sira de Mahomet.
Beaucoup de médias ont reproché au film de présenter Mahomet et ses compagnons comme des brutes et des obsédés sexuels.
Mais si on se réfère aux historiens musulmans qui font référence, comme Ibn Ishaq qui a été le premier à écrire la biographie de Mahomet ou Bukhari qui a fait la recension des Hadiths (Le Sahih Al Bukhari) ou à d’autres noms prestigieux, comme Tabarri ou Muslim, ils ne semblaient pas choqués par un tel comportement :
1. Hadith: Sahih, Bukhari V 268 : Anas bin Malik a dit : « Le Prophète avait l’habitude de faire l’amour à toutes ses femmes à la suite, jour et nuit et elles étaient au nombre de onze. »J’ai demandé à Anas: « Le Prophète avait assez de force ? » : Anas a répondu : « nous disions souvent que le Prophète avait reçu la force sexuelle de trente hommes. (Récit de Qatada)
2. Hadith: Sahih, Bukhari 34:109 : Etant assis auprès du prophète, un homme dit:
« Ô envoyé d’Allah, nous avons eu des rapports avec nos captives et nous voudrions ne pas en perdre de la valeur. Que penses-tu du retrait de la verge au moment de l’éjaculation? »
« Pratiquez-vous donc ce procédé? s’écria le prophète, Eh bien, il n’y a aucun mal à ce que vous agissiez ainsi, car il n’est pas une seule âme pour laquelle Allah a décidé qu’elle sortirait du néant qui n’en sorte effectivement. » Autrement dit, si une âme devait naitre de ces rapports, c’est à Allah de le décider et le fait d’utiliser les captives comme esclaves sexuelles n’y changerait rien !!!!
En plus des quatre femmes permises, Mahomet a des droits supplémentaires :
Coran (Sourate 33, Verset 47) : « O prophète! Nous t’avons rendue licites tes épouses à qui tu as donné la do, ce que tu as possédé comme captives [ou esclaves] qu’Allah t’a destinées, les filles de ton oncle paternel, les filles de tes tantes paternelles, les filles de ton oncle maternel, et les filles de tes tantes maternelles, – celles qui avaient émigré en ta compagnie, – ainsi que toute femme croyante si elle fait don de sa personne au Prophète, pourvu que le Prophète consente à se marier avec elle : c’est là un privilège pour toi, à l’exclusion des autres croyants. »
Quant aux esclaves, elles ne figurent dans aucune limitation :
Coran (Sourate33, Verset 50) : « Ô Prophète ! Nous déclarons licites pour toi tes épouses que tu as dotées et les captives que Dieu t’a accordées comme esclaves au titre de butin de guerre.»
Coran (Sourate 23, Verset 5-6) : « …qui s’abstiennent de tout rapport charnel, sauf avec leurs épouses ou leurs esclaves, en quoi ils ne sont pas à blâmer… » Ces versets autorisent donc au maître les rapports sexuels avec ses esclaves en toute liberté et sans aucune limitation.
Coran (Sourate 4, Verset 24) : « Il vous est aussi interdit d’épouser des femmes déjà mariées, à moins qu’elles ne soient vos esclaves ou captives de guerre. » Même les rapports avec des esclaves mariées sont permis et entièrement licites.
Salafisme et Islam « modéré » :
Les médias dominants et les responsables politiques tout en affirmant que le film « innocence des musulmans » est « islamophobe », précise que les manifestants sont essentiellement des Salafistes, qu’ils présentent comme un mouvement ultra-minoritaire dans l’Islam.
Comment définir le Salafisme ?
En principe,  le Salafisme est un mouvement sunnite revendiquant un retour à l’islam des origines, fondé sur le Coran et la Sunna Mais ils ne sont pas les seuls qui se revendiquent du Coran et de la Sunna. Tous les Sunnites se revendiquent du Coran et de la Sunna. Et les Chiites ne divergent que sur l’autorité politique qui doit revenir à Ali et à sa descendance : alors que les Sunnites considèrent les quatres Califes orthodoxes, Abu Bakr, Omar, Uthman et Ali, comme les « biens guidés  d’Allah » (en arabe : Ar-Rashydiyounes), les Chiites considèrent Abu Bakr, Omar, Uthman comme des usurpateurs.
Ainsi, les divergences au sein du monde musulman, ne concernent pas le fait fondamental de se revendiquer du Coran en tant que parole d’Allah et de la Sunna du Prophète, pour interpréter et appliquer les préceptes coraniques.
Sur les principes, il y a unanimité chez les musulmans. Le Salafisme va un peu plus loin en adoptant les apparences vestimentaires, et le mode de vie du Prophète, ce qui est relativement sans importance. Mais sur les principes, la seule différence porte sur les modalités d’application de la loi islamique. Le Salafisme demande son application intégrale, et beaucoup de pays musulmans sunnites ou chiites font exactement la même chose : regardez la condamnation d’une petite fille chrétienne atteinte de trisomie par le Pakistan, ou la pendaison des homosexuels et la condamnation à mort de Salman Rushdie par l’Iran, ou  les mutilations, flagellations et décapitations en Arabie….et la liste est longue.
Donc, il est faux de faire une soit disant frontière étanche entre les Salafisme et les autres interprétations de l’ et l’Islam, ou entre l’Islam des origines et l’Islam d’aujourd’hui : jusqu’à maintenant, on enseigne dans toutes les écoles des pays musulmans que Mahomet est le « modèle parfait » que tout musulman doit imiter.
De même, on enseigne que les prescriptions coraniques sont des « lois divines » qui seront toujours supérieures aux lois humaines, et qui devront être respectée sans aucunes limites, ni dans le temps ni dans l’espace, parce le Coran est la « Parole, incréée, éternelle et inaltérable » de Dieu.
Sur la vidéo http://ripostelaique.com/ (EDITO DE CYRANO : Jihad à Paris, Fourest agressée : Oriana Fallaci avait raison… du  17 septembre 2012 par Cyrano) et difusée sur :http://www.youtube.com/watch?v=gJZF-Vvv3wg ,le slogan « Khaybar, Khaybar ya Yahoud », ne signifie pas mot à mot « Morts aux juifs », mais a un sens encore plus grave. Il fait référenc au massacre des juifs de cet oasis de Khaybar, à la réduction des femmes et des enfants en esclavage et finalement à l’expulsion des juifs d’Arabie.
C’est à cette victoire totale et cette humiliation des Juifs, ainsi qu’à leur expulsion des terres où ils vivaient depuis des siècles, que les manifestants se réfèrent quand ils scandent « Khaybar ! Khaybar ! ya Yahoud ! » Traduite mot à mot, ce slogan signifie : « (souvenez-vous de) Khaybar ! (souvenez-vous de)  Khaybar ! Ô Juifs ! »
En fait ce slogan, bien connu des manifestations organisées dans les pays musulmans, possède un sens encore plus grave qu’ « Egorgez les juifs ». Ce slogan fait référence à ce que les historiens musulmans appellent la « bataille de Khaybar ». La razzia contre Khaybar eut lieu lors de la septième année de l’Hégire (628-629).
En réalité ce slogan « Khaybar! Khaybar! ya Yahoud! » légitime le massacre des juifs, la réduction de leurs enfants et femmes à l’esclavage ou leur expulsion des terres où ils vivaient depuis des siècles, comme faisant partie de la Sunna de Mahomet. Par se slogan, ils donnent une légitimité religieuse au massacre, à l’esclavagisme et à l’expulsion des juifs.
La référence de ces manifestants en plein Paris au XXIème siècle : c’est à cette victoire totale et cette humiliation des Juifs, ainsi qu’à leur expulsion des terres où ils vivaient depuis des siècles, que les manifestants appellent à reproduire quand ils scandent « Khaybar! Khaybar! ya Yahoud !»
Autrement dit « Juifs : sachez que nous réaliserons de nouveau la victoire de Khaybar », avec tout ce qu’elle comporte de massacre, d’esclavagisme et d’expulsion. En fait, ce slogan appelle à la destruction d’Israël et au génocide des juifs.
Comment expliquer le scandale du film ?
Je n’arrive pas à comprendre qu’on ne soit pas choqué par le Coran et les livres enseignés dans les instituts islamiques de l’ensemble des pays musulmans ou même des pays européens, et qu’on soit scandalisé par ce film.
Nedaa-Amal Zohra 

Farouk Ksentini revient sur le cas des disparus en Algérie



Farouk Ksentini président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'homme / DR
« Nous n’avons strictement rien à cacher. Nous sommes prêts à livrer à notre interlocutrice toutes les explications qu’elle demande et tous les éclaircissements qu’elle est susceptible de nous demander, relativement à cette question qui est une question douloureuse », a déclaré  ce mercredi 19 septembre Farouk Ksentini, président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l’homme (CNCPPDH), à la Chaîne III de la Radio nationale.
En parlant d’interlocutrice, Farouk Ksentini fait allusion au Haut commissaire des Nations unies aux droits de l’Homme, en visite à Alger,  Mme Navanethem Pillay.
« C’est une question sur laquelle nous avons beaucoup travaillé et à laquelle l’Etat algérien a apporté une solution. Peut-être que ce n’est pas une solution totale, mais en tout cas, c’est la plus grande partie de la solution  qui y a été apportée », a-t-il affirmé. « Les organisations onusiennes avaient fait une erreur d’appréciation, en considérant que l’Algérie ne faisait pas la guerre au terrorisme, mais faisait la guerre à la population civile, ou à une opposition armée, ce qui était faux », a-t-il ajouté. « Elles s’en sont aperçues tardivement, après les évènements du 11 septembre 2001. Les choses ont pris un autre cours depuis lors, mais, il faut absolument les faire revenir totalement sur leur mauvaise appréciation », souhaite-t-il.
Soulager les familles algériennes
Quant aux cas d’éventuels disparus dont la situation n’a pas été encore réglée, M. Ksentini a indiqué que « le dossier est clos si l’on s’en  tient aux dispositions de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale ». « Nous sommes dans l’obligation d’observer les dispositions de la loi, d’autant plus que cette loi a fait l’objet d’un referendum qui a été voté à  la proportion de 85 %, mais il n’empêche qu’il y a des dispositions complémentaire à apporter », a-t-il expliqué.
M. Ksentini indique que «l’une des revendications des familles de disparus, c’est la réhabilitation de ces derniers…Les disparus n’ont pas à être confondus avec les terroristes, ce qui extrêmement important pour eux, pour leur descendance et pour la mémoire des disparus ». « Il faut peut être envisager un statut pour les disparus,  et même une journée nationale pour eux, de façon à ce que ce phénomène extrêmement pénible et douloureux qu’à connu l’Algérie ne se réitère pas à l’avenir », suggère-t-il.
Plus de 95% des familles de disparus ont apporté leur approbation  au principe d’indemnisation. « Ces familles ont été indemnisées et ont accepté  de tourner la page », a-t-il  avancé.
M. Ksentini a indiqué que « le nombre exact des disparus était de 7 200, chiffre considérable, recensé par les services de gendarmerie nationale dans les 48 wilayas du pays ». « Il y avait les chiffres de 18 000 ainsi que celui de 30 000 qui avaient été avancés sans donner des noms et des dossiers…Il fallait nous donner les requêtes des familles pour qu’on les examine. Jamais des documents ne nous ont été présentés. ll n’ y a absolument aucune raison pour que nous puissions douter des chiffre établis par les services de la gendarmerie », lance-t-il.
Agents de l’Etat qui ont eu un comportement illicite 
M. Ksentini a reconnu que « durant la décennie noire et dans le cadre de la lutte anti-terroriste, il y a eu des dépassements, mais que les disparitions n’étaient pas voulues ou organisées par l’Etat, mais c’était plutôt l’œuvre d’agents de l’Etat qui ont eu un comportement illicite ».
Au sujet des déportés du Sud, considérés comme « les oubliés » de la charte pour la paix et réconciliation nationale, M. Ksentini a fait savoir qu’ils avaient fait l’objet d’un rapport élaboré par la CNCPPDH, transmis au chef de l’Etat. Il a souligné « la nécessité de ne laisser personne  au bord de la route, et que l’Etat ne faillira pas à son obligation ».
R. N.