http://makkabylie.blogspot.fr/

mercredi 4 juillet 2012

Mathieu Guidère, spécialiste de l'islam radical au Maghreb : « L’Algérie ne soutient pas le MNLA par crainte de contagion et financerait Ansar Eddine »

Mathieu Guidère, spécialiste de l'islam radical au Maghreb : « L’Algérie ne soutient pas le MNLA par crainte de contagion et financerait Ansar Eddine »

04/07/2012 - 16:37

PARIS (SIWEL) — Mathieu Guidère, spécialiste de l’islam radical au Maghreb a estimé que « il est hors de question, pour Alger, de soutenir le MNLA qui revendique l'indépendance de l'Azawad, la région peuplée par les Touaregs au Mali par crainte donc, de contagion. Il est bien évidemment exclu pour Alger de soutenir Aqmi et le Mujao, filiales d'Al Qaïda que les généraux ont tout fait pour bouter hors de leurs frontières. La seule figure fréquentable est donc Ansar Eddine, dont le dirigeant, Iyad Ag Ghali, est un chef historique du mouvement touareg, qui désormais ne revendique plus l'indépendance de la région touareg ».


Le dirigeant d'Ansar Eddine, Iyad Ag Ghali, est  l'homme des Algériens, estime le MNLA. PH/DR
Le dirigeant d'Ansar Eddine, Iyad Ag Ghali, est l'homme des Algériens, estime le MNLA. PH/DR
Dans une interview donnée au journal français, l’Express, Mathieu Guidère a traité de la situation au Mali. Ses analyses sur le rôle de l’Algérie dans la région du Sahel et confirme qu’Alger « soutien Ansar Eddine », un groupe terroriste islamiste. 

« Le gouvernement algérien est d'une prudence extrême. Il veut tout faire pour éviter l'extension de la crise à la population touarègue algérienne (environ 1%, dans la région de Tindouf et du Hoggar) », a-t-il indiqué. Il a estimé que « les Touaregs d'Algérie ont de bonnes relations avec le gouvernement central. Les autorités algériennes ont bâti une mythologie qui insiste sur la participation des Touaregs à la guerre d'indépendance ». Une affirmation contredite par le soutien qu’apportent actuellement les touaregs d’Algérie à ceux du nord du Mali. 

Poursuivant son analyse, Mathieu Guidère a souligné que depuis 1990, « l'Algérie a eu un rôle d'intermédiaire incontournable dans toutes les crises entre rebelles touaregs et gouvernement malien. Cela a été notamment le cas en 1990, 1994, 2007 et 2008. Les derniers accords entre les Touaregs et les autorités de Bamako, qui étaient en vigueur jusqu'à la reprise des affrontements l'hiver dernier, ont d'ailleurs été signés à Alger en 2006 ». Il a précisé, par ailleurs, que « le dirigeant touareg d'Ansar Eddine, Iyad Ag Ghali est considéré comme l'homme des Algériens » et d’affirmer que « les Algériens le soutiendraient financièrement et militairement ». 

Devant cette affirmation, l’analyste ajoute que « le MNLA le dit piloté par le Département du Renseignement et de la Sécurité (DRS), qui fait la pluie et le beau temps en Algérie ». A aprtir de cette information, l’analyste réaffirme que le mouvement islamiste né au nord du Mali, quelque temps après la proclamation de l’indépendance de l’Azawad est l’œuvre des services secrets algériens, le DRS. 

« La politique algérienne au Sahel trouve aussi son origine dans la situation intérieure en Algérie », a encore ajouté l’analyste. En effet, a-t-il souligné « Alger, confronté à la présence de groupes djihadistes depuis de nombreuses années a tout fait pour les éloigner le plus possible de la capitale. Aqmi, héritier du Groupe salafiste pour la prédication et le combat -GSPC, est principalement composé d'Algériens, et les chefs des trois brigades sont Algériens. Le groupe terroriste a progressivement été repoussé vers le sud, dans le désert. La présence de la branche maghrébine d'Al Qaïda dans le nord du Mali est le résultat de cette politique d'endiguement. C'était d'ailleurs le principal reproche que faisait à l'Algérie l'ancien président malien Amadou Toumani Touré, renversé en mars par un coup d'Etat. Il estimait que la menace d'Aqmi, qui a fait de l'Adrar des Ifoghas dans le nord du Mali sa base de repli, était l'exportation du terrorisme algérien vers son pays parle voisin du nord ». 

Cette information et analyse confirme, une fois de plus, que l’Algérie est un facteur de déstabilisation dans la région du Sahel plus qu’elle participe au règlement des conflits. 

Avec la situation de confusion générale au Mali, « pour les Algériens, Ansar Eddine deviendrait donc un partenaire gérable, avec qui l'on peut négocier ». 


aai 
SIWEL 04 1637 JUI12 

Recueillement de la Fondation Matoub 25/06/2012 - YouTube

Recueillement de la Fondation Matoub 25/06/2012 - YouTube



FRERE LOUNES HIER COMME AUJOURD'HUI ET ENCORE PLUS DEMAIN, TU ES A JAMAIS PARMI NOUS.
IL SUFFIT D'EVOQUER TON NOM POUR AVOIR LA CHAIRE DE POULE PARCOURIR MON CORPS.
CEUX QUI ONT CRUT T'AVOIR ASSASSINE N'ONT FAIT QUE TE GRANDIR ENVERS TON PEUPLE ET LE MONDE, VIENDRA LE JOUR OU LA VRAIE JUSTICE TE SERA RENDUE.
TA VOIX, TES CHANTS, TA POESIE, PARCOURENT LE MONDE ET FONT RESONNE LE MAJESTUEUX DJURDJURA.
MATOUB TAMZGHA TE REND HOMMEGE T'AIME ET T'AIMERA A JAMAIS.

CHAQUE PAYS A SES TRAÎTRES VOICI UNE DES NOTRE !!

Célébration officielle du 50e de l’indépendance : plusieurs artistes algériens marginalisés

04/07/2012 - 14:55


ALGER (SIWEL) — Dans le cadre de la célébration du 50e anniversaire de l’indépendance, plusieurs festivités commémoratives sont programmées dans toutes les wilayas du pays. Galas, théâtre, danses, rencontres et animations, sont au menu des activités officielles, mais sans pour autant « associer les Algériens dans la préparation de ces festivités dont des milliards de dinars sont déboursés dans une opération de charme folklorique ».



Khalida Toumi, ministre de la Culture. PH/DR
Khalida Toumi, ministre de la Culture. PH/DR
Même pour un spectacle de chorégraphie qui devait lancer officiellement les festivités du cinquantenaire, le réalisateur n’est autre qu’un libanais, en l’occurrence Caracalla. 
Payés avec des milliards de dinars, plusieurs artistes étrangers sont conviés aux festivités. 

Cependant, plusieurs artistes algériens ont dénoncé leur mis à l’écart par les autorités du pays. Pour eux, « l’Algérie officielle célèbre son indépendance avec leurs amis étrangers qui viendront redorer le blason d’un pays au bord du gouffre ». 

Les rares artistes de talents qui ont été invités aux différentes cérémonies « sont connus pour leur proximité avec le pouvoir », dénoncent encore des artistes. 

aai 
SIWEL 041455 JUI12 

Journal le Monde : la publication d’un supplément publicitaire au profit du régime algérien irrite les journalistes

Journal le Monde : la publication d’un supplément publicitaire au profit du régime algérien irrite les journalistes

04/07/2012 - 16:10

PARIS (SIWEL) — La société des rédacteurs du quotidien français, le Monde, a dénoncé, à travers une déclaration, la publication d’un publi-reportage consacrée à l’Algérie, 50 ans après l’indépendance.


Le pouvoir algérien, a fait recours au service du Monde pour soigner son iamge, à coup de milliards.
Le pouvoir algérien, a fait recours au service du Monde pour soigner son iamge, à coup de milliards.
Le supplément en question comprend, outre, une interview de Bouteflika, plusieurs entretiens avec des ministres algériens. Ces ministres ont intervenu pour défendre le bilan des deux mandats et demi de Bouteflika à la tête de l’Etat algérien. 

Face à cette situation, la société des rédacteurs a dénoncé ce supplément « publicitaire » pour un régime honni par les Algériens. « La société des rédacteurs du Monde proteste contre la publication d’un supplément Stratégies internationales, spécial Algérie, publié dans le quotidien daté du 4 juillet », lit-on dans la déclaration. 

Selon la société des rédacteurs, ce cahier spécial Algérie entretient « la confusion avec une information journalistique indépendante, tant sur le fond que sur la forme », a-t-elle estimé. 

La déclaration de dénonciation ajoute que « l’appel de Une du quotidien ne fait nulle mention du caractère publicitaire et commercial de cette opération (…) ce supplément nuit gravement à la crédibilité du journal et au travail des rédacteurs du Monde ». 

La réaction de ces journalistes confirme que l’opération de charme engagée par Bouteflika et ses ministres a échoué. 

Il y a lieu de préciser que ce supplément a été payé avec l’argent du trésor public. Ça serait Sonatrach et Algérie-télécom qui ont financé ce « tissu de mensonge « de 16 pages sur un quotidien prestigieux. 

En Algérie, certains journalistes ont dénoncé « le mépris du pouvoir de la presse algérienne ». d’autres estiment que « la presse a eu la monnaie de sa pièce », et de préciser que « le pouvoir sait que la presse lui est inféodée et défend ses intérêts ». 

aai 
SIWEL 04 1510 JUI12