http://makkabylie.blogspot.fr/

vendredi 6 juillet 2012

Pour Ferhat Mehenni le pouvoir algérien est « le véritable séparatiste »

Pour Ferhat Mehenni le pouvoir algérien est « le véritable séparatiste »

Pour Ferhat Mehenni le pouvoir algérien est « le véritable séparatiste »
06/07/2012 - 14:39


PARIS (SIWEL) — Dans un communiqué envoyé à notre rédaction, Ferhat Mehenni, le président du Gouvernement Provisoire Kabyle, a dressé « un bilan plutôt sombre » pour la Kabylie, 50 ans après l'indépendance de l'Algérie. « Le pouvoir algérien n’a qu’un seul objectif en Kabylie : TUER », a-t-il déploré.




Ferhat Mehenni lors de la commémoration des victimes kabyles du 17 Octobre 1961 à Paris, le 17-10-2010 (PH/SIWEL)
« Tuer nos enfants, tuer nos femmes et nos hommes de renom, tuer notre âme et nos symboles, notre langue et notre identité, notre économie et notre écologie, nos valeurs et notre conscience… », c'est à cela que le président de l'Anavad résume « ces 50 années algériennes » durant lesquelles la Kabylie a été « colonisée, ostracisée, niée, humiliée et réprimée », fustige-til. 


Ferhat Mehenni assure que « c’est ce même pouvoir qui s’apprête à fêter ce cinquantenaire qui est le véritable séparatiste, car c’est lui qui, depuis la confiscation de l’indépendance, élargit chaque jour davantage, le fossé entre l’Algérie de plus en plus arabo-islamisée et la Kabylie toujours attachée à ses racines. » 


Optimiste pour l'avenir, le président de l'Anavad affirme, dans son communiqué, que « c’est parce que la Kabylie a compris qu’à terme c’est sa mort qui est programmée, par ce régime raciste, qu’elle s’est dotée depuis le 01/06/2010 d’un Gouvernement Provisoire Kabyle, l’ANAVAD ». 


Il conclu « qu'aujourd'hui, le peuple kabyle, conscient de ses droits et de ses devoirs, se dresse comme un seul homme pour reconquérir sa liberté ». 


mld
SIWEL 06 1547 JUI12 
Publiée le  6 juil. 2012 par Tanazurt Je pose une question à toutes les autres équipes sportives berbères, notamment la JSK qui est la plus connue, qu'est-ce qui les empêche de faire de même ? De montrer leur Amazighité et d'en être fières ?  Quant à nos frères libyens ils siègent dans nos coeurs à tout jamais.

Matoub Lounès - A laysekar ( Illustrations: équipe de handball berbère libyenne de Zouara ) - YouTube

Matoub Lounès - A laysekar ( Illustrations: équipe de handball berbère libyenne de Zouara ) - YouTube

Publiée le  6 juil. 2012 par Tanazurt
Je pose une question à toutes les autres équipes sportives berbères, notamment la JSK qui est la plus connue, qu'est-ce qui les empêche de faire de même ? De montrer leur Amazighité et d'en être fières ? 
Quant à nos frères libyens ils siègent dans nos coeurs à tout jamais.

Matoub Lounès "Udem n Lezzayer" - Le Visage de l'Algérie - [texte et traduction] - YouTube

Matoub Lounès "Udem n Lezzayer" - Le Visage de l'Algérie - [texte et traduction] - YouTube

Publiée le  4 juil. 2012 par MsPolygone
Matoub Lounès, 1987. Adaptation en français par Yalla Seddiki.
De l'Algérie la souffrance est comble, Elle est habitée par un mal secret Que la science connue ne peut guérir. Ses enfants s'empressent de s'incliner Devant l'islam, panacée à propos ; Lui seul peut la guider vers la voie droite. Mais ses entrailles sont infestées, Par force philtres de magie noire, Qui la rongent comme la rouille de fer. Qui s'est rendu est payé de retour ; Il renie, l'arrogant, l'histoire avérée Et les forfaits de sa main accomplis. Il arbore une identité neuve : Aujourd'hui toute fortune usurpée, Sans vergogne, en haut lieu prend place. À toute heure il jure ses grands dieux ; Les maîtres qu'il sert l'ont nommé Maire : Notre peine ! Pour qui a son sang sacrifié. Mais tel est le visage de l'Algérie. Si des droits aux villages sont accordés, Des crédits acquis, ils feront des portions, - Des dents félines, viandes déchiquetées. Sur les sueurs exténuées des veuves, ils érigent, Avides de commerces corrompus Et indifférents au sort du Peuple. Si mal te prends de protester, « Pitoyable fou ! Sa raison s'égare », Diront-ils. « Sa cervelle sonne creux ! » Tel est le visage de l'Algérie. Par l'injustice assiégés, nos villages Brûlaient, se consumaient dans la fournaise, Un feu infernal rasant les foyers ! Que de sang en ces lieux-là a coulé, Les flocons de plomb pleuvaient partout, Les rues étouffaient de longs hurlements. Que d'Hommes vaillants se sont sacrifiés ! Si seulement Ils avaient pu savoir, Soyez sûrs qu'Ils se seraient insurgés !